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Le gaspillage est injuste, la pollution est un crime

mars 22, 2016

Auteur: Peter Johanning

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La journée mondiale de l’eau – cela ne veut pas dire grand-chose pour les habitants des pays industrialisés. Ils disposent de suffisamment d’eau, pour le moment ! D’autres personnes rêvent d’ouvrir un jour un robinet d’eau et de pouvoir simplement boire de l’eau. nac.today a jeté un regard sur un monde divisé en deux :

Le 22 mars est la journée mondiale de l’eau. Depuis 1993, l’UNESCO rappelle à quel point l’eau est importante pour l’humanité. L’eau, c’est la vie – sans eau, l’homme meurt. L’accès à l’eau est un droit de l’homme, ancré dans la charte des droits de l’homme. La réalité est toute autre. De nombreux pays du monde sont touchés par une pénurie d’eau.

Les habitants des pays industrialisés utilisent souvent l’eau de manière inconsidérée ! Le robinet d’eau incite à gaspiller, le bain ou la douche consomment de l’eau potable, les sources d’eau minérales sont mélangées à de la soude pour être vendues à un prix élevé, et ainsi de suite. L’eau est polluée, intoxiquée, jetée sans y prêter attention. Ici, les gens se plaignent de la pluie – là-bas, ils souffrent de la sécheresse.

L’eau potable est un droit de l’homme

Des estimations sérieuses évaluent à environ 900 millions le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable. Les maladies qui en découlent tuent davantage d’enfants que la malaria, les la rougeole et le sida réunis. La diarrhée est en tête de liste des maux.

Les enfants malades manquent plus de 400 millions de jours d’école en raison de ce problème. Ils ratent ainsi aussi l’occasion d’une formation, d’un moyen de sortir de la pauvreté. Le nombre croissant de la population mondiale, avec la formation croissante de bidonvilles, accentue encore le problème. Les enfants des bidonvilles ne profitent pas des conseils médicaux dont bénéficient les pays riches. On y recommande, pour chaque adulte, de boire au moins 1,5 litres par jour, et davantage lors de la pratique d’un sport ou en cas de fortes chaleurs.

Le cerveau étant constitué à environ 85 pour cent d’eau, le manque de liquide conduit à des troubles de la concentration et à des maux de tête. Cependant : le simple fait de le savoir ne suffit pas. Il est nécessaire d’avoir une bonne répartition des ressources. Les plus riches doivent en donner une partie pour permettre aux plus pauvres de moins souffrir. Parmi les mesures envisagées, il est nécessaire de faire prendre conscience du fait que l’eau est une denrée alimentaire – une denrée alimentaire de survie. Elle est plus précieuse que tout bien matériel. Le gaspillage de l’eau est injuste, la pollution de l’eau est un crime. Nos enfants doivent l’apprendre.

Un exemple : Des projets de construction de puits en Afrique

Nous pouvons également faire des dons. Un exemple parmi tant d’autres : L’organisation missionnaire de l’Église néo-apostolique d’Allemagne méridionale est connue depuis de nombreuses années pour avoir aidé un grand nombre de personnes avec ses projets de construction de puits. Voici deux projets d’actualité :

  • De l’eau potable pour les orphelins à Tamale : Un projet d’approvisionnement en eau dans le nord du Ghana – l’organisation missionnaire a soutenu la finition du projet par un don d’un montant de 1 000 euros. Là-bas, à Tamale, des conduites d’eau ont été posées jusqu’à un orphelinat. Les 27 enfants qui y vivent ont désormais accès à l’eau potable. En outre, un réservoir d’eau a été mis en place pour les cas d’urgence.
  • Un puits pour Gambella : De l’eau claire et pure jaillissant d’un puits – une image rare dans le sud-ouest de l’Éthiopie. Dans la petite ville de Gambella, autrefois, les habitants puisaient de l’eau sale des flaques et des mares, mise en bidons pour la ration journalière. Depuis janvier 2014, le puits est en service et fournit de l’eau potable à 800 personnes dans les environs immédiats.

L’eau signifie la vie. C’est un droit fondamental pour tous les hommes – pas uniquement lors d’une journée commémorative comme celle d’aujourd’hui …

Photo : ÉNA Allemagne méridionale

mars 22, 2016

Auteur: Peter Johanning

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