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L’apôtre-patriarche à Lausanne (Suisse)

octobre 8, 2016

Auteur: Peter Johanning

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Lausanne : une grande ville pittoresque en Suisse romande, à l’ouest du pays, située sur les rives du lac Léman, entourée par le Massif du Jura, qui garantissent un climat tempéré – une excellente destination de voyage pour l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider, qui y célébrera un service divin avec la communauté locale dimanche prochain.

Sont invités les communautés de Suisse romande, qui constitue la partie francophone de la Suisse. Ici, dans le canton de Vaud, on trouve un historique religieux intéressant. Le canton de Vaud, ayant pour capitale Lausanne, appartenait encore presque exclusivement à l’Église réformée jusqu’au milieu du XIXe siècle. Concernant les questions religieuses, une grande importance était donnée à l’indépendance. Car la ville de Genève, à 60 kilomètres de là, a été pendant longtemps le haut lieu de l’Église réformée. Jean Calvin l’avait sillonnée et avait repris à son compte et développé la théologie réformée de son prédécesseur Zwingli. Tous deux ont laissé leur trace dans le cours de l’Histoire. Ce n’est que dans les années 1870 que la liberté religieuse a été inscrite dans la Constitution suisse. Des communautés religieuses plus petites ont ainsi pu se développer, notamment l’Église néo-apostolique. Aujourd’hui, le siège de l’Église néo-apostolique internationale est situé en Suisse. Les bureaux de l’apôtre-patriarche en fonction, qui est le primat de l’Église, se trouvent à Zurich.

Premiers débuts au niveau national et international

C’est également à Zurich que commence l’histoire néo-apostolique en Suisse. La première communauté est fondée à Hottingen à la Pentecôte de l’année 1895. L’apôtre-patriarche de l’époque, Friedrich Krebs, fait spécialement le voyage pour cette occasion. D’autres communautés sont créées au cours des années suivantes : Saint-Gall, Bâle et Zofingen, puis, plus tard, Winterthur, Schaffhouse et Berne. La croissance de l’Église néo-apostolique au cours de ces premières années est constante et nationale. Depuis 1970, le nombre des membres en Suisse reste assez stable avec environ 35 000 fidèles pour 160 communautés.

Friedrich Bock et August Hölzel étaient les pionniers des premières années – de jeunes chrétiens convaincus, originaires du nord-est de l’Allemagne, qui ont trouvé à Zurich une nouvelle patrie. Tous deux sont plus tard devenus des apôtres de district en Suisse. Avec leurs successeurs, ils ont contribué à ce que la doctrine néo-apostolique soit aussi répandue en Alsace, en Italie et en Autriche, plus tard aussi en République Tchèque, en Hongrie et en Espagne. De nos jours, la liste des Églises territoriales desservies par l’Église en Suisse est longue. La direction administrative et pastorale en Andorre, en Bulgarie, à Gibraltar, en Italie, en Croatie, à Cuba, en Moldavie, en Autriche, en Roumanie, en Slovaquie, en Slovénie, en Espagne, en République Tchèque et en Hongrie dépend de Zurich.

Au programme

Armin Studer est également né à Zurich. Plus tard, il a néanmoins choisi sa patrie d’adoption au bord du lac Léman. Il a été l’apôtre de district de la Suisse entre 1998 et 2008. Il s’est marié en 1966, et c’est pourquoi il y aura aussi des fêtes supplémentaires lors du service divin dominical : deux noces d’or ! Les deux couples Armin et Eliane Studer ainsi que Bernard et Charlette Meier recevront la bénédiction à l’occasion de leurs noces d’or.

Aujourd’hui, samedi après-midi, est organisé un concert en l’église de Montreux pour les invités. L’église a été construite en 1875 sur ordre de l’Ecclesiological Society. L’Église néo-apostolique l’a acquise 100 ans plus tard. Entre-temps, la maison de Dieu a été entièrement rénovée et adaptée aux besoins actuels.

Photo: Samuel Borges – Fotolia

octobre 8, 2016

Auteur: Peter Johanning

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