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Noël 2015 : Il est venu au monde dans une étable !

décembre 25, 2015

Auteur: Peter Johanning

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Jésus-Christ – Superstar ? De nombreuses personnes l’ont souhaité. À l’époque, déjà : Le Messie attendu devra au moins porter une couronne en or, une tunique scintillante et des bagues symbolisant son pouvoir aux doigts. Pourtant, tout cela n’a pas eu lieu, et le tapis rouge s’est arrêté devant une étable.

À Bethléhem, en Cisjordanie, où tout a commencé, se trouve aujourd’hui une « clôture de sécurité », sur plus de 700 kilomètres. Là-bas, en Cisjordanie, Palestiniens et Israéliens se font face – musulmans, juifs et chrétiens –, la frontière vers Bethléhem est fermée et sous contrôle renforcé. On trouve des graffitis sur le mur de la frontière : « We were born to fight! », « No peace – no freedom. » Nulle part dans le monde, les points de vue, les contraintes sociales et les conflits ne s’affrontent autant qu’ici. Le Sauveur y est né il y a 2000 ans. Qu’ont appris les hommes durant cette période ?

Un souverain sans royaume

À l’époque, déjà, peu de personnes ont compris ce qui s’était passé : les bergers dans les champs, les astrologues venus d’Irak, Siméon et Anne dans le temple – seules quelques personnes. Le Sauveur du monde est venu vers les hommes, mais ils ne l’ont pas reconnu. Jésus n’avait pas tout ce qu’a un homme prospère : pas d’honneur, pas de gloire, pas de richesses, pas de pouvoir.

Les hommes, au contraire, veulent des preuves pour pouvoir croire. Dieu doit prouver qu’il existe. Dieu doit d’abord faire un miracle pour que l’on puisse croire. Or, la foi ne naît pas des preuves ou des miracles, mais de la parole de Dieu. Ce n’est que lorsque nous croyons à sa parole que nous pouvons aussi reconnaître le Sauveur. Dieu ne veut pas régner sur cette terre, mais sur nos cœurs.

Et paix sur la terre

Observons notre propre ambiance de Noël – qu’est-ce qui la caractérise le plus ? Est-ce l’esprit de consommation, ou l’esprit de famille égoïste ? Ou bien répandons-nous aussi l’amour, la compréhension, la paix ?

Voici un exemple à ce sujet : Dans une communauté, un jeune homme assiste aux services divins. C’est un sans-abri. Par sa propre faute. Il porte l’odeur de transpiration, l’odeur de la rue. Il est mal rasé, a les dents jaunes. Son pantalon a quelques trous. Son pull également. Nombreux sont les membres de la communauté qui le tolèrent, d’autres l’évitent. Rares sont ceux qui vont vers lui. Le prêtre le prend ostensiblement dans ses bras, l’appelle par son nom d’une voix forte, lui sourit, lui parle, et se place avec lui devant la porte d’entrée de l’église, pour que d’autres soient aussi obligés de lui serrer la main. Est-ce exagéré ? Non, c’est exactement ce qu’il convient de faire ! Jésus est auprès des pauvres, auprès des autres – il est aussi auprès de nous.

Il y a de l’espoir : « Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! »

Photo : Gino Santa Maria

décembre 25, 2015

Auteur: Peter Johanning

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