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La République Démocratique du Congo, un pays de rêves

août 10, 2017

Auteur: Peter Johanning

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Vous êtes-vous déjà rendu en RD du Congo ? « Je n’aurais jamais imaginé que ce pays tellement secoué par les troubles politiques pourrait exercer une telle fascination sur moi. » Voici le journal de voyage du porte-parole de l’Église, Peter Johanning, en trois parties.

Francfort/Main (Allemagne), 21 heures 30, mercredi 13 juillet 2017 : L’Airbus décolle en direction de Johannesburg (Afrique du Sud). À mes côtés se trouve l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider. Il est de bonne humeur et se réjouit de retrouver la RD Congo. Je lui pose la question : « Qu’est-ce que le Congo a de si particulier ? ». « Ce sont les gens », répond-il immédiatement, et, durant mon séjour, je comprendrai ce qu’il a voulu dire..

L’apôtre-patriarche Schneider était lui-même apôtre de district en RD Congo pendant de nombreuses années. L’Église néo-apostolique y compte deux districts distincts – la partie occidentale, la RD Congo-Ouest, dirigée par l’apôtre de district Michael Deppner, et la partie au Sud-Est, dirigée par l’apôtre de district Tshitshi Tshisekedi. Ce sont deux gigantesques territoires, et, en ce qui concerne l’Église néo-apostolique, les Églises territoriales de RD Congo-Ouest et de RD Congo-Sud-Est font partie, avec la Zambie, des régions qui comportent le plus grand nombre de membres.

Jeudi : Bienvenue à Lubumbashi

6 heures, le lendemain matin : Johannesburg (Afrique du Sud). Nous sommes à l’aéroport où nous effectuerons le changement vers Lubumbashi. Nous n’y faisons qu’une courte escale, néanmoins suffisante pour se raser et se rafraîchir. Le départ s’effectue avec un léger retard, Lubumbashi nous attend. Un petit jet Canadair nous y emmène, il nous faudra deux heures et demie.

Lubumbashi est la deuxième plus grande ville de République Démocratique du Congo, elle compte environ 1,6 millions d’habitants. Elle est le centre de l’exploitation du cuivre dans le pays : moderne et sobre en certains endroits, pauvre et pleine d’espoir en d’autres endroits. Je ne comprends pas cette ville. Le trajet qui nous conduit de l’aéroport à l’hôtel ne suffit pas pour y parvenir. Des routes sales, de petites cabanes en bois et en tôle ondulée, de nombreuses personnes dans les rues – la ville grouille et s’enveloppe dans un mur de brouillard poussiéreux composé de sable et de poussière de cuivre.

Je crois cependant que Lubumbashi va se faire belle. Elle possède déjà sa propre université, quelques rares hôtels y possèdent une filiale et des sociétés étrangères s’installent également dans le pays. L’avenir frappe à la porte de la ville.

Les premières inspirations à l’aéroport font déjà du bien. Notre hôte, l’apôtre de district Tshitshi Tshisekedi, est venu en personne. Bien sûr, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider n’est pas seulement un VIP pour lui, une personnalité importante. Il a enregistré la visite du Président de l’Église auprès du gouvernement. C’est une formalité obligatoire. Deux motards de la police ont été dépêchés pour nous escorter jusqu’à notre hôtel. Ce qui est une bonne chose, car sinon, le voyage à travers les rues agitées aurait duré plusieurs heures. L’hospitalité est extraordinaire, les gens sourient, il règne une ambiance joyeuse, confiante et fraternelle.

Des chants à l’hôtel

Le même soir, une surprise nous attend. L’apôtre de district a organisé une fête d’un genre particulier : dans la cour intérieure d’un hôtel situé dans la ville se trouvent tous les apôtres et évêques du pays avec leurs épouses, et ils sont nombreux ! Une chorale interprète des chants bouleversants et fascinants, ce sont avant tout des chants traditionnels. Je suis ravi !

Que disait déjà l’apôtre-patriarche ? Les habitants sont la particularité du Congo. Oh combien c’est vrai ! Évidemment, l’invité tant attendu de France prononce quelques paroles en français, que presque tous comprennent ici. Et, naturellement, il présente aussi ses compagnons de voyage, les apôtres de district Michael Deppner, de RD Congo-Ouest, et John Kriel, d’Afrique du Sud. La chorale chante d’une voix forte, sûre et dynamique. Les clients de l’hôtel qui ne sont pas néo-apostoliques, et qui se demandent sans doute ce que représente cette rencontre particulière, sont devant leur porte et tendent l’oreille.

Demain, dans la seconde partie du journal de voyage : Jamais encore, tant d’enfants se sont réunis, jamais un tel service divin n’a encore été retransmis au niveau national par la télévision, et jamais l’apôtre-patriarche n’était encore présent pour une telle occasion – quelques scènes extraites d’un service divin pour enfants très particulier.

août 10, 2017

Auteur: Peter Johanning

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