La préparation des services divins de l’année 2017 vient de commencer, du moins pour une trentaine d’apôtres du monde entier. Ils rédigent les articles des « Pensées directrices » qui seront distribuées ensuite à près de 200 000 ministres néo-apostoliques dans le monde entier. Récemment, « l’atelier des auteurs » a constitué le point de départ de ce travail.
Les miracles de Jésus : En quoi ont-ils consisté ? Comment faut-il les interpréter ? L’atelier annuel a débuté par un stimulus théologique. Il faut dire que, pour leur collaboration rédactionnelle au mensuel de soutien à la prédication, les apôtres et apôtres de district tiennent compte du savoir accumulé au fil des siècles par des générations entières d’exégètes bibliques. Telles sont les explications fournies par l’apôtre Jürgen Loy, le Président du groupe de travail « Pensées directrices », au cours de l’interview qu’il a accordée à nac.today.
Entre année liturgique et séries thématiques
On s’attaque ensuite au calendrier thématique proprement dit. Le cadre en est fixé par l’année liturgique (ou ecclésiastique) qui commence par le temps de l’Avent, suivi de celui de Noël et des grandes fêtes religieuses que sont le vendredi saint, Pâques et la Pentecôte. Sont fixes aussi le nouvel an ainsi que les trois services divins en faveur des défunts qui, avec le dimanche d’actions de grâces et le jour de repentance et de prière, complètent l’année liturgique.
De surcroît, il y a la programmation des différentes séries thématiques (en juin dernier : « La révélation de Dieu ») avec leur alternance d’axes principaux (par exemple, dernièrement : Jésus, le pain de vie ; Jésus, la lumière du monde ; Jésus, le bon Berger). Chaque mois, il convient encore d’ajouter un service divin destiné à la jeunesse ainsi que (c’est encore relativement nouveau) un service divin en semaine consacré à la « connaissance de la Bible ».
Ateliers d’auteurs en allemand et en anglais
Déterminer les thèmes et collecter les passages bibliques ad hoc, telle était la tâche principale de l’atelier germanophone des auteurs, qui a eu lieu les 23 et 24 juin à Stuttgart. Les apôtres s’attellent à cette tâche en faisant appel à leur coeur, à leur âme et à leur intelligence, comme l’a dit récemment l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider à l’adresse de l’assemblée des apôtres de district. Tout commence par la prière : il s’agit d’implorer la nécessaire inspiration du Saint-Esprit. Suivent le travail de réflexion et, finalement, l’échange d’expériences et de sentiments.
L’atelier de cette année connaîtra une suite à Toronto (Canada), au mois de juillet. Ce sera au tour des auteurs anglophones, qui constituent un tiers de l’équipe, de faire leur part de travail. Ils ne sont pas seulement originaires d’Amérique du Nord, mais aussi d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie. L’objectif est de faire en sorte que divers cercles culturels soient associés à l’élaboration des Pensées directrices.
Le travail des auteurs
Aussitôt que l’atelier est terminé et que la série thématique a été déterminée en accord avec l’apôtre-patriarche, le véritable travail des auteurs débute : Avec les axes principaux des différents thèmes, ils se sont vu attribuer chacun deux paroles bibliques. À eux maintenant d’étudier la Bible et de trouver les informations de fond nécessaires à l’élaboration de l’article des Pensées directrices.
Pour rédiger leur article, ils recourent au Catéchisme néo-apostolique et à la littérature secondaire appropriée ainsi qu’au contexte élaboré par les services théologiques de l’Église néo-apostolique internationale, qui explique par exemple certaines réalités historiques et sociales. À la fin de chaque article des Pensées directrices, les ministres trouvent une version abrégée de ce contexte.
Le rôle déterminant de l’apôtre-patriarche
Le groupe de travail compétent étudie l’ébauche d’un article au cours d’un entretien personnel avec l’auteur. L’examen définitif est évidemment du ressort de l’apôtre-patriarche. « Il relit consciencieusement les textes, en donne un retour d’information utile et n’est pas avare non plus de conseils très concrets et pratiques », rapporte le Président du groupe de travail, l’apôtre Loy. Environ un tiers de tous les articles des Pensées directrices sont de la plume de l’apôtre-patriarche. Ils reprennent les grandes lignes de ses services divins et se fondent, pour la plupart, sur la circulaire qu’il fait parvenir chaque semaine aux apôtres dans le monde entier.
Avant d’être distribuées aux ministres de l’Église, les Pensées directrices passent encore par les étapes suivantes : comité de lecture, traduction et mise en pages. Pour les éditions allemande, anglaise et française, ces étapes sont réalisées avant tout aux Éditions Bischoff, à Francfort-sur-le-Main (Allemagne) ; pour les plus de soixante éditions en d’autres langues, elles le sont auprès des différentes Églises territoriales.
Le travail des ministres de l’Église
Il appartient ensuite aux frères du ministère sur place de se préparer en vue du service divin à l’aide de ces pensées directrices. Il faut bien comprendre – et c’est important aux yeux de l’apôtre Loy – que les articles ne sont pas des modèles de prédication, mais simplement une aide à la préparation au service divin. Compte tenu des grandes différences culturelles, les Pensées directrices sont sciemment formulées pour être utilisables à l’échelle internationale. « L’image des quatre bougies de la couronne de l’Avent n’est pas forcément parlante dans le monde entier. »
La tâche principale des ministres sur place, c’est d’être concrets et de replacer les pensées « directrices » dans la réalité que vivent les fidèles. Il ne s’agit pas, précise encore l’apôtre Loy, de traiter, comme pour le « cocher », chaque point de l’article des Pensées directrices. Ce qui est déterminant, c’est que la pensée maîtresse, le « message » de l’article constitue le fil rouge de la prédication et soit clairement perceptible par l’auditoire, afin qu’il le retienne durablement.