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La question de l’existence de Dieu dans la souffrance et la détresse

avril 24, 2019

Author: Andreas Rother

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Écoutez-le

Où est donc Dieu maintenant ? C’est la question que se pose plus d’un dans son malheur. Comment peut-on aider ces personnes ? En tout cas, pas avec les mauvaises réponses. L’apôtre-patriarche nous propose une alternative issue de l’un de ses services divins.

« L’Éternel est proche de ceux qui l’appellent, de tous ceux qui sont sincère lorsqu’ils font appel à lui. Il accomplit les désirs de tous ceux qui le révèrent, il entend leur cri et il les délivre. » – C’est de cette parole biblique en Psaumes 145 : 18-19 qu’il était question le 3 mars 2019 à Bujumbura (Burundi).

Que ce soit dans ce monde ou dans l’au-delà : pour de nombreuses personnes, il n’est pas facile de croire en Jésus-Christ, s’est exprimé l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider. En entendant : « L’Éternel est près de ceux qui prient », ils pourraient rétorquer : « Ce n’est pas vrai : j’étais dans une grande détresse, et Dieu ne m’a pas aidé. » Ou encore : « Regarde un peu ce qui se passe sur terre : où est Dieu ? »

Des réponses qui entraînent des questions

De telles questions amènent souvent des réponses qui ne sont pas forcément très utiles, a expliqué l’apôtre-patriarche.

« Si maintenant je décris Dieu comme quelqu’un qui punit le pécheur, j’ai tort. » Car : « Il y a des gens qui se conduisent très très mal dans leur vie, et ils vivent de mieux en mieux. »

Une autre explication est : La souffrance n’est pas l’œuvre de Dieu, mais la conséquence de mauvaises décisions prises par les humaines. Toutefois : « Quand un volcan explose, ce n’est pas la faute de la méchanceté des hommes. Quand il y a un tremblement de terre, les hommes n’y sont pour rien. »

Parfois, les gens disent : « Oui, mais Dieu te plonge dans le malheur pour que tu puisses te rapprocher de lui. » Cependant : « Il y a beaucoup de pays où les gens ne croient pas en Dieu, et quand ils ont un malheur, ça ne les rapproche pas de Dieu, ça les éloigne encore plus. »

Seule une partie est reconnaissable à la fois

Le président de l’Église a comparé de telles réponses à l’histoire des cinq aveugles qui tâtent un éléphant. L’un reconnaît dans le corps un mur, un autre reconnaît dans la jambe une colonne, un autre dans la trompe un serpent, un autre dans la défense un javelot, et le dernier dans la queue une corde. « Chacun a décrit l’éléphant comme lui en a fait l’expérience, et chacun avait raison. » En attendant : « Parce qu’ils n’ont senti qu’une toute petite partie de l’éléphant, ils ne pouvaient pas avoir une image d’ensemble. »

« C’est un bel exemple pour notre relation à Dieu », s’est exprimé l’apôtre-patriarche. « Chacun a son idée de Dieu, qui est certainement justifiée, mais elle est toujours incomplète. » Car l’homme est bien trop petit pour comprendre Dieu dans sa grandeur et dans sa gloire. « C’est pour cela que nous nous approchons avec un saint respect de Dieu, sachant qu’il est plus grand que nous. Nous ne pouvons pas comprendre ce qu’il fait, mais nous lui faisons confiance. »

Ne pas expliquer, mais montrer l’exemple

« Nous ne pouvons pas expliquer la détresse et le malheur des hommes ici-bas et dans l’autre monde », a mis en évidence l’apôtre-patriarche Schneider. La seule chose que l’on puisse dire, c’est : « Écoute, je sais une chose : je sais que Dieu t’aime, je sais qu’il veut que tu sois pour toujours avec lui dans son royaume. » Et : « Nous pouvons dire aux hommes que nous sommes persuadés que dans le royaume des cieux, ce sera si grand, si beau, si merveilleux, que tous les malheurs seront oubliés. »

Or, il ne suffit pas d’en parler. Il importe de montrer également notre conviction dans notre propre vie. « Nous prouvons que la communion avec Dieu est quelque chose de bon, si nous assistons régulièrement au service divin. Nous prouvons la grandeur de la communion de Dieu en recherchant toujours la communion avec Dieu dans la prière. Et nous témoignons notre amour pour notre prochain en demandant à Dieu : Donne-leur le même trésor que tu nous as donné. »

En conclusion : « Voilà comment nous pouvons apporter le témoignage ici-bas et dans l’autre monde, par notre comportement. C’est cela, notre mission. »

avril 24, 2019

Author: Andreas Rother

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