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Le royaume des cieux pour les pauvres en esprit

janvier 8, 2020

Auteur: Andreas Rother

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Chacun peut être pauvre en esprit. Cependant : pourquoi le voudrait-on, en fait ? Pour atteindre le salut éternel. Car ce genre de pauvreté en est une condition requise – pour les pauvres aussi bien que pour les riches.

« Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » C’est sur la base de cette parole biblique connue extraite de Matthieu 5 : 3 que l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a servi les frères et sœurs à Norderstedt (Allemagne septentrionale) le 10 novembre 2019.

« La première phrase de son premier grand discours s’adresse aux pauvres. Jésus voulait ainsi montrer que l’Évangile s’adressait tout particulièrement aux pauvres », a mis en évidence l’apôtre-patriarche. « Vous n’êtes pas oubliés de Dieu, votre pauvreté n’est pas une punition – Dieu vous aime et il se tourne vers vous. »

Pauvre ou riche, cela reste la même chose

Cela démontre : « Votre pauvreté n’est pas non plus un obstacle au salut. Même si vous êtes pauvres et que vous demeurez pauvres, vous pourrez entrer dans le royaume des cieux. » Cependant : « La pauvreté n’est pas une garantie. La détresse n’est pas un passe-droit. » Personne ne gagne un droit à dédommagement à cause de ses souffrances. Et finalement : « La détresse, la pauvreté, la souffrance ne sont pas non plus une condition pour obtenir le salut. Il y a également des personnes riches qui peuvent entrer dans le royaume de Dieu. »

Pour les pauvres et les riches, la même règle s’applique : cela dépend de la bonne relation à Dieu. « Être pauvre en esprit est une condition pour obtenir le salut. Pauvre en esprit – tout le monde peut l’être », a expliqué l’apôtre-patriarche à l’aide de sept pensées principales.

La richesse des pauvres en esprit

J’ai besoin de toi à tout moment :« Oui, il est possible de vivre sans Dieu sur cette terre. Cependant, on ne peut pas être heureux. Il manque toujours quelque chose. C’est seulement lorsque l’homme est en communion avec Dieu qu’il peut être totalement homme, qu’il peut être heureux. »

Dieu sait ce qui est bien et mal : « Lorsque je suis le chemin de Dieu, je suis le bon chemin. Je n’ai aucun risque d’emprunter le mauvais chemin. Je ne me trompe pas lorsque je suis obéissant au Seigneur. »

Dieu maîtrise tout : « Le pauvre en esprit ne cherche aucune explication. Il la possède déjà. L’explication est la suivante : Dieu m’aime. Il veut mon salut. Je lui fais confiance. D’un coup, il n’a même plus peur de l’avenir, il est confiant. Sa confiance en Dieu le rend fort. »

Avec Dieu, je peux tout réussir : « Nous faisons l’expérience de notre propre faiblesse. Et cela pourrait très vite conduire à ce que l’on dise : « Je n’y arriverai pas. » Dieu vient alors et dit : « Je te connais mieux que toi-même. Tu peux y arriver. Je vais t’aider. » Alors, le pauvre en esprit essaie encore une fois. »

Je ne peux mériter mon salut : « Le salut est si grand que personne ne peut le mériter. Le pauvre en esprit en a conscience. Il sait : il me suffit de faire en sorte que Dieu m’accorde sa grâce. À qui Dieu fait-il grâce ? À ceux qui l’aiment. »

J’ai autant besoin de salut que mon prochain : « Il est pécheur, je suis pécheur, nous sommes au même niveau. Si je reçois la grâce, il doit également recevoir la grâce. Ce n’est pas toujours aussi simple : il existe certaines personnes que l’on aime de tout cœur, et d’autres qu’il faut aimer douloureusement. Dieu sait tout de mon prochain et il l’aime malgré tout. »

Soyons un en Jésus-Christ :« Tant que les hommes chercheront à créer l’unité sur leur propre base, leurs efforts seront voués à l’échec. Ce n’est que lorsque tous se réfèrent à Jésus-Christ et lorsque tous suivent l’exemple de Jésus-Christ en grandissant dans sa nature qu’une communion parfaite des hommes entre eux sera possible. »

Et voici la conclusion de l’apôtre-patriarche : « Dieu offre le salut à ceux qui s’abandonnent à lui, lui obéissent et lui font confiance, qui recherchent sa grâce et sont miséricordieux envers autrui et qui travaillent à devenir conformes à l’image de Christ. »

janvier 8, 2020

Auteur: Andreas Rother

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