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Le ministère (17) : Efficace dans l’interaction

juillet 26, 2022

Auteur: Andreas Rother

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Un ministère sans pouvoir ? Cela n’est pas possible. Un ministère sans mandat ? Cela existe plus souvent qu’on ne pourrait le croire. L’un est universellement valable, l’autre est lié à des circonstances. Et pourtant, les deux sont étroitement liés.

« Le ministère implique à la fois un pouvoir et un mandat [ministériels]. » Telle est la définition centrale issue du tout dernier numéro hors-série des Pensées directrices 2/2022, intitulé « Définition néo-apostolique du ministère spirituel » :

  • Le pouvoir inhérent au ministère est de nature théologique : il est l’habilité, fondée sur Jésus-Christ, conférée dans la puissance du Saint-Esprit par l’apôtre lors de l’ordination, à agir et à parler au nom de la Trinité divine.
  • Le mandat ministériel relève du droit ecclésial : il confère au ministre le droit et le devoir de remplir le service qu’implique le pouvoir ministériel qui lui a été conféré dans un cadre géographiquement et temporellement déterminé.

Actif au nom de Dieu

Le concept de pouvoir ministériel repose sur la foi selon laquelle

  • Jésus-Christ est envoyé par Dieu et doté de pouvoirs,
  • l’apostolat participe de l’autorité de Jésus-Christ et
  • l’apostolat peut transmettre des pouvoirs à d’autres ministres.

L’habilité à agir et à parler au nom de Dieu comprend différents types de pouvoirs :

  • le pouvoir de proclamer la parole,
  • le pouvoir de dispenser les sacrements,
  • le pouvoir de pardonner les péchés et
  • le pouvoir de dispenser les bénédictions.

Le degré variable de participation à ces pouvoirs est la base de la structure ministérielle au sein de l’Église néo-apostolique, avec le diacre, le prêtre et l’apôtre.

Le mandat cible la communauté

Le ministère n’est pas une propriété personnelle, mais il est toujours orienté vers un groupe déterminé de personnes. C’est pourquoi chaque ordination (quel que soit le ministère) s’accompagne aussi d’un mandat ministériel. Celui-ci définit le contexte dans lequel le pouvoir ministériel doit être exercé : pour les diacres et les prêtres, ce sera notamment une communauté et pour l’apôtre, le champ d’activité correspondant.

Le ministère et la communauté au sens large sont donc étroitement liés : si un ministre change d’aire de compétence, par exemple de communauté locale, son pouvoir ministériel subsiste ; cependant, son ancien mandat ministériel ne subsiste pas. Le ministre ne pourra exercer à nouveau son pouvoir dans une nouvelle communauté que s’il reçoit un mandat explicite à cet effet.

Pouvoir même sans mandat

Le mandat ministériel est également au centre de l’attention lorsqu’il s’agit de la fin typique d’une activité ministérielle : avec l’admission à la retraite, le ministre conserve le pouvoir inhérent à son ministère, mais il est délié de son mandat ministériel. Cela signifie que le ministre à la retraite ne peut plus exercer activement son ministère.

Comme les ministres à la retraite conservent leur pouvoir ministériel, celui-ci peut être réactivé dans certaines situations bien définies, à condition que l’apôtre leur confie un mandat correspondant : célébrer la sainte cène avec les malades et les aînés ou célébrer un service funèbre.

Le pouvoir ministériel ne connaît donc de différences qu’en ce qui concerne les niveaux ministériels. Le mandat ministériel, en revanche, se réfère à des contextes extérieurs.

Photo : tostphoto – stock.adobe.com

juillet 26, 2022

Auteur: Andreas Rother

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