Clair, accueillant, moderne : tels sont les nouveaux bureaux de la Maison d’édition Bischoff, l’entreprise qui abrite les différents supports médiatiques de l’Église néo-apostolique. Cependant, ce n’est pas seulement le lieu qui a changé.
La Maison d’édition célèbre son nouveau site pendant deux jours. Avec des allocutions et une visite d’envergure le mardi, et une journée portes ouvertes pour quelques invités le mercredi. Parmi les invités se trouvaient notamment l’apôtre-patriarche e.r. Wilhelm Leber, les apôtres de district Bernd Koberstein et Michael Ehrich, ainsi que les anciens gérants, l’apôtre de district e.r. Hagen Wend et l’ancien de district e.r. Jürgen Hendriock.
En outre, des collègues issus de l’administration d’autres Églises territoriales allemandes ainsi que certains partenaires commerciaux ont appris à connaître le nouveau site. Beaucoup de choses ont changé au sein de la Maison d’édition Bischoff, qui compte à présent deux étages, au lieu de quatre étages et plusieurs annexes auparavant. La nouvelle adresse se trouve à Neu-Isenburg, qui est mieux placée, aussi bien sur le plan de la circulation que sur le plan économique, que le port ouest de Francfort, où était situé l’ancien site, car c’est un quartier qui s’impose de plus en plus.
Un très bon développement
L’ancien site n’était plus non plus économiquement justifiable en raison du nombre croissant de bureaux vides, au cours des dernières années, conséquence d’un programme de restructuration qui avait débuté en 2010. À cette époque, la Maison d’édition s’était séparée de l’imprimerie, qui n’était plus en mesure de produire de manière efficace depuis longtemps. La Maison d’édition a alors misé sur des partenaires externes, en remettant l’expédition et le stockage de ses produits, à partir de 2012, puis le service clients, au début de l’année 2015, à des prestataires de services spécialisés.
Fin 2014, les versions en langues étrangères du magazine « Unsere Familie » (« Notre Famille » en français, NdT) ainsi que le site internet allemand « uf-online » ont certes été suspendus. En lieu et place de ceux-ci, sont désormais produits au sein de la Maison d’édition, le site d’actualités en quatre langues, « nac.today », et le magazine international trimestriel « community » au nom de l’Église néo-apostolique internationale. L’Église continue à miser sur certains services éprouvés de la Maison d’édition – notamment en produisant les « Pensées directrices », le mensuel destiné aux frères du ministère, qui paraît en environ 70 langues, ainsi que la vidéo-transmisssion de services divins.
Une tradition de plus de 80 ans
La tradition des médias néo-apostoliques remonte à l’année 1863. Peu de temps après la séparation d’avec les communautés apostoliques-catholiques, le prophète Heinrich Geyer publiait l’organe « Der Sendbote ». Ce dernier a été suivi des organes « Le Héraut » (« Der Herold ») (1884), « La voix des sentinelles d’Ephraïm » (« Wächterstimme aus Ephraim ») (1895) et « Bulletin apostolique dominical » (« Apostolische Sonntagsblatt ») (1907), ainsi que « Revue néo-apostolique » (« Neuapostolische Rundschau ») (1909).
Vers le milieu des années 1920, l’apôtre-patriarche Hermann Niehaus a mandaté son adjoint, Johann Gottfried Bischoff, de déplacer les activités journalistiques de l’Église vers Francfort-sur-le-Main (Allemagne). Le fils de ce dernier, Friedrich, fera construire l’imprimerie interne, en 1929, puis, en 1932, la Maison d’édition. Aux organes « La voix des sentinelles » (« Wächterstimme »), « Bulletin ministériel » (« Amtsblatt ») et « Jugendfreund » (destiné à la jeunesse, NdT), s’ajouteront, en 1933, le magazine « Unsere Familie », puis, en 1952, l’organe destiné aux enfants, « Le bon berger ». A suivi, pour les enfants, le magazine mensuel « Mag’enfants », en 1998, suivi, en 2002, du magazine destiné aux jeunes, « Spirit » (uniquement en allemand, NdT).