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Le « vivre ensemble » chrétien est le thème des services divins du mois de juillet

juillet 4, 2016

Auteur: Peter Johanning

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Les Pensées directrices pour les services divins dans les communautés néo-apostoliques du mois de juillet se consacrent au thème du « vivre ensemble » chrétien. Un thème d’actualité, captivant, éclairé de diverses manières.

Ainsi, le premier dimanche est placé sous la pensée de l’aide aux personnes déjà décédées : le service divin en faveur des défunts. Au sein de l’Église néo-apostolique, ces trois dimanches de l’année possèdent une longue tradition. « Trois fois l’an, le premier dimanche des mois de mars, juillet et novembre, ont lieu des services divins en faveur des défunts. », nous dit le Catéchisme de l’Église néo-apostolique (CÉNA 12.1.13). Une pratique est ainsi décrite, qui s’est certes concrétisée seulement au fil de l’histoire de l’Église, mais qui en fait était déjà présente depuis le début. La doctrine néo-apostolique stipule que l’offre de salut de Dieu s’adresse à tous les hommes, ici-bas et dans l’au-delà. Un élément essentiel de ces services divins consiste en la prière d’intercession faite dans toutes les communautés. Celle-ci contient la reconnaissance et l’intercession en faveur des âmes prisonnières.

Le service divin dans la vie quotidienne du monde

Professer la foi en Christ et sanctifier Christ – à quel point cela peut se produire ensemble de façon variée ! Dans sa première épître, Pierre parle de la responsabilité reportée ainsi sur chaque croyant. Le chrétien porte la responsabilité devant Dieu et devant les hommes – bienheureux celui qui en a conscience. Les dispositions, les mots, les actes doivent avoir lieu de façon responsable. Le monde doit reconnaître que je vous envoie, dit Jésus-Christ !

Le chrétien n’agit pas seul, il fait partie d’une communion. Cette communion est précieuse, elle soutient et protège. Qu’est-il dit dans le livre de l’Ecclésiaste 4 : 12 ? « Et si quelqu’un est plus fort qu’un seul, les deux peuvent lui résister ; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement. » Entretenir une telle communion est parfois une tâche herculéenne. En particulier lorsque surviennent des conflits. C’est précisément dans les périodes de conflits qu’il importe de se recueillir. Que peut entreprendre l’homme pour les éviter ? Quelles sont les conséquences profitables que l’on peut tirer des conflits surmontés ? Dans l’épître aux Romains, l’apôtre Paul expose de quelle manière la justice de Dieu justifie le croyant. Il décrit néanmoins aussi la bonne façon d’agir du chrétien. Toute la vie du chrétien doit appartenir à Dieu, et pas seulement le dimanche. Le « service divin dans la vie quotidienne du monde » est le service divin raisonnable, c’est-à-dire adéquat. Beaucoup de personnes, dont les chrétiens, en sont très éloignés.

La responsabilité en paroles et en actes

Sans exagération : les discours emportés et inconsidérés peuvent blesser autrui et faire des dégâts importants. Un mauvais mot au mauvais moment – c’est souvent de cette manière qu’une grande perte a été causée à l’humanité. Au contraire, orienter ses paroles d’après Jésus-Christ est une bonne chose. Car les paroles peuvent engendrer le bien et le mal. L’homme qui dit le bon mot au bon moment est bienfaisant. Cela réussit lorsque l’amour pour Christ et son prochain est placé au centre de toutes choses, et lorsque l’homme s’exerce à la maîtrise de soi.

Ce sont là quelques pensées à méditer – et pas seulement en juillet.

Photo : highwaystarz – Fotolia

juillet 4, 2016

Auteur: Peter Johanning

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