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« Je ne boite pas, je marche sans cannes ! »

août 21, 2018

Auteur: Andreas Rother

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Ces photos ne sont pas des œuvres d’art, mais, prises sur le vif, elles racontent une histoire encourageante : Celui qui est conscient de ce qu’il possède peut faire beaucoup de choses avec peu de moyens.

Une salle de classe : les murs sont nus, leur partie basse est en briques apparentes. Non, elle ne dispose vraiment pas de grand-chose, la communauté de Ledig, située dans le Nord-ouest de l’Afrique du Sud, mais elle a un chœur bien à elle.

Les choristes sont des enfants pour la plupart d’entre eux, on compte tout au plus quelques jeunes, et tous chantent à gorge déployée. Ils n’ont pas de recueil de chants et encore moins de partitions, mais ils ont une chef de chœur. Elle brandit une feuille de papier avec un texte d’une main et dirige de l’autre.

Un cadeau lors de la visite-surprise

Le petit chœur prend plaisir à chanter. L’apôtre de district John L. Kriel ne cache pas son enthousiasme. Il sait que ce qu’il voit n’est pas une mise en scène spécialement préparée en son honneur, mais la réalité dominicale de cette communauté.

Pour tout dire, le responsable de l’Église néo-apostolique d’Afrique australe était en congé ; il avait cependant décidé de se rendre, sans s’annoncer, dans cette petite communauté de la région rurale de Rustenburg. C’est de cette manière qu’il a découvert cette petite formation chorale qui chante par cœur et, de surcroît, dans sa deuxième langue, l’anglais, au lieu du setswana qui est la langue maternelle des choristes.

Faire beaucoup de choses avec peu de moyens

Même si les chants ne sonnaient pas toujours juste, l’apôtre de district Kriel les a reçus comme autant de cadeaux, sachant qu’il n’est pas nécessaire de disposer de beaucoup de moyens pour réaliser de grandes choses, des choses étonnantes.

« Tire parti de ce que tu possèdes » : tel était le sujet de la petite conférence que l’apôtre de district sud-africain a tenue lors du rassemblement religieux « NAC Talks », à Washington, à l’occasion de la Pentecôte. Il y a non seulement retracé sa visite-surprise dans la petite communauté rurale, mais il a aussi parlé de son histoire personnelle.

De l’accident de la route …

« Pourquoi boites-tu ? » Quelle question ! Après avoir été victime d’un grave accident de la route, John Kriel avait dû apprendre à marcher avec des cannes et semblait y être condamné pour le reste de sa vie. Puis il y a eu l’opération. Il s’en est certes sorti avec une jambe plus courte que l’autre et la nécessité de porter des chaussures orthopédiques, mais il était débarrassé des cannes.

Et voilà que quelqu’un lui avait posé cette question. Sa réponse avait fusé tout de go : « Je ne boite pas, je marche sans cannes ! » Celui qui veut faire quelque chose avec les moyens dont il dispose ne doit pas s’attarder à gémir sur ce qu’il n’a pas, mais se concentrer sur ce qu’il possède effectivement.

… au semi-marathon

Après avoir fait sienne cette disposition d’esprit, l’apôtre de district s’est mis en tête de réaliser le rêve de sa vie : participer au marathon du Cap. Bon, d’accord, il n’a pas parcouru toute la distance, mais 21 kilomètres « seulement », et pas en courant, mais en marchant, mais il a atteint son objectif en dépit de tous les obstacles.

Voici le message de l’apôtre de district Kriel : Souvent, on veut remplir sa tâche dans les meilleures conditions, et on se plaint alors que l’une ou l’autre ne soit pas remplie. En revanche, si on se concentre sur ce dont on dispose, on réussit à réaliser des choses étonnamment grandes.

« Je ne boite pas, je marche sans cannes » : Cette disposition permet même de faire un semi-marathon !

août 21, 2018

Auteur: Andreas Rother

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