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Les services divins du mois d’août : Lorsque la foi devient mature

août 2, 2016

Auteur: Peter Johanning

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La foi est réservée aux personnes âgées. Cette phrase est dépassée et toujours fausse. Cependant, de quelle manière s’exprime la foi en Dieu ? Comment la foi chrétienne peut-elle devenir concrète ? Les réponses nous sont fournies dans les services divins du mois d’août.

Mère Teresa, porteuse du prix Nobel de la paix, a été un jour accompagnée par un reporter lors de son tour quotidien des bidonvilles de Calcutta. Celui-ci a observé comment la religieuse catholique a pris un enfant malade et sale dans les bras pour l’embrasser. « Moi, je ne le ferais même pas pour 1000 dollars », s’était-il exprimé. Elle lui avait répondu : « Moi non plus. » C’est ce que relate Axel Kühner dans son livre « Une bonne minute » (Titre original : « Eine gute Minute », NdT).

La foi produit des actes, c’est évident

Au début, il y a la confiance. La confiance en Dieu. Sans la confiance, la foi devient difficile. Pourtant, il existe de bonnes raisons de faire confiance à Dieu : il est tout-puissant, il est digne de confiance et fidèle. Il ne porte aucune contradiction en lui – la parole est la parole. Son agir ne repose pas sur l’arbitraire, il est incorruptible. Il accomplit ce qu’il a promis, indépendamment du temps. Cela constitue un réconfort pour tous les croyants en Dieu, en particulier dans les heures difficiles. Les hommes sont différents sur ce point : les uns veulent voir des miracles, vivre des signes. Pour d’autres, la foi est un sujet d’irritation, une folie.

La foi dans les moments difficiles

Cependant, qu’en est-il de la confiance en les voies de Dieu lorsque nous allons mal ? Lorsque surviennent les difficultés, lorsqu’il y a certaines détresses – à quel point notre foi est-elle alors forte ? Brusquement, ce sont notre fiabilité, notre fidélité qui sont mises à l’épreuve.

Un exemple pour de tels changements d’humeur est l’histoire de Job. Il a douté également. Et davantage encore : il a accusé Dieu. Finalement, il en a honte et retrouve le chemin vers l’humilité. Dieu lui pose la question suivante : « Où est ta foi ? »

Les disciples du Seigneur ont également dû répondre à cette question. Sur ordre de Jésus, ils ont traversé la mer de Galilée. Soudain, une tempête s’est levée. Les pêcheurs expérimentés se sont vite rendu compte qu’ils ne pouvaient pas lutter contre de tels éléments déchaînés. Ils ont été pris de panique. Dans leur détresse, ils ont réveillé le Seigneur. Jésus a arrêté les forces de la nature, et a posé la question suivante aux disciples : « Où est votre foi ? »

La foi apporte la bénédiction

Par conséquent, qu’attend le chrétien de Dieu ? Uniquement le secours dans les heures difficiles ? Et, dans les heures de joie, on le laisse dans un coin ? Non. Au sens biblique, il est question de la bénédiction de Dieu. Le chrétien lutte pour elle, il prie pour elle. La bénédiction de Dieu doit être demandée. Car une chose est claire : Son aide ne se démontre pas dans le fait que les croyants sont préservés de tout mal. Ils ne sont ni privilégiés ni défavorisés par le destin. Il leur reste néanmoins la consolation issue de la connaissance selon laquelle Dieu les assiste.

Et, pour finir, la bénédiction du retour de Christ reste à venir. S’achèvera alors ce que l’homme a eu tant de mal à croire, mais qui était ancré en lui, en particulier dans les heures difficiles. Alors, la foi aura mûri, elle aura atteint sa maturité.

Photo : Nolte Lourens/fotolia

août 2, 2016

Auteur: Peter Johanning

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