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La musique pour surmonter le confinement

juin 18, 2020

Author: Andreas Rother

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Écoutez-le

Une même foi, plusieurs chants : pour voir la diversité de la vie néo-apostolique aux quatre coins du monde, il suffit de rechercher « chorales virtuelles » sur YouTube – voici un tour d’horizon à travers le paysage musical.

Le monde isolé par le coronavirus ? Pas forcément – en tout cas, pas dans le domaine de la musique religieuse : « Magnifique ! Amitiés d’Afrique du Sud ! » ou « Merci beaucoup ! Bonjour d’Allemagne », peut-on lire entre autres commentaires sous la vidéo du cantique « Oh, arrête-toi ! », en provenance d’Indonésie, faisant de la page de commentaires un lieu de rencontre international.

Ce qui touche tant les cœurs, c’est la musique, le fait de chanter et de jouer ensemble, qui surmonte tout confinement grâce aux smartphones et à Internet. Des centaines de milliers de fidèles ont pu se rendre compte de l’effet que cela produit, à l’issue du service divin central de la Pentecôte – avec le chant « Quel ami fidèle et tendre », entonné par près de 1600 voix.

Les leaders en provenance de France et du Canada

C’était certes la plus grande chorale virtuelle de l’Église néo-apostolique internationale jusque-là, mais ce n’était de loin pas la seule. La même équipe, de France, qui a organisé ce grand événement, avait déjà fait sensation et fait prêter l’oreille avec « Je louerai l’Eternel » ; y compris une version spéciale avec un bonus enfants

Le chant « We will keep our faith alive », initié par l’Église territoriale du Canada et préparé grâce à sa propre vidéo, a récolté un nombre similaire de « J’aime ». 258 voix du monde entier ont participé au projet, y compris celle de l’apôtre de district, qui dit doucement « bye, bye » dans le générique de fin.

Des hymnes connus et des chants nouveaux

Parmi les chants préférés, on compte bien sûr les classiques typiques du répertoire néo-apostolique : par exemple « Wie der Hirsch schreit » (« Comme une biche soupire… », d’après Psaume 42, non traduit en français, NdT), que l’on a pu entendre en provenance d’Afrique du Sud ainsi que d’Indonésie ; ou encore « Le Père est lui-même mon guide et berger », d’Allemagne occidentale, qui avait vu le jour dès le mois de mars, comptant ainsi parmi les toutes premières vidéos de chorale virtuelle.

Il ne faut pas manquer de citer le chant « L’Éternel est mon Dieu », chanté entre autres par le chœur de projet « Mut zur Orgel » (littér. : le courage de jouer de l’orgue, NdT) et joué par l’Orchestre symphonique de jeunesse de l’Église territoriale d’Amérique du Sud. Ces deux chaînes YouTube sont d’ailleurs très actives et proposent de nouveaux morceaux presque toutes les semaines.

Dans le répertoire, on trouve cependant aussi des œuvres toutes nouvelles telles que « Here I Am », le chant phare des Journées internationales de la Jeunesse 2019, dans la version interprétée à Bali avec des angklungs.

Toutes les catégories d’âge et toutes les voix

Ce ne sont pas seulement les chœurs mixtes habituels qui se mettent en scène. On trouve également de purs chœurs d’hommes, notamment avec le chant « Bapa, kumohon » (littér. : « Père, ô mon Père », NdT), interprété par les frères du ministère des districts de Java-Est et Bali. C’est également de cette région qu’est issu le chœur d’enfants qui a interprété « Au cœur brille la lumière », qui est arrivé jusqu’à la veillée virtuelle de la Pentecôte pour enfants présentée par l’Eglise territoriale d’Allemagne occidentale.

Parmi les chœurs de jeunesse, les œuvres de Jeremy Dawson, sont particulièrement appréciées ; c’est un jeune compositeur néo-apostolique de 36 ans originaire de Londres. On peut entendre ses œuvres dans toutes les parties de l’Allemagne : notamment avec « With You I Can », « How Suddenly », « In Him I have a friend » ou « We Shall Be Glad ».

Ce ne sont cependant que quelques gouttes issues de la mer des nombreuses mélodies. Néanmoins, il ne faudrait pas manquer de voir aussi les vidéos « Chantez, priez, célébrez le Seigneur », interprété par le chœur de Bruxelles, et « Ins Wasser fällt ein Stein » (littér. : « Une pierre tombe dans l’eau », NdT), interprété par le chœur de Leipzig. Le dernier mot revient à la petite communauté de Malang, en Indonésie, et son auto-description sur YouTube : « Nous ne sommes certes pas nombreux, mais notre foi est plus grande qu’une montagne. »

juin 18, 2020

Author: Andreas Rother

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