Le dernier mois de l’année liturgique commence. Le temps de l’Avent et, avec lui, la nouvelle année liturgique, se profile à l’horizon. Auparavant, cependant, les services divins néo-apostoliques auront pour thème « Les fins dernières », parmi lesquelles on trouvera avant tout « L’espérance en l’avenir » et « Le jugement ». Un véritable chrétien ne doit jamais être sans espérance.
Participer à l’élaboration de l’avenir – qui ne le souhaiterait pas. Depuis toujours, l’homme a su qu’il devait semer tôt s’il voulait moissonner plus tard. Cela ne s’applique pas seulement au domaine existentiel ou idéal, mais aussi à celui de la foi. Que veux-tu moissonner, toi, chrétien ? Es-tu négligent ou prévoyant ? La responsabilité d’une bonne semence revient à l’homme, et Dieu offre la bénédiction pour une bonne moisson.
La doctrine des fins dernières – ou encore l’eschatologie – est un terme issu de la théologie. Il y est question de la mort, de la résurrection, du jugement et de la vie éternelle. En résumé, il s’agit de la question de savoir comment la vie continue après la mort. Les religions ont des conceptions différentes sur ce sujet. La doctrine chrétienne dit ceci : Il existe une résurrection, la vie continue, certes dans d’autres dimensions et en dehors de l’imaginaire humain. Jésus est notre modèle : il est venu, il est mort, il a fêté sa résurrection, il a vécu son ascension, et a promis de revenir. Paul l’a cru lorsqu’il a écrit ces paroles connues aux Corinthiens : « Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés … ». Paul, l’homme, l’imitateur de Christ, a vécu une profonde consolation issue de la croyance selon laquelle Jésus-Christ resterait auprès de lui et effectuerait une transformation sur lui et les autres : Cette consolation, cette espérance en l’accomplissement éternel de la foi, relève aussi aujourd’hui la chrétienté, aussi dure que soit la vie de chaque individu.
Les fins dernières
La brève série thématique au sujet des « fins dernières » est bien positionnée au mois de novembre, car les chrétiens s’apprêtent bientôt à préparer la période de l’Avent. Auparavant, l’appel de l’espérance résonnera encore une fois. Le chrétien qui croit en Jésus-Christ vit dans l’espérance en l’avenir. Un monde meilleur et parfait s’ouvrira à lui. Christ est ressuscité, et le croyant recevra également une nouvelle vie. L’Esprit rend vivant – cela n’est pas seulement valable ici et maintenant, mais également dans la vie ultérieure. C’est pourquoi la préoccupation du chrétien est toujours tournée vers l’avant, vers l’accomplissement de la promesse de Jésus. Semer – espérer – moissonner, un chemin qui possède un objectif.
Certes, un jugement est encore annoncé. Or, le croyant ne craint pas non plus cela. La peur du jour du Seigneur, du jugement, a été écartée. Justifié par sa foi en la Trinité divine, le croyant sert le Seigneur dans l’amour et dans la crainte de Dieu. Dans cet amour actif, toute peur a disparu. Il se situe ainsi à l’opposé des irréligieux. Ceux-ci doivent être dans la crainte, car ils ne savent pas ce qui arrivera. La peur de l’avenir ? En fait, ce n’est pas pour les chrétiens croyants. Car ils savent : L’homme sera justifié par la foi, et pas parce qu’il aura accompli des œuvres de la loi.
« Oui » et « Amen »
Le dernier dimanche du mois de novembre débutera la nouvelle année liturgique, avec le premier dimanche de l’Avent. Cette année, la période de l’Avent est placée sous la série thématique suivante : « Le temps de l’accomplissement ». Avec la naissance de Jésus s’accomplissent toutes les promesses faites jusqu’alors au sujet du Sauveur des hommes : « Car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui ; c’est pourquoi encore l’Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu. » (II Corinthiens 1 : 20). La volonté salvifique de Dieu apparaît clairement : le temps de la grâce a commencé pour tous les pécheurs. Aucune tentation, aucune attaque du malin ne peut retenir le Sauveur du monde. La victoire sur le péché et la mort lui appartient. Il nous dit « oui » – nous répondons par « Amen » !