Le saint-scellé – un sacrement qui possède une histoire. Et ses racines remontent aux premiers siècles chrétiens : voici un aperçu des dix articles de la série sur ce thème, et l’aperçu de ce qui est encore à venir.
C’est une nécessité – Jésus l’a lui-même clairement expliqué : « … nul, s’il ne renaît de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jean 3 : 5). Logique, le « bain de la régénération » (Tite 3 : 5), c’est le baptême d’eau.
Or, comment le chrétien accède-t-il au Saint-Esprit ? Les chrétiens de tous les temps et de toutes les confessions se posent cette question. Par le sacrement du saint-scellé – c’est du moins la réponse de l’Église néo-apostolique.
C’est l’une des nombreuses réponses différentes du spectre chrétien. Les uns considèrent le baptême de l’Esprit comme un événement spontané, non contrôlable par l’homme. Les autres y voient l’une ou l’autre action de la main de l’homme.
Cette diversité est déjà présente dans la Bible. En effet, le Nouveau Testament donne plusieurs réponses à la question du « renouvellement de l’Esprit ». Et elles ne concordent pas toujours.
Ainsi, l’Église primitive développe son rite de baptême en plusieurs parties. Outre le bain d’eau issue des évangiles, il comprend également l’imposition des mains issue des Actes des apôtres et l’onction avec de l’huile. Cette dernière fait référence à Jésus-Christ en tant que Messie, c’est-à-dire l’Oint.
Dans l’Occident romain, l’imposition des mains et l’onction sont étroitement liées au ministère d’évêque. Cependant, à partir du quatrième siècle, les évêques n’ont plus nécessairement besoin d’être présents partout où les prêtres baptisent. C’est ainsi que la confirmation catholique se détache en tant que sacrement autonome.
Cela posait déjà problème aux réformateurs au début du XVIe siècle. Ils développent néanmoins leur propre confirmation – au cours de laquelle les chrétiens majeurs (au sens religieux) confirment leur baptême de l’enfance.
Au début, les communautés apostoliques-catholiques vivent le baptême de l’Esprit comme des éclairs de génie individuels. Cela suscite d’abord l’euphorie, puis le désenchantement. Lorsqu’en outre, un événement collectif espéré, de type pentecôtiste, n’a pas lieu, les apôtres prennent eux-mêmes les choses en main.
En 1847, l’Église apostolique-catholique introduit « l’imposition des mains par un apôtre », également appelée « saint-scellé ». La justification théologique ne s’est développée qu’au fil du temps – jusqu’à la nécessité du salut.
Au sein de l’Église néo-apostolique en devenir, le sacrement provisoire apostolique-catholique se développe pour devenir un sacrement principal fondateur d’identité. Ici, il ne s’agit plus seulement d’une communication fortifiante de l’Esprit, mais d’une communication primaire.
Les sacrements néo-apostoliques trouvent leur fondement dans la vie et l’activité de Jésus-Christ. Et cela vaut également pour le saint-scellé. Le « Catéchisme » expose en détail la compréhension actuelle, soigneusement construite.
Après les fondements de la doctrine des sacrements et les trois sacrements néo-apostoliques, la série de « nac.today » se consacrera dans les prochains articles à un cinquième grand thème : les sacrements pour les défunts.