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Les pieds suffisent, mais le lavement seul n’est pas suffisant

27 05 2025

Auteur: Andreas Rother

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C’était un acte symbolique que même les disciples n’ont pas compris. Et son message se prolonge jusqu’à aujourd’hui : le lavement des pieds – expliqué au cours d’un service divin célébré par l’apôtre-patriarche.

Jésus est en route pour Jérusalem : « Dans l’évangile selon Jean, il est dit qu’il savait exactement ce qui allait arriver », s’est exprimé l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider le 30 mars 2025 à Buenos Aires. « Et Jésus savait que Dieu avait tout remis entre ses mains. » Le salut des hommes dépendait donc de son comportement, mais il pouvait compter sur l’aide de Dieu.

« Nous aussi, nous savons où nous allons » : dans la communion éternelle avec Dieu. Il s’agit maintenant du salut personnel : « Nous savons que tout dépend de nous-mêmes. Ton salut dépend de ta propre volonté, de rien d’autre. » Et  « Celui qui veut être racheté doit suivre le chemin indiqué par Jésus-Christ », a indiqué le responsable de l’Église en se référant à la parole biblique du service divin.

Une action, de nombreux messages

« Après cela, il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint » – le passage en Jean 13 : 5 décrit comment Jésus a effectué le travail d’un esclave. « Jésus a voulu ainsi décrire sa mission », a présenté l’apôtre-patriarche en indiquant trois messages :

  • Le Fils de Dieu n’est pas venu pour être servi, mais pour servir.
  • Son service vise à permettre aux hommes d’accéder à la communion avec Dieu, souvent symbolisée par le repas de fête.
  • La préparation consiste à les purifier de leurs péchés et à les sanctifier.

Pierre et Judas y ont réagi de manière différente, avec des résultats différents.

Foi et confiance

Pierre s’est d’abord indigné, puis a basculé dans l’extrême opposé. Il voulait aussi qu’on lui lave la tête et les mains, ce que Jésus a refusé. « Qu’est-ce que cela signifie pour nous ? », a demandé l’apôtre-patriarche en donnant deux réponses :

  • Christ décide de ce qui est nécessaire au salut. « Tu dois croire en Jésus. Tu dois être régénéré d’eau et d’Esprit. Tu dois recevoir la sainte cène. Et tu dois rester fidèle jusqu’à la fin. »
  • « Il faut respecter cela. Que l’on comprenne ou non, que l’on soit d’accord ou non, cela n’a aucune importance. C’est le seul chemin à suivre et la seule façon d’être racheté. »

Être présent n’est pas tout

Jésus a lavé les pieds de Judas comme il l’a fait pour tous les autres. Pourtant, il n’est pas devenu pur – parce que son cœur n’était pas bien disposé. C’est ce qu’a expliqué le responsable de l’Église :

  • « Pour nous, cela signifie : Il ne suffit pas d’aller au service divin et de recevoir les sacrements pour être racheté. Notre salut dépend de notre volonté – et de nos actions. »
  • « Jésus nous a enseigné que tous ceux qui seront sauvés auront la même vie éternelle. Mais Jésus n’a jamais dit que tous seraient sauvés. »

Au service du bien

Jésus a dit que Pierre ne comprendrait que plus tard ce qu’il était en train de faire. Mais que le temps viendrait où il comprendrait. « C’est une phrase très connue de Jésus-Christ, mais elle s’applique à nous tous. Souvent, nous ne comprenons pas ce que fait Jésus. Et il nous dit : ’Un jour, vous le comprendrez. Mais en attendant, faites-moi simplement confiance.’ »

En attendant, Jésus a donné un exemple que les croyants doivent suivre, a expliqué l’apôtre-patriarche :

  • « Laver les pieds les uns des autres ne signifie rien d’autre que d’aider l’autre à être racheté. Pas comme un maître qui fait la leçon aux autres, qui leur dit ce qu’ils font de mal et ce qu’ils doivent faire. Non, en tant qu’humble serviteur. »
  • Jésus n’a pas rejeté Judas, mais Judas a abandonné Jésus. « Jésus ne punira pas les pécheurs. Ce n’est pas Dieu, mais eux-mêmes qui ont décidé de ne pas entrer dans le royaume de Dieu. »
  • « Le lavement des pieds a en tout cas un rapport avec le pardon. » Cependant : « Si je pardonne à mon voisin, ce n’est pas parce qu’il a besoin de mon pardon. Je le fais parce que je veux me comporter comme Jésus, et il pardonne, donc je pardonne aussi. »

La conclusion de l’apôtre-patriarche Schneider : « Jésus nous purifie pour nous permettre d’accéder à son royaume. Nous ne comprenons pas toujours ses actions, mais nous lui faisons confiance. Nous suivons l’exemple de Christ en faisant du bien à autrui et en lui pardonnant. »

27 05 2025

Auteur: Andreas Rother

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