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Main dans la main pour le bien du prochain

septembre 26, 2019

Auteur: Martin Petzoldt

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Depuis sa création en 1997, la fondation « Stichting Corantijn », l’organisation caritative de l’Église néo-apostolique des Pays-Bas, apporte une aide caritative au Suriname. Depuis quelques années, elle bénéficie du soutien de l’organisation d’aide humanitaire de l’Église, « NAK-karitativ ».

Beaucoup ne connaissent le Suriname que par ouï-dire : environ 8000 kilomètres à vol d’oiseau séparent les Pays-Bas de ce pays en Amérique du Sud, que l’on peut atteindre après neuf heures d’avion. Au nord, le Suriname est limité par l’océan Atlantique, à l’est, il est limitrophe de la Guyane, au sud, du Brésil et à l’ouest, du Guyana.. 


Avec des températures moyennes de 26 à 34 degrés, le climat est tropical durant toute l’année. De début décembre à début février, le pays connaît une petite saison des pluies, et une grande saison des pluies de début avril à mi-août. Outre une diversité de produits agricoles, le Suriname est célèbre pour ses ressources naturelles. Il exporte essentiellement de la bauxite, de l’or et du pétrole. Depuis 2007, il extrait le pétrole en grandes quantités au large de la côte du Suriname. 


Un pays industriel émergent

Malgré ses matières premières et un excédent commercial régulier, le pays n’est pas particulièrement attrayant pour les investisseurs. Cela tient en partie de la lente croissance économique et d’une infrastructure déficiente, et, d’autre part, de l’exode massif des gens instruits depuis l’indépendance, qui n’avaient guère de perspectives économiques dans leur pays ; en effet, jusqu’en novembre 1975, le Suriname était encore sous administration néerlandaise. Malgré cela, le Suriname ne peut être considéré comme un pays en développement, mais plutôt comme un pays émergent. 


Malgré l’indépendance du pays, l’influence des Pays-Bas peut encore être constatée aujourd’hui à différents niveaux : ainsi, le néerlandais est la langue maternelle pour environ 60 pour cent de la population, suivi par le sranan. La diversité qui compose le Suriname se reflète également dans les religions : 48 pour cent de la population est chrétienne, 22 pour cent hindoue et 14 pour cent musulmane. 


Le soutien des Pays-Bas

Les communautés néo-apostoliques du pays ne comptent que quelques centaines de membres, qui font partie du champ d’activité de l’apôtre de district Rainer Storck. L’interlocuteur pour les personnes se rendant à l’église ou pour les organisations humanitaires de l’Église néo-apostolique est le responsable du district du Suriname, l’ancien de district Harvey Sanredjo. 


« Stichting Corantijn », l’organisation caritative de l’Église néo-apostolique des Pays-Bas, ne travaille que pour le Suriname, où elle apporte son aide dans les domaines de l’éducation et de la formation. Deux à trois fois par an, un container rempli de vêtements de seconde main, de fournitures scolaires, de matériel médical et de matériel pour les personnes handicapées. En outre, de manière limitée, le pays reçoit également une aide à la reconstruction structurelle, comme par exemple ce prêtre néerlandais à la retraite qui a aidé à reconstruire le poste de coordination des ambulances à Paramaribo.

Construction de maisons et piment

Des projets de plus grande envergure sont réalisés en collaboration avec « NAK-karitativ » : En 2017, sept maisons ont été construites sur le terrain d’une surface de six hectares appartenant à l’Église à Welbedacht, située à environ 40 kilomètres de la capitale. Les conditions de logement des habitants y était extrêmement insuffisante. Entre-temps, ces maisons de trois chambres sont louées, et la fondation en obtient des loyers mensuels qui lui permettent de financer d’autres mesures d’aide moins conséquentes.

En même temps que la construction des maisons, les dons de la fondation « Stichting Corantijn » ont permis d’ériger un magasin de vêtements d’occasion, de matériel scolaire et de chaussures, qui a été inauguré en mars 2018. Des acheteurs viennent spécialement de Paramaribo en raison de la réputation de bonne qualité des produits proposés.

Un autre projet du développement du village était la culture du piment. Un hectare et demi a été défriché dans le but de gagner une surface agricole pour cette culture. Les gousses séchées ou le piment en poudre très épicé sont très demandés sur le marché local et dans les restaurants aux Pays-Bas. 


Un jardin d’enfants dans le bâtiment du gouvernement

À Balingsoela, située à 130 kilomètres au sud-est de Paramaribo, une partie assez délaissée du pays, un projet très inhabituel pour les organisations religieuses a été réalisé : la construction d’une « Lijkenhuis » (morgue, NdT). Cette maison pourvue de chambres froides, d’un funérarium, d’eau courante et d’installations sanitaires permet de conserver plus longtemps les cadavres, permettant ainsi aux proches de prendre congé des défunts de manière digne, ce qui jusqu’à présent n’était pas toujours possible en raison des conditions climatiques et des grandes distances entre les villages et les villes.

En outre, la fondation « Stichting Corantijn » a rénové un bâtiment du gouvernement dans la ville, situé directement à proximité de notre église, et a pu développer un plan d’utilisation des locaux intéressant avec l’ancien du village : dans ce bâtiment, d’une surface de 2000 mètres carrés ont été aménagés jusqu’à fin 2018 un jardin d’enfants, deux lieux de rencontre pour les jeunes, avec une bibliothèque et une salle informatique, deux logements pour les instituteurs du village et une salle pour sécher le piment.

septembre 26, 2019

Auteur: Martin Petzoldt

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