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La mégalopole de New York : Une patrie pour les hommes issus du monde entier

juin 22, 2017

Auteur: Peter Johanning

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New York City est connue pour sa diversité. La ville accueille les hommes en tant que porte vers le nouveau monde. La ville est devenue une patrie pour des millions de personnes issues de différentes cultures, langues, traditions et conditions.

New York City est véritablement une ville cosmopolite. Qu’est-ce que cela signifie, concrètement ? Des millions de personnes dans un espace très réduit, des centaines de nationalités, le monde en miniature. La ville qui ne dort jamais est la plus grande ville des États-Unis et son centre économique. La région métropolitaine est gigantesque : Huit millions de personnes vivent dans la ville, quelque onze millions supplémentaires vivent autour de la ville. 50 millions de personnes visitent la ville chaque année en profitant des curiosités touristiques et de son style de vie. Celui-ci, néanmoins, a un prix : NYC est l’une des villes les plus chères du monde.

Travailler au centre et vivre en banlieue

Une grande diversité se condense également au sein des communautés néo-apostoliques. Comme dans de nombreuses villes dans le monde, les terrains et l’immobilier sont pratiquement inaccessibles dans le centre. C’est pour cette raison que seuls quelques membres de l’Église vivent dans le centre de la ville. En toute logique, la plupart des communautés néo-apostoliques sont aussi situées à l’extérieur du véritable centre de la ville, notamment à Long Island.

Après quelques transferts et fusions, au cours des années passées, il subsiste encore sept communautés dans cinq quartiers de New York City et quatre communautés à Long Island. Celles-ci sont : la communauté de Chinatown, à Manhattan ; les communautés de Flushing, Astoria, Hollis et Rosedale, dans le Queens ; la communauté du Bronx et la communauté de Brooklyn, dans les quartiers du même nom, et, à Long Island, les communautés de Bethpage, Suffolk, Woodbury et Long-Island-Spanish. Elles ont chacune leur propre visage :

  • Les communautés de Chinatown, Flushing et Bethpage se composent essentiellement de frères et sœurs sinophones. À Chinatown et à Flushing, les services divins ont lieu dans des salles louées. La communauté de Chinatown soutient également la « Rescue Mission » dans la ville, une institution caritative qui prend soin des sans-abris et des personnes souffrant de la faim. La communauté est située de façon centrale et constitue un point de référence pour les visiteurs qui arrivent à New York City pour y travailler, aller à l’école ou y passer leurs vacances. Les services divins à Flushing sont célébrés principalement en chinois, avec des allocutions en anglais pour les enfants et les jeunes. La communauté de Bethpage, l’une des « communautés-phares » aux États-Unis, a été fondée en 2016. Autrefois, l’église abritait une synagogue, qui a ensuite été transformée en centre communautaire religieux. Aujourd’hui, c’est principalement l’Église néo-apostolique qui s’y retrouve, mais, en principe, l’église est aussi ouverte aux autres groupes religieux. Ici, les services divins sont célébrés en anglais et traduits simultanément en chinois.
  • En 2014, les communautés de Ridgewood et d’Astoria ont fusionné. La nouvelle église commune est en possession de l’Église depuis les années 1920. En raison de la fusion, une église plus grande était nécessaire. Un bâtiment annexe a été construit, qui a pu être inauguré il y a quelques mois. La communauté possède des racines germaniques, et, par le passé, les services divins étaient célébrés en allemand et en anglais. Au fil des ans, la communauté s’est agrandie avec des frères et sœurs hispanophones, de sorte que l’on entend aussi parfois parler espagnol au cours des services divins.
  • • La communauté du Bronx a été fondée dans les années 1950. Elle est aujourd’hui abritée dans un bâtiment en possession de l’Église depuis la fin des années 1990. À l’origine, la plupart des membres étaient d’origine germanique. Au cours du début et jusqu’au milieu des années 1980, de nombreux membres issus d’Asie du Sud-Est se sont ajoutés à la communauté. Aujourd’hui, la communauté est composée d’une douzaine de nationalités, de l’Afrique jusqu’aux Caraïbes.
  • À Brooklyn, la communauté est essentiellement anglophone. Cependant, elle abrite également des personnes issues de nombreuses nations, comme les Caribéens, les Afro-américains et quelques nouveaux émigrants d’Afrique. Jusqu’à récemment, des services divins en français étaient également proposés, ce qui a cependant changé désormais. Depuis peu, c’est le créole qui est demandé, pour les frères et sœurs originaires d’Haïti. Ces derniers se réunissent dans une salle de l’étage supérieur du bâtiment pour célébrer leur service divin.
  • Les membres de la communauté de Hollis sont originaires de Guyane et d’autres nations des Caraïbes. Ici, les services divins sont également célébrés en anglais. C’est également le cas pour les communautés de Rosedale et de Suffolk. Les membres de la communauté sont originaires de Guyane, des Caraïbes et d’Haïti. Parfois, la prédication est traduite en créole haïtien.
  • Woodbury est l’une des « communautés-phares » des États-Unis. La nouvelle église a été inaugurée en 2014. L’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a célébré un service divin dans cette communauté le 14 juin 2015. La communauté de Long-Island-Spanish utilise également l’église de Woodbury, mais elle est indépendante. Les membres hispanophones de la communauté se réunissent à l’étage supérieur de l’église et célèbrent leur service divin en espagnol.

Ces onze communautés très différentes à l’intérieur et à l’extérieur de la ville réunissent de nombreuses nations et cultures très différentes. New York City n’est pas pour rien une patrie pour les hommes issus du monde entier.

juin 22, 2017

Auteur: Peter Johanning

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