
Personne n’est immunisé : les remerciements et la reconnaissance font du bien à toute personne qui assume une fonction ou une tâche au sein de l’Église. Mais en l’absence de réactions positives apparaît la seule vraie motivation.
Le modèle s’appelle Ézéchias, un bon roi de Juda : il voulait connaître la volonté de Dieu et la proclamer. Il a exhorté à revenir vers Dieu et a rassemblé les tribus dispersées pour l’adoration. Il a réparé et purifié le temple pour qu’il soit à nouveau utilisé correctement. Et il s’est engagé en faveur de ceux qui ne s’étaient pas suffisamment sanctifiés.
Mais surtout : « Il agit de tout son cœur, et il réussit dans tout ce qu’il entreprit, en recherchant son Dieu, pour le service de la maison de Dieu, pour la loi et pour les commandements. » Ce passage biblique en II Chroniques 31 : 21 était au centre du service divin destiné aux ministres du 28 mars 2025 à Buenos Aires (Argentine).
« C’est une belle description de notre mission au sein de l’Œuvre de Dieu », a expliqué l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider :
- « Notre mission première est de reconnaître la volonté de Dieu. De bien le comprendre. Pour le proclamer et l’enseigner correctement. Et c’est une tâche continue, une tâche qui ne s’arrête jamais. »
- « La deuxième tâche est de montrer aux hommes que la seule solution véritable et complète à tous les problèmes est Jésus-Christ, son sacrifice, son enseignement et son retour. »
- « Ensuite, nous voulons aussi faire en sorte que l’Église puisse fonctionner. Notre mission, nous l’avons reçue de Jésus. Et cette mission consiste à rendre accessible le salut, la vie éternelle, à aider les croyants à suivre Christ et à être sauvés par lui. »
- « Notre mission est aussi de construire cette unité en Christ. Nous n’avons pas besoin de chanter les mêmes chants ou de nous habiller de la même manière dans le monde entier. Il ne s’agit pas de suivre les mêmes règles. Il s’agit de suivre le même maître. »
- « Nous savons qu’aucun d’entre nous ne mérite le salut. Nous avons tous besoin de la grâce. C’est pourquoi nous prions : ’S’il te plaît, Dieu, aie pitié de nous tous. Aie pitié de moi et aie pitié de mon prochain’. »
« L’important, c’est d’agir comme le roi : avec un cœur pur », a souligné l’apôtre-patriarche.
- « Nous tous, à commencer par moi, devons veiller à ne pas servir le Seigneur pour être admirés, pour obtenir un certain pouvoir ou un certain statut. Nous ne servons le Seigneur que pour lui et non pour nous. »
- « Notre motivation ne peut pas être d’obtenir plus que les autres. La couronne est la vie éternelle, la communion éternelle avec Dieu. Que peut-on vouloir de plus ? »
- « Ce qui nous motive, c’est : Nous voulons devenir comme Christ. Et plus la nature de Christ se développe en nous, plus nous voulons servir comme Christ l’a fait.
- « Il est si facile de dire aux autres ce qu’ils doivent faire. Mais si nous sommes honnêtes, nous devrions en fait être les premiers à faire ce que nous prêchons et enseignons. »
- « Soyons un exemple quand il s’agit de faire confiance à Dieu, quoi qu’il arrive dans notre vie, au sein de l’Église ou dans le monde. Il nous aime et nous sauvera. »
« Si nous faisons cela, Dieu nous accordera la réussite. » Cependant : « On ne peut pas mesurer cette réussite avec des chiffres, comme par exemple le nombre de participants aux services divins, le montant des offrandes ou le nombre de membres. » Mais plutôt : « Dieu achèvera l’œuvre qu’il a commencée en nous. Telle est notre espérance, telle est la réussite que nous attendons », a clairement mis en exergue l’apôtre-patriarche Schneider. « Dieu achèvera son Œuvre quoi qu’il arrive sur la terre, au sein de l’Église et en dehors de l’Église. Il l’a promis, et il le fera. »