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L’équipe a le coup de main

décembre 22, 2022

Auteur: Andreas Rother

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Immanquable, cette étagère bleue en arrière-plan. Ce meuble apparaît toujours lorsqu’une nouvelle année commence – lors de l’allocution du Nouvel An de l’apôtre-patriarche. Cette fois dans un rôle secondaire en tant qu’art invisible.

Chaque année… une image part en voyage. Il s’agit d’un petit tableau qui date probablement encore de l’époque de l’apôtre-patriarche Richard Fehr. Et qui se trouve dans un bureau de Zurich où peu de gens ont mis les pieds, mais que beaucoup connaissent – grâce à l’allocution du Nouvel An de l’apôtre-patriarche. Comme il y gêne l’arrière-plan, le tableau doit toujours être déplacé.

Travail d’équipe à l’international

La technique roule dans les couloirs du quartier général de l’Église néo-apostolique internationale. C’est un travail d’équipe qui dépasse les frontières : l’Église territoriale de Suisse fournit la caméra et tout ce qui l’accompagne, le caméraman/monteur vient d’Allemagne méridionale et la rédaction se déplace depuis l’Allemagne occidentale. La mise en scène est assurée par le Suisse allemand Simon Heiniger, le nouveau responsable des services de communication de l’ÉNAI. Et comme on pouvait s’y attendre, c’est un Français qui se trouve devant la caméra.

L’équipement est installé en moins d’une heure. Cela a déjà pris beaucoup plus de temps par le passé. L’équipe connaît les installations et les locaux. Car elle a déjà une certaine routine : avec cet enregistrement, l’alllocution du Nouvel An en est à sa neuvième édition. L’une a été réalisée dans le studio vidéo de l’Église territoriale d’Allemagne occidentale, une autre dans la communauté de Francfort-Sachsenhausen et les sept autres ici en Suisse.

De freinée à fulgurante

Le bord d’une main repose sur le bureau. Le pouce se presse sur les doigts presque repliés en poing. Non, de tels enregistrements ne deviendront jamais l’activité favorite de l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider. Bien sûr, il a l’habitude des caméras, mais c’est à l’occasion d’un service divin avec la communauté. Cela, c’est différent. La première version linguistique est à moitié dans la boîte, la main s’ouvre pour faire des gestes. Maintenant, l’orateur est dans le flux.

L’allocution du Nouvel An est enregistrée en trois langues. Pour s’échauffer, il y a l’allemand, que l’élève avait déjà appris avec une détermination digne d’un prix. Puis vient l’anglais, dans lequel l’apôtre-patriarche adjoint avait évolué, car c’est la langue internationale de l’Église. Pour finir et en guise de récompense, l’Alsacien de naissance peut se sentir chez lui avec le français.

L’équipe doit alors parfois le freiner. En effet, à ce rythme, les spectateurs auraient du mal à suivre. Dans le jeu linguistique à domicile, il n’y a pas que les mains qui s’agitent. Même les sourcils ont du mal à rester immobiles.

La nouvelle devise

Chaque allocution du Nouvel An est une première pour la devise de l’année en question : À l’œuvre avec amour – La joie en Christ – Vaincre avec Christ – Gloire à Dieu, notre Père ! – La fidélité à Christ – Riches en Christ – Christ rend libre – Christ, notre avenir – Ensemble en Christ. Telles étaient les devises pour les années 2014 à 2022.

Christ sera à nouveau au centre de la devise 2023 : « Servir et régner avec Christ » sera la nouvelle devise. Régner ? Dominer ? Exercer un pouvoir ? Certainement pas ! L’allocution du Nouvel An nous expliquera exactement comment comprendre cela et comment s’y exercer.

« Voilà, c’est terminé. Terminé ! » L’apôtre-patriarche Schneider rit et se détourne de la caméra. « Vous allez devoir vous débrouiller avec cela », dit-il en souriant à l’équipe. L’équipe a ce qu’il lui faut : six enregistrements, deux de chaque langue. De quoi pouvoir travailler. L’équipe range le matériel. Le tableau peut retourner à sa place – au revoir, à l’année prochaine.

décembre 22, 2022

Auteur: Andreas Rother

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