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Népal – Offrir un avenir aux orphelins

juillet 12, 2018

Auteur: Peter Johanning

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Venir en aide aux démunis est aussi une aide pour celui qui apporte son aide : quiconque est présent pour autrui fait l’expérience d’une vie plus remplie. C’est ce que vit Michaela Jost, de Gießen (Allemagne) – grâce à son engagement en faveur des enfants nécessiteux dans la région de l’Himalaya.

« Tout a commencé il y a presque 20 ans avec un livre sur l’ascension de l’Everest, la plus haute montagne du monde avec ses plus de 8800 mètres. » En lisant ce livre, le souhait est né de se rendre un jour en personne dans la région de l’Himalaya. « C’est ainsi que j’ai fait mon premier voyage au Népal, en l’an 2000, lors duquel j’ai tout de même réussi à atteindre le campement de base de l’Everest, à environ 5400 mètres. » À l’époque, elle a laissé une partie de son cœur dans ce pays avec ses habitants bienveillants, accueillants et formidables, relate-t-elle spontanément.

Le pays des gens sympathiques

Depuis, elle s’est rendue neuf fois dans ce pays. En tant que membre bénévole du conseil d’administration de l’association « Freundeskreis Nepalhilfe e.V. » (« Les Amis pour l’aide au Népal », NdT), cela fait partie de ses attributions de vérifier de quelle manière sont employés les dons effectués. Son engagement social est fondé : « Au fil des dernières années, j’ai souhaité de plus en plus faire quelque chose pour les enfants pauvres et défavorisés. J’ai cherché une organisation dans laquelle les dons arrivent réellement là où ils sont nécessaires. » En outre, poursuit Michaela Jost, elle ne voulait pas seulement les soutenir financièrement, mais aussi s’engager personnellement – « et de préférence au Népal. » C’est ainsi qu’elle a envisagé l’association « Freundeskreis Nepalhilfe ».

L’association « Freundeskreis Nepalhilfe »

Cette association, dont le siège se situe à Gladenbach (Hesse, Allemagne) se charge du financement et de l’aide aux enfants en difficulté au Népal – indépendamment de leur sexe ou de leur appartenance à une caste ou à une religion. L’association leur permet de bénéficier d’un hébergement, d’un suivi et d’une formation. Dans le village d’enfants faisant partie du projet, qui se situe à proximité de Pokhara, la seconde plus grande ville au Népal, vivent plus de 80 enfants âgés entre 3 et 16 ans. Ils sont orphelins d’un ou des deux parents ou sont issus de familles très pauvres. Au cours des années écoulées, leur propre école y a été construite, dans laquelle le personnel enseignant peut répondre aux besoins particuliers des enfants en partie très traumatisés. Les enfants plus âgés vivent dans une auberge de jeunesse à Katmandu jusqu’à la fin de leurs études secondaires. Ensuite, ils bénéficient encore d’un soutien financier de formation.

De nombreux projets en faveur de la population

Outre cette mission centrale, d’autres projets sont également soutenus. L’association existe depuis plus de 22 ans. Michaela Jost, entre-temps experte pour tout ce qui concerne le Népal, explique qu’un vaste réseau local a été mis en place, qui permet d’employer les dons de façon utile et ciblée. Après le tremblement de terre dévastateur il y a trois ans, leur association a apporté une vaste aide d’urgence dans les régions particulièrement touchées. En outre, elle soutient la construction d’écoles et de centres de santé ainsi que l’amélioration de l’approvisionnement en eau et en électricité dans les régions rurales – un large éventail de tâches pour de nombreuses offres différentes. Ainsi, est-il dit dans les statuts, « les Amis pour l’aide au Népal s’entend comme un acteur de la coopération au développement et participe à la compréhension entre les peuples. » En particulier la collaboration étroite avec l’association partenaire népalaise « Forum for the Welfare of Himalayan Children » (FWHC) depuis plus de 22 ans a conduit à ce que de nombreux enfants puissent bénéficier d’un foyer et d’une bonne éducation.

Les visites de services divins font partie du programme

Au cours de ses voyages au Népal, Michaela Jost est également une invitée régulière au sein de la communauté néo-apostolique de Katmandu. « Depuis 2014, la visite de l’une de nos communautés à Katmandu fait partie intégrante du programme de voyage et représente toujours une belle et passionnante expérience », nous dit-elle. « À l’exception des jeunes, aucun des membres de l’Église n’y parle l’anglais. » Et ses connaissances de la langue népalaise restent très sommaires, « de sorte que la compréhension est parfois une petite aventure en soi. » Un jeune frère de la communauté lui montre, à l’aide d’une appli de la Bible en anglais, sur son smartphone, le sens de la prédication en cours. « Je n’y ai encore jamais rencontré d’autres étrangers. Cela est peut-être dû au fait que je n’étais toujours que dans de toutes petites communautés qui sont facilement accessibles pour moi. » par e-mail, elle reste en contact avec l’évêque Shrestha, sur place, auprès duquel elle peut s’informer au sujet des horaires des services divins.

Les communautés néo-apostoliques dans la région de l’Himalaya

C’est l’administration du Canada qui est responsable de cette partie du monde néo-apostolique. L’année 1990 marque la naissance de l’Église au Népal. L’Église néo-apostolique compte actuellement 13 communautés au total dans l’État de l’Himalaya, pour près de 1000 membres. Au niveau de la pastorale et de l’organisation, ils sont desservis par l’Église territoriale du Canada.

Il y a sans cesse des interventions d’urgence dans ce pays menacé par les tremblements de terre. Par exemple en 2015, comme nous l’avions rapporté sur nac.today. À l’époque, Christy Eckhardt, directrice de projet de l’aide accordée suite au tremblement de terre de l’ENA du Canada, décrivait son voyage difficile pour se rendre à Sipapokhare. En avril 2015, le tremblement de terre national de force 7,2 et les nombreuses répliques sismiques jusqu’à force 6,7 avaient mis un grand nombre de personnes en difficulté. Comme nous le relations déjà sur nac.today à l’époque, la tenue des services divins se poursuit malgré la détresse au Népal.

juillet 12, 2018

Auteur: Peter Johanning

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