« Il est temps de faire le bien ! » – C’est avec cette devise que l’Église néo-apostolique aborde l’année 2025. L’apôtre-patriarche en parle en détail dans son allocution du Nouvel An qui vient d’être tournée – en voici un aperçu avec la co-star.
Vieux rose ou orange ? Les avis divergent à ce sujet. Ce qui est sûr, c’est que c’est sa meilleure cravate qui a été recommandée à Jean-Luc Schneider pour ce rendez-vous. Et le cameraman, Kevin, sait aussi exactement où il a vu la cravate pour la dernière fois de manière consciente : à Dessau, en Allemagne, lors du tournage de la deuxième grande vidéo explicative en matière de définition du ministère.
Le tournage a lieu cette fois-ci à Zurich, en Suisse – ou plutôt, une fois de plus. En effet, à chaque fois que l’équipe de la région entre Munich et Francfort s’installe dans la Überlandstraße, les collaborateurs de l’administration de l’Église savent que la fin de l’année approche et qu’il est temps de se concentrer sur la nouvelle année.
La maîtrise des langues : trois plus une
La cravate peut se balancer en toute décontraction. Légèrement penché en avant, l’apôtre-patriarche est assis à son bureau et relit les manuscrits des allocutions. Ici et là, il change encore un mot. Car il sait exactement ce qu’il veut dire.
Il s’exprimera en français, en allemand et en anglais. Il a grandi avec la première. Avec la seconde, il a réussi à obtenir une place dans le journal quotidien lors de concours scolaires. Et c’est à la dernière qu’il s’est attaqué lors d’un cours intensif lorsqu’il a été nommé apôtre-patriarche adjoint. Car l’anglais, selon son credo, est la langue de l’Église.
L’espagnol – la quatrième langue dans laquelle l’allocution du Nouvel An est produite – ne fait pas partie du répertoire du responsable international de l’Église. Pourtant, il voyage avec quatre langues. En effet, l’alsacien est aussi sa langue maternelle.
Il est entraîné : allocution, dixième
La caméra tourne. Dernière vérification : la cravate est-elle bien mise ? En effet, cette bande de tissu a l’habitude de se promener sur la poitrine et le ventre lorsqu’on parle aussi avec les mains et les bras. Et sur la vidéo, cela peut donner l’impression d’un sautillement. D’autant plus que cette année, l’apôtre-patriarche se montre exceptionnellement détendu.
C’est sans doute aussi dû à l’expérience : car il s’agit déjà de sa dixième allocution du Nouvel An. C’est aussi en conséquence que tout roule sur le plan technique. L’équipement a été fourni par l’Église néo-apostolique de Suisse. Le service de communication de l’Église néo-apostolique internationale se charge de l’enregistrement, du montage vidéo et de la publication.
Record battu : moins de deux heures
1 heure et 45 minutes : l’apôtre-patriarche a encore battu son record de l’année précédente. Trois langues avec deux ou trois prises chacune – les vidéos sont maintenant dans la boîte. Le monteur vidéo peut désormais se mettre au travail.
Pour le responsable de l’Église, la journée de travail commence réellement maintenant. Le premier parapheur est posé sur le bureau à peine les caméras éteintes. Ensuite, les réunions s’enchaînent.
D’ailleurs : la cravate était effectivement orange. C’est du moins la couleur des ornements sur le fond argenté. Avec l’éloignement, cela se mélange pour former une teinte vieux rose irisée. Au final, tout le monde avait raison – un peu, en quelque sorte.