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La Casamance, un bastion néo-apostolique au Sénégal

novembre 28, 2016

Auteur: Pascal Strobel

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La Casamance est le grenier du Sénégal. Environ 15 000 chrétiens néo-apostoliques y vivent. En février 2017, lorsque l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider visitera la ville de Sédhiou, en Casamance, ce ne sera que la seconde visite d’un chef de l’Église néo-apostolique dans le pays.

Le Sénégal : un pays particulier à l’ouest du continent africain. Environ 14 millions de personnes vivent dans cet État, dans lequel de nombreuses personnes comprennent le français, et qui fait partie de la partie francophone de l’Afrique.

C’est l’apôtre Francisco Gomis qui dirige les activités pastorales de l’Église néo-apostolique dans le pays. L’apôtre Gert Opdenplatz, de Hesse (Allemagne), assure le soutien de l’Église sur place depuis 1999. Les quelque 15.000 chrétiens néo-apostoliques se répartissent en 210 communautés et sont déjà dans l’heureuse attente de la visite à venir du président international de l’Église. La phase cruciale de préparation a commencé dès l’automne 2016 : outre de nombreux services divins, des réunions des frères du ministère autochtones, des séminaires et même l’inauguration d’une nouvelle administration ecclésiale faisaient partie du programme de visite des apôtres. Et, depuis peu, le pays possède également son propre site internet religieux.

La tolérance à l’encontre des chrétiens

La Casamance est une région au sud du Sénégal. C’est là, dans le « grenier du pays », que sont situées la plupart des communautés néo-apostoliques. Le fleuve du même nom traverse la région d’est en ouest sur 320 kilomètres pour se jeter dans l’océan Atlantique, créant ainsi les conditions idéales pour la culture de biens de consommation tels que les arachides et le coton. La Casamance est délimitée au nord par la Gambie.

Plus de 75 pour cent de la population sénégalaise est de confession musulmane. Néanmoins, le pays est laïc, la religion et l’État sont séparés. En comparaison, il règne ainsi une grande tolérance à l’égard aussi des autres croyances. En Casamance, on trouve tout de même plus de 15 pour cent de chrétiens, ce qui est dû à la répartition des différents groupes ethniques. Si, à Dakar, la capitale, vit essentiellement l’ethnie wolof – dans la métropole, l’Église néo-apostolique ne possède que deux communautés –, en Casamance, on trouve la plupart du temps les Diola et les Mandingues.

Sans cesse de nouvelles églises

Depuis les débuts, à la fin des années 1970, de nombreuses églises ont été construites. Actuellement, aussi, de nouvelles églises sont régulièrement inaugurées dans la région. Le voyage des apôtres Gomis et Opdentplatz, à l’automne 2016, les a conduits entre autres dans deux communautés, desquelles l’apôtre Gomis relate : « Nos frères et sœurs ont construit leur église entièrement par eux-mêmes et par leurs propres moyens financiers. La communauté s’est cotisée pour acquérir les matériaux, des pierres ont été cuites, et des artisans se sont chargés de la construction selon les règles de l’art. De plus, le terrain a été mis à disposition par un frère. » Et l’apôtre Opdenplatz ajoute : « Tout cela est l’expression de la grande joie issue de la foi qui règne dans la communauté. On la ressent aussi dans l’atmosphère particulière lors du service divin et dans leur esprit de communion ; malgré les sacrifices consentis pour la construction, les offrandes d’argent sont restées stables. En regardant les frères et sœurs et les frères du ministère dans ces pays, j’aime citer notre apôtre-patriarche, qui disait : « L’Œuvre de Dieu est belle : on trouve toujours quelqu’un qui fait davantage que soi-même, et dans des circonstances plus difficiles que les siennes. ». »

Wiedereröffnung der Verwaltung

Tandis que les deux apôtres visitaient de nombreuses communautés, les évêques Tounkang Mane et Pascal Strobel ont conduit des séminaires pour tenir des cérémonies funèbres avec les ministres de district du pays. Sur le site de Ziguinchor, qui abritait ces séminaires, se trouve aussi l’administration de l’Église néo-apostolique du Sénégal. Celle-ci a pu être ré-ouverte, après une rénovation qui a duré sept mois. Au cours de la cérémonie, l’histoire de l’Église dans le pays a été rappelée, et une prière a été faite avec les collaborateurs de l’administration et les ministres de district pour intercéder en faveur de la protection et de l’aide de Dieu.

novembre 28, 2016

Auteur: Pascal Strobel

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