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Le grand médecin au travail

mars 11, 2021

Author: Andreas Rother

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Jésus-Christ guérit, aussi aujourd’hui. La foi en est le fondement. Or, cela ne suffit pas tout à fait : voici le diagnostic établi lors d’un service divin célébré par l’apôtre-patriarche.

Prêcher dans une église vide – pourtant, le service divin du 17 janvier 2021 comptait environ 23 000 participants : en raison du coronavirus, le service divin diffusé à partir de Strasbourg (France) était suivi par vidéo en Amérique du Nord.

Et la parole biblique servant de base au service divin était extraite de Matthieu 17 : 15-16 : « Seigneur, aie pitié de mon fils, qui est lunatique, et qui souffre cruellement ; il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l’eau. Je l’ai amené à tes disciples, et ils n’ont pas pu le guérir. »

Jésus a lui-même guéri le jeune homme, qui n’entendait et ne voyait rien lors de ses crises épileptiques, et qui était considéré comme possédé par un esprit impur. C’est ainsi que l’a expliqué l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider en posant la question suivante : Que signifie ce miracle ?

Être chrétien au sein de l’Église ne suffit pas

Pour comprendre ce fait, il faut tenir compte du contexte culturel de l’époque. Les Juifs considéraient que, si une personne était malade, c’est qu’elle avait commis un péché. De ce fait, le malade était considéré comme étant impur, et était poussé en marge de la société.

« Jésus voulait montrer : Regardez, j’ai été envoyé par Dieu pour apporter le salut », a expliqué le responsable de l’Église. « Les péchés sont pardonnés, tu peux être en communion avec Dieu, tu peux être en communion avec le peuple de Dieu. Telle est la signification du miracle. »

Cependant, à chaque occasion, Jésus expliquait clairement la principale condition requise : « Ta foi t’a sauvé ». Et : « Tout est possible à celui qui croit. » Néanmoins : cette foi doit être véritable : il ne suffit pas de se proclamer chrétien, d’aller régulièrement à l’église et de prier. La foi véritable consiste à faire la volonté de Dieu tous les jours.

Expérimenter le pouvoir de guérison de Jésus aujourd’hui

Le pouvoir de guérison de Jésus-Christ peut aussi être expérimenté aujourd’hui, a souligné l’apôtre-patriarche :

  • « Il veut nous délivrer, il veut guérir notre âme. C’est un processus permanent. »
  • « Nous pouvons expérimenter son amour, sa sollicitude et sa proximité même dans l’adversité. Jésus nous console. »
  • « Par son enseignement, il veut aussi chasser les esprits impurs. On les reconnaît au fait qu’ils nous éloignent de Jésus-Christ. Ce qui est inspiré du Saint-Esprit produit des fruits tels que la paix, l’amour, la bienveillance et la maîtrise de soi. »
  • « Pour de nombreuses personnes, aujourd’hui, cela constitue un danger, en particulier dans les temps difficiles. Ils deviennent sourds et muets. Ils ne s’intéressent plus au sort d’autrui. – Tu es un témoin de Jésus-Christ. Ne l’oublie pas. »

Le Maître agit toujours

Le récit de la guérison du jeune épileptique présente une particularité, a poursuivi le président de l’Église : Bien qu’ayant reçu de Jésus-Christ le pouvoir de chasser les esprits impurs, les disciples n’ont pas pu venir en aide au jeune homme. Jésus leur a expliqué l’importance de la prière et du jeûne. Et l’apôtre-patriarche Schneider l’a également transposé au temps présent :

  • Le recul du nombre de membres dans certaines parties du monde pose la question de l’autorité des apôtres. Cela demande de la confiance : « Le Maître est toujours là, et le Maître, c’est Jésus-Christ. Il veille sur son troupeau. Il achèvera son Œuvre de rédemption. »
  • La seule réception des actes à salut dispensés par les apôtres ne produit pas automatiquement le salut : « Nous devons prier pour conquérir notre salut : S’il te plaît, mon Dieu, accorde-moi ta grâce. »
  • D’un point de vue spirituel, le jeûne consiste à se concentrer sur l’essentiel. « Au sein de notre Église, nous devons nous acquitter de nombreuses tâches. » Toutefois : « Ce qui est essentiel, c’est de persévérer dans l’enseignement des apôtres, dans la communion, dans la prière et dans la fraction du pain. »

mars 11, 2021

Author: Andreas Rother

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