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Kenya : le pays, les habitants et les communautés

30 01 2025

Auteur: Peter Johanning

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La meilleure période pour visiter le Kenya est la saison sèche, de décembre à mars. L’apôtre-patriarche, qui se rendra à Nairobi début février, n’aura pourtant pas chaud. En effet, la capitale du Kenya compte parmi les capitales les plus hautes d’Afrique.

Nairobi se traduit par « rivière fraîche », ce qui est tout à fait compréhensible compte tenu de sa situation à 1700 mètres d’altitude. Cependant, le responsable international de l’Église ne vient pas en touriste, même si le Kenya est un pays magnifique, avec de nombreuses surprises : plus de 40 groupes ethniques différents y vivent, qui parlent plus de 50 langues et dialectes différents.

Les habitants y sont jeunes : les statistiques de 2023 révèlent que 37 % de la population a moins de 15 ans, tandis que les plus de 64 ans représentent 3 % de la population. Les habitants peuvent néanmoins communiquer, principalement en anglais ou en swahili. Héritage de l’époque coloniale britannique, l’anglais est l’une des deux langues officielles et largement utilisé comme langue d’enseignement scolaire. Le swahili, la langue la plus parlée en Afrique, est considérée comme une langue véhiculaire dans toute l’Afrique orientale. 

L’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider ne se rend pas pour la première fois dans ce magnifique pays. Sa visite s’adresse aux communautés de tout le champ d’activité d’apôtre de district de l’Église néo-apostolique d’Afrique orientale. Il s’agit notamment des Églises nationales d’Ouganda, de Tanzanie, du Sud-Soudan et du Kenya : toutes sont desservies sur le plan pastoral et administratif par l’apôtre de district Joseph Opemba Ekhuya – ainsi que par 35 autres apôtres. Environ 700 000 fidèles se réclament de la foi néo-apostolique.

L’Église néo-apostolique : le début est fait

L’histoire de l’Église néo-apostolique est passionnante. Elle commence dans les années 1970, lorsque quelques étudiants kényans découvrent la foi néo-apostolique en fréquentant les universités allemandes. Ils assistent à des services divins, sont baptisés et scellés. 

En 1972, l’apôtre de district hessois Gottfried Rockenfelder demande à des frères du ministère de son entourage d’emmener l’Église néo-apostolique au Kenya. Ils célèbrent les premiers services divins à Nairobi et à Kakamega. À la fin de l’année 1972, la responsabilité pour un développement missionnaire de l’Église néo-apostolique au Kenya est confiée à l’apôtre de district Michael Kraus. En parallèle, des ministres canadiens se sont implantés à Mombasa, la deuxième plus grande ville du pays. Les futurs ministres indigènes Daniel Mutinda, Jeremiah Njeru et Hezekiah Okuku sont issus de cette période de prise de contact. Ces trois frères répandent la doctrine néo-apostolique dans tout le pays.

Une croissance rapide – de nouvelles structures organisationnelles

De 1973 à 1975, l’apôtre Wilbert Vovak est le conseiller spirituel de cette encore jeune Église. Il se rend souvent dans le pays, non seulement pour y célébrer des services divins, mais aussi pour organiser des séminaires et fonder des communautés. Le paysage ecclésial néo-apostolique prend forme assez rapidement et de manière continue. En octobre 1976, par exemple, Wilbert Vovak traverse le pays lors d’un voyage pastoral de 21 jours, célèbre 71 services divins et scelle plus de 5700 fidèles.

Pour s’étendre en tant qu’Église, il faut des collaborateurs. De nouvelles communautés grandissent rapidement. L’organisation est repensée : deux grands districts ecclésiastiques sont créés : Kenya-Est avec 10 districts et Kenya-Ouest avec 11 districts. Le premier apôtre indigène est David Kariuki. En février 1978, il est ordonné dans le ministère d’apôtre par l’apôtre-patriarche Ernst Streckeisen.

1996 est également une date marquante dans l’histoire de l’Église au Kenya : l’apôtre-patriarche Richard Fehr a invité 260 apôtres du monde entier à une assemblée des apôtres à Nairobi. Le dimanche de Pentecôte a lieu le service divin de Pentecôte dans la communauté de South C – c’est la première transmission par satellite d’un service divin de Pentecôte à partir de l’Afrique.

L’Église néo-apostolique aujourd’hui

Jusqu’à ce jour, les débuts de l’ÉNA du Kenya ont donné une grande Église territoriale : 19 apôtres et 27 évêques y travaillent. Les quelque 3 500 communautés comptent plus de 420 000 membres. Depuis avril 2015, Joseph Opemba Ekhuya dirige l’Église en qualité d’apôtre de district. Comme la majorité des membres de l’Église sont des enfants et des jeunes, on peut s’attendre à ce que l’effectif se maintienne. 

Son voyage dans le pays conduira l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider à Nairobi. Il y célébrera le service divin du 2 février avec transmission par satellite dans tout le champ d’activité d’apôtre de district d’Afrique orientale. Le vendredi précédent, il célébrera un service divin à Kampala (Ouganda).


Photo: NAC East Africa

30 01 2025

Auteur: Peter Johanning

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