Couleur du site web:

world.today

La nourriture, synonyme de paix

août 19, 2017

Auteur: Peter Johanning

Imprimer
Écouter

Aujourd’hui encore, le soleil se lève, comme chaque jour. Beaucoup d’êtres humains prennent leur petit déjeuner, beaucoup d’autres n’en prennent pas. Pourtant, il ne faudrait pas grand’chose pour assister autrui en période de détresse et de misère. C’est aujourd’hui la journée mondiale de l’aide humanitaire.

C’est en 2008 que les Nations Unies ont promulgué cette journée internationale. Voilà bien longtemps qu’à vrai dire le sort de l’humanité devrait s’être amélioré. Pour cela, il faudrait que la répartition des biens et richesses soit meilleure, la soif de paix plus grande et la cupidité d’une minorité plus réduite. Il y a aussi les catastrophes naturelles et les grands malheurs qui ne cessent de frapper les habitants de la planète.

Une partie de l’humanité continue ainsi d’avoir besoin d’une aide matérielle et d’une assistance humanitaire. L’ONU estime à cent millions le nombre de personnes qui sont dépendantes d’une aide d’urgence rapide. Certes, l’aide humanitaire n’est pas uen aide au développement, mais c’est une aide rapide en cas d’urgence. C’est l’être humain qui est au centre de cette démarche.

Des denrées alimentaires pour le Soudan du Sud

« Action contre la faim » est le nom d’un programme mené conjointement par la Missionswerk d’Allemagne méridionale et NAK-karitativ, l’organisation d’aide de quelques autres Églises territoriales d’Allemagne. L’objectif est de fournir une aide alimentaire pour le Soudan du Sud.

Là-bas ainsi que dans les régions africaines limitrophes règne une famine tout à fait inédite dans le monde. Des centaines de milliers de personnes, dont énormément d’enfants, en sont les victimes. NAK-karitativ rapporte qu’en mai 2017 559 familles ont une fois de plus été ravitaillées en nourriture, soit plus de deux mille personnes. Chaque famille a reçu 10 kg de farine de maïs, 5 kg de haricots et 1,5 litres d’huile par membre du foyer. Cette ration suffit à nourrir les familles pendant au moins un mois, est-il précisé.

Même si la distribution de cette aide d’urgence n’évite pas durablement les goulots d’étranglement de l’approvisionnement, elle permet cependant aux familles de retrouver quelques forces pour un certain laps de temps. Pour les enfants, manger, c’est être en paix. « L’enfant dont on prend soin et qui mange à sa faim peut à nouveau jouer avec les autres enfants » :tels sont les propos qu’on prête à l’apôtre Morris, du Soudan du Sud.

Des conteneurs pour le Surinam

Deux conteneurs de 40 pieds, remplis d’aide humanitaire d’urgence, sont en route vers le Surinam. L’institution Stichting Corantijn de l’Église néo-apostolique des Pays-Bas souhaiterait en remplir un autre encore. Les seuls frais de transport s’élèvent cependant à 4 400 euros. Le Surinam, plus petit État d’Amérique du Sud, a besoin de soutien : on y trouve beaucoup d’illettrés, on y meurt du VIH-SIDA, l’inflation y est galopante et le chômage généralisé. Les salaires y sont bas, l’insécurité grande et l’accès à l’instruction très faible. En matière d’aide, on peut y faire beaucoup avec peu de moyens.

L’aide aux migrants en Europe

Certains pays d’Europe ont aussi besoin d’aide humanitaire. Par le biais de son organisation d’aide NAK-karitativ, l’Église soutient la mise à disposition de locaux pour les migrants en Grèce. Une telle « Mosaico House » vient d’être ouverte récemment. Des réfugiés particulièrement démunis, par exemple des femmes seules avec leurs enfants, y trouvent un abri digne et une aide ciblée. La plupart des quelque 60 000 réfugiés arrivés en Grèce avant ou après la fermeture de la route des Balkans y vit toujours dans des abris de fortune. En fonction de leur emplacement, il s’agit de campements, d’anciens bâtiments militaires ou de conteneurs.

Elles sont à l’oeuvre un peu partout

C’était là une simple vue d’ensemble des activités de l’Église néo-apostolique. Parmi ses organisations d’aide, il y a :

Humanité, solidarité, charité

L’aide humanitaire est à destination de l’être humain. Cette journée de commémoration nous renvoie à notre humanité, à la solidarité avec les plus faibles et à la charité chrétienne pour tous. Elle rappelle aussi les nombreuses victimes. Et elle rappelle qu’il y a de nombreux intervenants qui s’engagent et travaillent à l’amélioration du sort de leurs prochains.

Photo: Thomas Mukoya / Reuters

août 19, 2017

Auteur: Peter Johanning

Imprimer