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La performance d’une équipe : Les premières Journées de la Jeunesse au Sénégal

avril 7, 2015

Auteur: Gert Opdenplatz

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Trpis apôtres, trois langues : Les premières Journées de la Jeunesse au Sénégal n’ont pas seulement constitué un grand défi pour leurs organisateurs ; la confirmation en a été un autre : la réussite est due au seul travail d’équipe. L’apôtre en charge du pays en a rendu compte à nac.today.

Après d’intenses préparatifs réalisés par une équipe de jeunes de la Casamance et de Dakar, la capitale du Sénégal, les premières Journées de la Jeunesse ont eu lieu dans ce pays du vendredi 27 au dimanche 29 mars 2015. C’est la ville de Sedhiou qui a été choisie à dessein pour les accueillir, car les autorités locales ont aidé l’Église néo-apostolique en de multiples occasions, notamment en mettant gratuitement à sa disposition un terrain pour construire une église.

Nos jeunes frères et soeurs ont bénéficié du soutien de l’apôtre Francisco Gomis, des évêques sénégalais Bidane et Mané ainsi que d’un cercle d’autres frères du ministère et de quelques soeurs. Les problèmes de logistique étaient difficiles à résoudre : il fallait trouver des endroits où dormir pour quelque deux mille jeunes gens, assurer leur approvisionnement en nourriture pour trois jours et proposer un programme général approprié à cette rencontre.

Le maire musulman et le préfet chrétien étaient au nombre des invités

Ont pris part à la cérémonie d’ouverture, et le maire musulman de Sedhiou et le préfet chrétien. Leur présence marque la réussite du dialogue interreligieux au Sénégal. Par tradition, des fidèles et des dignitaires musulmans prennent part à certains services divins exceptionnels de l’Église néo-apostolique.

2200 fidèles et invités ont assisté au service divin célébré par l’apôtre Gert Opdenplatz, avec le concours des apôtres Gomis (Sénégal) et Traoré (Mali), de l’évêque M’Bana Nyassi (Gambie) et d’un jeune prêtre. Parmi les jeunes, il y avait aussi ceux de Nouackchott, la capitale de la Mauritanie. Avec leur évangéliste de district, ils ont parcouru, aller-retour, plus de 3000 kilomètres en taxi-brousse.

Où trouverai-je Jésus ? – Le maître est ici !

Les jeunes ont passé la journée du samedi à cultiver et à resserrer les liens de la communion fraternelle entre eux et avec leurs dispensateurs de bénédiction. Un concert a eu lieu en soirée, qui s’est prolongé jusque tard dans la nuit. Les jeunes frères et soeurs ont présenté des chants traditionnels et des danses de leurs régions respectives. Malgré la fin tardive de la manifestation, le service divin a commencé à l’heure le lendemain matin.

La prédication a été traduite à l’autel, du français en kriol et en balante. les nombreuses manifestations qui ont émaillé la rencontre avaient toutes pour devise : « Où trouverai-je Jésus ? »Elle concordait parfaitement avec la parole biblique : « Le maître est ici, et il te demande »(Jean 11 : 28). L’appel de Jésus à le suivre et à travailler avec lui, cette exhortation personnelle et individuelle à prendre fait et cause pour Jésus et à s’engager activement pour l’Église, à oeuvrer avec amour : tel était le message central véhiculé par ce service divin.

Un travail d’équipe apostolique lors de la confirmation

Les temps forts ont été la dispensation de la bénédiction de la confirmation à 128 confirmands, la célébration de la sainte cène et l’admission à la retraite, par mission de l’apôtre de district Bernd koberstein et de l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider, de l’évêque Oumar Diarra (Mali), après plus de vingt années d’exercice épiscopal. Responsable de 126 communautés, l’évêque avait rempli son mandat ministériel dans une humilité exemplaire. En 2013, il avait été victime d’un accident de moto. Les médecins n’ont guère réussi à soulager l’évêque des graves séquellesqu’il en a gardées.

En raison de la diversité des langues, le déroulement de la confirmation a constitué un vrai défi : Il fallait dispenser la bénédiction aux confirmands en leur imposant les mains et, en même temps, faire en sorte que tous les confirmands et l’assemblée comprennent les paroles prononcées. Les trois apôtres ont opté pour la solution suivante : l’apôtre Opdenplatz prononçait les paroles de bénédiction depuis l’autel, tandis que les apôtres Gomis et Traoré parcouraient les rangs des confirmands en leur imposant les mains dans un saint recueillement.

le service divin s’est acehvé aux accents de chants du répertoire néo-apostolique, interprétés avec beaucoup de sentiment. Par la suite, plusieurs groupes de musciens ont présenté sponatnément des chants et des danses de leurs répertoires autochtones. La rencontre, réussie, s’est achevée dans une ambiance joyeuse.

avril 7, 2015

Auteur: Gert Opdenplatz

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