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Le Groenland, un pays gigantesque au-delà du cercle polaire

mai 27, 2016

Auteur: Peter Johanning

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Le Groenland est la plus grande île du monde, elle est pleine de contrastes : bien qu’appartenant géologiquement au continent nord-américain, le Groenland est politiquement associé à l’Europe – il y fait froid en hiver, parce qu’elle est située au-delà du cercle polaire, et elle est verte en été – littéralement « terre verte ». L’apôtre Jörg Steinbrenner est passionné par le pays et par ses habitants.

« Le Groenland », relate l’apôtre qui a fait le long voyage à partir de Hambourg (Allemagne), « possède une nature à couper le souffle, mais en même temps très extrême. » Il admire les habitants, qui ont su y vivre pendant plusieurs générations, sous ces conditions climatiques exceptionnelles. Il existe également des zones d’ombre. Les Groenlandais sont certes des personnes très amicales ; néanmoins, la politique de déplacement danoise des années antérieures a contribué à influencer le mode de vie naturel et par conséquent aussi de nombreuses structures sociales des quelques 50 000 Groenlandais de façon durablement négative. Le Groenland fait partie du royaume danois, avec un statut autonome. Le danois est, avec le groenlandais, la langue nationale officielle.

Une vie néo-apostolique au-delà du cercle polaire

Le pays au-delà du cercle polaire possède deux communautés néo-apostoliques : l’une est située dans la capitale, à Nuuk, l’autre à Ummannaq. Toutes deux possèdent leur propre église – en bois, comme toutes les maisons sur l’île. Actuellement, les services divins sont célébrés deux fois par mois en danois dans chacune des deux communautés. Ils sont traduits en groenlandais. À cette occasion, quelques prêtres font le voyage à partir des champs d’activité de Brême et de Hambourg (Allemagne), qui sacrifient pour ce faire une partie de leurs congés.

Une longue histoire

Durant de nombreuses années, l’apôtre de district Karlheinz Schumacher, assisté de quelques frères du ministère et frères et sœurs issus des champs d’activité de Brême, ont accompli un travail remarquable au Groenland, relate l’apôtre. À l’époque, des concerts avaient été donnés, des cours organisés, des chants traduits en groenlandais, et rien n’avait été omis de ce que l’on peut entreprendre pour rendre attentifs les gens à l’Église néo-apostolique. Malgré cela, le nombre des membres néo-apostoliques est plutôt restreint, ils sont au nombre de 13 frères et sœurs. À ce sujet, l’apôtre Steinbrenner déclare : « En accord avec l’apôtre de district Krause, j’ai décidé de réduire l’intensité de notre travail au Groenland. » Au regard de l’engagement enthousiaste et porté par l’amour des frères et sœurs des temps plus anciens, cela n’a cependant pas été facile pour lui, relate-t-il. Finalement, c’est cependant la raison qui a été le déclencheur de cette décision, car ces voyages coûtent très cher. « Il est néanmoins important, à mes yeux, que les personnes qui se tournent vers nous ne se sentent pas délaissées, mais qu’elles bénéficient de services divins et d’une pastorale réguliers. »

Le pays et ses habitants

L’Église néo-apostolique ne dispose pas d’un statut légal officiel au Groenland. Parmi les Églises chrétiennes, l’Église luthérienne du Danemark est la plus répandue. Il existe également des Églises protestantes libres et des chrétiens catholiques romains sur l’île. La relation entre les différentes Églises est amicale et détendue, souligne l’apôtre Steinbrenner : « J’ai déjà rendu visite à la femme pasteur de l’Église luthérienne à Nuuk, le pasteur de l’Église luthérienne à Ummannaq et le curé catholique-romain, originaire d’Argentine, à Nuuk. »

mai 27, 2016

Auteur: Peter Johanning

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