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L’espérance en cinq points, et ses bonnes raisons

février 22, 2017

Auteur: Andreas Rother

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L’espérance et la persévérance rendent ridicule ? – Pas si l’on a une bonne raison. Et si l’attente déploie déjà ses effets. Quelques pensées extraites d’un service divin traitant de la confiance, du témoignage et de la cohésion.

« Que signifie espérer ? » – C’est par ces paroles que l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a débuté sa prédication le vendredi 20 janvier 2017 à Sarh (Tchad). Le point de départ était la parole biblique en Hébreux 10 : 23 : « Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. »

Avoir des espérances …

« Espérer, cela signifie : être sûr que quelque chose va arriver, attendre que cela arrive, et se réjouir que cela va arriver bientôt. » – Telle était la réponse à la question introductive. Cependant : « Qu’est-ce que nous espérons ? » Et l’apôtre-patriarche a cité cinq points pour y répondre :

  • Le retour de Jésus : « Nous croyons, nous sommes convaincus : Le Seigneur reviendra, et nous l’attendons, et nous nous réjouissons qu’il revienne bientôt. »
  • Notre propre résurrection :« Lorsque le Seigneur reviendra, nous, qui sommes encore en vie, seront transmués, et Dieu nous donnera un corps glorieux, et nous serons parfaits, irréprochables. »
  • La résurrection des morts : « Ils recevront le même corps glorieux que nous. – Nous voulons revoir ceux qui sont déjà dans l’autre monde. »
  • La vie éternelle : « Nous pourrons être tout près de Jésus dans son royaume, où il n’y aura plus de souffrance, plus d’injustice ni de malheur. »
  • La victoire définitive de Christ : « La victoire du bien sur le mal ; c’est notre espérance, que plus personne n’ait à souffrir du mal. »

… pour de bonnes raisons

« La nature de l’espérance est d’espérer en quelque chose que nous ne voyons pas encore », s’est exprimé le président de l’Église. Malgré tout, la confiance est solidement fondée. « Car celui qui a fait la promesse est fidèle. »

  • Le retour de Jésus : « Celui qui a dit : Je reviendrai bientôt, c’est Jésus-Christ. Il ne ment pas. Il est tout-puissant. Personne ne peut l’empêcher de faire ce qu’il veut. »
  • Notre propre résurrection : « Nous sommes tous encore tellement faibles. – Cependant, nous avons une pleine espérance dans la grâce que le Seigneur nous accordera lorsqu’il reviendra. »
  • La résurrection des morts : « Celui qui nous a promis que les morts ressusciteront est celui qui a ressuscité Jésus. »
  • La vie éternelle : « Nous espérons en la communion avec Dieu. Et, de temps en temps, nous en avons même un avant-goût : lorsque nous prions, lorsque nous nous trouvons au service divin, lorsque nous célébrons la sainte cène. »
  • La victoire définitive de Christ : « Le mal est entré dans le monde parce que les hommes n’obéissaient plus à Dieu. – Puisque dans la nouvelle création, il n’y aura que des hommes qui obéissent à Jésus, le mal n’y aura plus de place. »

Vivre l’espérance

« Nous devons professer cette espérance », a dit l’apôtre-patriarche en se référant à la parole biblique et aux versets suivants. « Et dans l’épître aux Hébreux, il est dit de quelle manière nous pouvons montrer que nous avons cette espérance. »

  • Rester dans la communauté : « Nous voulons nous préparer au retour du Seigneur. Pour cela, nous avons besoin de la parole de Dieu, nous avons besoin de la sainte cène. »
  • Rester dans la communion : « Cette espérance qui nous unit est bien plus forte et plus grande que tout ce qui peut nous séparer. »
  • Se soutenir mutuellement : « Encourageons-nous les uns les autres à rester dans l’amour. Le meilleur moyen d’encourager mon frère à aimer, c’est de l’aimer. »
  • Se réjouir de la grâce pour autrui : « La proclamation du pardon des péchés est valable pour tous ceux qui sont là. Et que se passe-t-il après le service divin dans la communauté ? Pouvons-nous réellement constater que tout le monde a eu le pardon des péchés ? Ou bien continuons-nous à reprocher à notre frère, à notre sœur, la faut qu’il a commise ? »
  • Porter le témoignage à notre entourage : « Ne soyez pas timides. Annoncez l’heureux message et donnez-leur envie de nous rejoindre. Non pas en faisant de longs discours, mais en leur témoignant notre amour et en manifestant notre joie. »

février 22, 2017

Auteur: Andreas Rother

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