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L’unité de l’Église, un signe pour Jésus-Christ

mai 14, 2019

Auteur: Peter Johanning

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La célébration sincère de la sainte cène pourrait résoudre les problèmes – c’est ce qu’a considéré l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider au cours de son service divin à Colonia (Uruguay). Car la sainte cène représente bien davantage qu’une routine liturgique.

« Tu sais, je ne comprends pas, ils ont déjà si souvent célébré la sainte cène, mais cela a provoqué si peu de choses. Leur problème devrait pourtant être résolu depuis longtemps. » C’est ainsi que l’apôtre-patriarche a cité l’un de ses prédécesseurs dans le ministère d’apôtre de district au regard d’un problème qui existait au sein d’une communauté. « S’ils célébraient une fois, une seule fois, la sainte cène de la bonne manière, le problème serait résolu. » Il a posé la question à l’assemblée réunie pour savoir si cette pensée était un doux rêve ou un idéal hors d’atteinte ? Sa réponse était la suivante : « Non. C’est une réalité divine qu’une seule célébration de la sainte cène suffirait à surmonter les problèmes. »

La communion dans le sacrement est la communion avec Dieu

Sa prédication du 17 mars 2019 était basée sur la parole de Paul extraite de la première épître aux Corinthiens 10 : 16-17 : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. »

Le président de l’Église a aidé les fidèles à comprendre ce texte ancien : « Lorsque nous nous rassemblons pour fêter la sainte cène, notre communion avec Dieu est affermie, notre communion entre nous est affermie. Pour résumer, tel est le sens de cette explication de Paul. » Il a ensuite énuméré les différents éléments qui constituent la communion :

  • Le sacrement de la sainte cène affermit et nourrit la communion avec Dieu. Pourquoi ? « Parce que nous commémorons le sacrifice de Jésus-Christ et que nous prenons sans cesse conscience de notre totale dépendance envers Dieu. » L’homme est dépendant de la grâce et du pardon de ses fautes. C’est pourquoi la sainte cène est si importante, parce que le croyant y prend part au mérite de Christ. « Il a combattu, il a vaincu, et il partage sa victoire avec nous. Nous ne pouvons rien donner ni rien faire pour sauver notre âme. »
  • La fête de la sainte cène affermit l’alliance avec Jésus-Christ. Lors de chaque sainte cène, il nous rappelle : « Tu es à moi ! Je t’ai sauvé, je t’aime, je suis mort pour toi ! » Indépendamment de ce qui s’est produit, a expliqué l’apôtre-patriarche : « Jésus nous aime ! Ne te fais aucun souci, tu es toujours encore à moi. Tu m’appartiens ! » Notre réponse à cela est : « Oui, je suis à toi ! Je te l’ai promis lors de mon baptême, lors de ma confirmation. »
  • La vie de Dieu, la nouvelle créature qui a été déposée en nous est nourrie et peut grandir en nous, a-t-il poursuivi sa prédication. « Dans la sainte cène, nous puisons les forces dont nous avons besoin pour grandir dans l’esprit de Jésus-Christ, pour nous développer dans la nature de Jésus-Christ. »
  • Lorsque nous célébrons la sainte cène, nous prenons conscience que nous faisons partie du corps de Christ. « Il est la tête, et nous sommes l’un des membres. » C’est la tête qui décide ce qui doit être fait, et le membre doit l’exécuter. Nous devons continuer à annoncer l’Évangile de Jésus-Christ, s’est exprimé l’apôtre-patriarche.
  • 5. Et, pour finir, la célébration de la sainte cène est également un avant-goût et une préparation à la communion éternelle dans le royaume de Dieu. « Toutes nos imperfections, tous nos manquements et nos fautes ne seront plus. Rien ne nous séparera plus de Dieu, nous serons en totale communion avec lui. » Cela affermit également la communion des enfants de Dieu entre eux. « Si chacun prend conscience du fait qu’il est totalement dépendant de la grâce et du mérite de Jésus-Christ, il sait aussi qu’il est inutile de faire un reproche ou d’accuser autrui, le prochain. » Si chacun prend conscience du fait qu’il est totalement dépendant de la grâce et du mérite de Jésus-Christ, il deviendra humble face au prochain. « Il n’y aura plus de discussions, plus de concours pour déterminer qui est le meilleur. »

mai 14, 2019

Auteur: Peter Johanning

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