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La bénédiction finale : Dieu nous accompagne dans la vie

juin 20, 2016

Auteur: Peter Johanning

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À l’issue de chaque service divin, un instant solennel attend les fidèles : le prêtre bénit l’assemblée par une triple bénédiction – le Père, le Fils et le Saint-Esprit nous accompagnent sur le chemin de la vie quotidienne. Quelle promesse !

L’ordre liturgique de l‘Église néo-apostolique prévoit que le service divin soit encadré par l’invocation de la Trinité divine au début et à la fin. Au début, elle est représentée par la proclamation de la présence de la Trinité divine : « Au nom de Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. » La proclamation de la parole de Dieu peut commencer, et le prêtre prend conscience et fait prendre conscience à l’assemblée que cela se produit au nom du Très-Haut.

À la fin du service divin, il y a la garantie selon laquelle Dieu nous accompagne dans la vie, dans la vie quotidienne : « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communion du Saint-Esprit, soient avec vous tous ! » (II Corinthiens 13 : 13). Quiconque prend congé de la sorte n’a pas à douter du fait qu’il existe ou non un Dieu aimant. Cette bénédiction finale met en évidence : Dieu est ton Dieu, il est miséricordieux et il t’aime. Il t’accompagne ! Le croyant peut s’en remettre à la grâce de Dieu, il peut se sentir en sécurité dans l’amour de Dieu et peut être assuré d’être conduit par le Saint-Esprit. Il est assuré de la présence de Dieu qui le garde dans sa vie, afin qu’il puisse mener sa vie conformément à l’Évangile.

Une bénédiction avec un geste solennel

Le prêtre accomplit le geste de la bénédiction : bras levés, mains bénissantes étendues au-dessus de l’assemblée, contact visuel – un moment digne et élevé. Et, au dernier Amen de l’officiant, l’assemblée répond par son Amen. Chaque individu reconnaît l’exactitude. Le triple Amen, chanté par l’assemblée réunie, confirme cette reconnaissance : Amen – Amen – Amen, c’est ainsi !

Un genre particulier de déclaration de réconciliation pour terminer

Le discours de Paul, extrait du passage en II Corinthiens 13, n’a pas été choisi par hasard. Bien sûr, il aborde la Trinité divine, une entrée biblique importante pour la foi chrétienne. Bien sûr, cette salutation finale est appropriée pour une promesse de bénédiction. Or, un autre fait a également son importance : dans les versets précédents, l’apôtre prie l’ancienne Église d’arrêter les dissensions et les disputes entre eux. La bénédiction finale est par conséquent aussi une déclaration de réconciliation à deux points de vue : Dieu est réconcilié avec nous, et nous voulons aussi l’être entre nous ! Lorsqu’un service divin se termine ainsi, si la proclamation de la volonté divine a atteint ce stade, tout est bien. Le fidèle fait partie de la grande communion du Seigneur, il est un membre de son corps, il est un membre de son Église, et peut placer ses propres souhaits et ses idées sous la volonté du Tout-Puissant. Quiconque reçoit la grâce de Jésus peut lui-même faire preuve de miséricorde – quiconque est aimé de Dieu peut aussi aimer son prochain – quiconque marche dans la communion du Saint-Esprit sait reconnaître l’essentiel dans la vie.

La liturgie est la vénération de Dieu

La liturgie englobe le service divin dans une structure. Non seulement le contenu, mais également les formes extérieures prennent un sens. Car, finalement, il s’agit de Dieu et de son enseignement et de sa présence. Le service divin est l’expérience avancée de la communion à venir avec la Trinité divine et le centre de la vie en communauté. La liturgie organise le déroulement obligatoire du service divin, du cantique d’introduction jusqu’au cantique final. C’est pourquoi le respect de la liturgie doit être important aux yeux des ministres officiants. L’ordre du service divin doit éviter le caractère arbitraire dans le déroulement des services divins, et ainsi renforcer et faire prendre conscience de l’unité de l’Église. C’est pourquoi il est dit, entre autres, en guise de conclusion, dans l’ordre liturgique de l’Église néo-apostolique : « Les textes liturgiques sont obligatoires et ne doivent pas être modifiés dans leur formulation. »

juin 20, 2016

Auteur: Peter Johanning

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