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Le chœur des enfants du Cap en mission sauvetage

janvier 10, 2015

Author: Andreas Rother

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De retour chez eux, en Afrique du Sud, les 120 jeunes choristes du NAC Children Choir du Cap ont beaucoup de choses à raconter au sujet de leur tour de chant de onze jours en Allemagne. Ils livrent aussi leurs impressions sur nac.today.

Âgés de 8 à 14 ans, les enfants étaient venus accomplir une mission spéciale : « Nous allons sauver des vies », nous explique Shannon (13 ans). Au moyen de leurs concerts, ils collecteront des fonds pour le Red Cross War Memorial Hospital du Cap, ajoute Jennifer (11 ans). « C’est une bonne chose que de chanter en l’honneur du Seigneur et, en même temps, de le faire pour une bonne cause », dit encore Lynzee (11 ans).

L’initiative de cette action a été prise par la Direction de l’Église territoriale du Cap, explique Christiane Kummer, la porte-parole de l’association Kids4Afrika-GmbH, organisatrice des concerts. L’Église néo-apostolique a déjà tant fait pour cette clinique spécialisée dans les soins aux enfants, unique en Afrique australe, qu’une salle de soins y a été baptisée à son nom. Cette fois-ci, il s’agissait d’agrandir et d’étoffer le service des soins intensifs, dont les 22 lits sont bien insuffisants. Les dépenses courantes sont certes financées par l’État, mais les investissements doivent l’être au moyen de dons uniquement. L’Église néo-apostolique a donc répondu présente.

À la mi-décembre, nos jeunes choristes prennent l’avion à destination de l’Allemagne. À Francfort, ils montent à bord d’un autocar qui les conduit à l’auberge de jeunesse de Limburg. « Il y a des arbres partout », s’étonne Kirstin (12 ans). Par ailleurs, on était aussi surpris des choses qu’on voyait ou, en l’occurrence, de celles que l’on n’entendait pas : « C’est propre partout, il n’y a pas de saletés dans les rues », constate Jenna (12 ans). « Tout semble si calme, contrairement au Cap où on entend seulement le bruit des voitures et des taxis », dit Tamika (12 ans).

Des dizaines de bénévoles et de sponsors veillent au bien-être des visiteurs. Il n’est pas rare non plus que des parents d’accueil proposent des entreprises communes aux visiteurs. « Les Allemands sont très gentils, ils sont aux petits soins pour nous », dit Mikyle (11 ans), et elle n’est pas la seule à le dire.

Le programme annexe suscite l’enthousiasme général : Pour Lorenthea (12 ans), le temps fort est sans conteste le passage à la boulangerie où les 120 enfants sont invités à faire de petits gâteaux. Quant au top du top, c’est, de l’aveu de tous, la rencontre avec les basketteurs de l’équipe des Skyliners, de Francfort. « C’était grandiose de jouer avec ces pros… grandiose avec un G majuscule ! »

L’essentiel, c’est bien évidemment la musique. Pendant toute une année, les enfants ont répété tous les week-ends en vue de ces concerts ; certains ont même participé à un camp de vacances d’une semaine. Lors des concerts, les invités sud-africains ne sont pas les seuls à se trouver sous les feux de la rampe. Des centaines d’enfants allemands ont eux aussi répété depuis 2012, si bien qu’en coulisse on assiste à un « rapprochement des peuples » immédiat sous forme de bavardages, de rires et de pratique de jeux électroniques. Cet aspect revêt aussi une grande importance pour Shannon, « parce que je rencontre mes amis allemands. »

La tournée comprend quatre concerts, lors desquels sont interprétés des chants sud-africains traditionnels ainsi que des noëls anglais et allemands classiques. Sarrebruck est le premier des concerts, le « préchauffage », dit Christiane Kummer, la porte-parole ; Strasbourg est celui qui a été le plus chargé en émotion et Cassel le plus solennel. Quant à celui de Francfort, c’est le grand finale qui voit 600 enfants d’Afrique du Sud et d’Allemagne monter sur scène. Jusqu’à présent, les entrées aux concerts et les dons ont permis de récolter 80 000 euros.

Nos petits Sud-Africains vont bien évidemment aussi aux services divins, où ils font leurs propres observations : « Par rapport au Cap, quelques églises sont très petites et les maisons d’habitation très grandes », a constaté Tamika. Aiden (11 ans) remarque, quant à lui : « En Allemagne, le service divin commence plus tard. »

C’est la sécurité publique qui impressionne le plus nos jeunes visiteurs : « Il ne semble guère y avoir de criminalité, ici », dit Shannon. Il n’y a que la météo qui ne remporte pas les suffrages : le temps est pluvieux et froid. Seule Lynzee y trouve son compte : « Moi, je n’aime pas l’été. » Jennifer avait, quant à elle, espéré voir la neige. Elle n’est hélas tombée qu’après Noël, lorsque les enfants étaient de nouveaux rentrés chez eux.

« Je n’oublierai plus jamais cette merveilleuse expérience », conclut Lynzee. Quant à Aiden, il espère : « Si l’occasion s’en présente, je reviendrai volontiers. »

janvier 10, 2015

Author: Andreas Rother

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