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Nous décharger de nos soucis sur le Seigneur

août 12, 2020

Auteur: Katrin Löwen

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Le dimanche, les soucis peuvent être oubliés pour quelques instants durant le service divin. Mais Dieu veut faire davantage encore : il veut nous libérer de nos soucis. L’apôtre-patriarche a expliqué lors d’un service divin de quelle manière les fidèles peuvent eux-mêmes y contribuer.

Le 26 juillet 2020, un service divin a pu être célébré par l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider à Siegen (ENA Allemagne occidentale) sous des conditions particulières liées au coronavirus. Il a utilisé la parole biblique en I Pierre 5 : 7 : « et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. »

Les inquiétudes relatives à l’existence terrestre

Se décharger des soucis de l’existence terrestre sur Jésus-Christ ne signifie évidemment pas que nous ne devions plus nous acquitter de nos devoirs quotidiens. « Nous ne devons pas être inactifs, mais cela ne doit pas devenir un souci », a expliqué l’apôtre-patriarche. Un souci est quelque chose qui tourmente et qui inquiète. C’est pourquoi le souci du Seigneur est « que l’inquiétude de l’existence terrestre devienne si grande que nous n’ayons plus de temps ni d’énergie pour nous préoccuper de notre salut et que notre relation à Dieu en soit altérée ». Afin que cela ne se produise pas, nos soucis doivent être déchargés sur Jésus-Christ. C’est possible d’une part grâce au dépassement de soi : « Nous devons nous humilier devant Dieu, car nous savons : tout vient de Dieu, c’est une grâce », a expliqué l’apôtre-patriarche, en ajoutant : « Le bon Dieu sait mieux que moi ce dont j’ai besoin. » Et d’autre part grâce à la confiance en Dieu : « J’ai confiance en son amour, en sa toute-puissance, rien ne lui est impossible », s’est exprimé l’apôtre-patriarche, en promettant : « Rien ne nous empêchera d’être en communion avec Dieu. »

Les inquiétudes relatives à notre propre salut

Beaucoup se posent la question : « Est-il possible que Dieu m’ait choisi, et d’autres non ? » et : « Est-ce que j’y arriverai ? » Or, même si l’on ne comprend pas Dieu, on peut lui faire confiance. « Ne te fais pas de soucis inutiles », s’est exprimé l’apôtre-patriarche, « tu ne peux pas mériter ton salut. Tu ne peux l’acquérir que par la grâce. » Il a exhorté les frères et sœurs à faire des efforts pour le salut, mais de ne pas laisser ces efforts devenir une inquiétude.

L’inquiétude relative au salut de ceux que nous aimons

De même, les inquiétudes pour les frères et sœurs qui ne viennent plus à l’église doivent être déchargées sur Dieu. Ce qui ne signifie pas que l’on soit indifférent à leur égard. « Cela n’est pas possible, car nous les aimons », a poursuivi l’apôtre-patriarche. Cependant : « Cette inquiétude ne devrait pas devenir pour nous un obstacle. Parce qu’elle nous vole notre joie, parce qu’elle peut au final attaquer notre relation à Dieu. » Ces inquiétudes peuvent être déchargées sur Jésus, en lui faisant confiance :

  • Reconnaître avec humilité : « Même si nous étions parfaits, nous ne pouvons pas les sauver. Seul le bon Dieu peut le faire. »
  • Accepter avec humilité : « Dieu a décidé que chacun aura son libre arbitre. Nous ne pouvons pas forcer notre prochain à acquérir le salut. »
  • Prendre conscience avec humilité : « Je les aime, mais le bon Dieu les aime encore davantage. »
  • Faire confiance à sa fidélité avec humilité : « Même si les hommes sont infidèles : Dieu reste fidèle. »

Les inquiétudes relatives à l’avenir de l’Église

Ces inquiétudes rappellent la tempête sur le lac (cf. Marc 4 : 35-40). Les disciples étaient inquiets parce que la barque était remplie d’eau et menaçait de couler. Mais Jésus dormait, et, lorsqu’ils l’ont réveillé, il les a qualifiés d’hommes de peu de foi. « Cette inquiétude relative à l’Église peut devenir très accablante, très lourde, et totalement nous décourager », nous met en garde l’apôtre-patriarche. Or, nous devons ici faire confiance. « Nous avions des conceptions très différentes », a concédé l’apôtre-patriarche. Il importe désormais de se dire à soi-même : « Bon Dieu, tu le sais mieux, je ne comprends rien, mais je te fais confiance. Tu veilleras sur ton peuple. Je continue. »

août 12, 2020

Auteur: Katrin Löwen

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