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Pâques : Ce que nous voyons et comprenons n’est de loin pas tout ce qui existe

avril 16, 2017

Auteur: Peter Johanning

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« À Pâques, je suis en vacances ! », se réjouit la petite Laura. Cependant, elle sait également que Pâques n’est pas seulement la période des vacances, mais constitue aussi une fête religieuse majeure. Il s’agit du jour où Jésus-Christ est ressuscité des morts.

Les enfants le comprennent mieux que les adultes. Là où la pensée rationnelle ne suit plus, la foi se sent chez elle. Et, lorsqu’il est question de la résurrection, l’homme doit croire. Des preuves ? Bien sûr, elles existent. Même si tout cela est difficile à comprendre et que personne d’entre nous n’était présent. « La résurrection de Jésus-Christ n’est pas un doux rêve de ses adeptes, dans le but de faire croire la postérité à un miracle ; elle ne relève pas non plus de la mythologie : La résurrection de Christ est une réalité historique ; elle a réellement eu lieu. » C’est ce que dit le Catéchisme néo-apostolique, au paragraphe 3.4.11. D’autres Églises disent la même chose. Et, malgré cela, des opinions controversées existent depuis des siècles au sujet de cet événement miraculeux et magnifique.

Je n’ai encore jamais vu personne ressusciter !

Certains témoins de l’époque de Jésus, si. Ils l’ont vu, leur Seigneur et Maître. Marie-Madeleine, Marie, la mère de Jacques, les disciples d’Emmaüs, Pierre, Jean, et même Paul – tous sont entrés en contact avec le Fils de Dieu ressuscité. Son disciple Thomas a même été exhorté à poser ses mains dans les plaies, pour « comprendre » ce qui s’était passé. Et, une fois, plus de 500 personnes à la fois l’ont vu.

Mais comment est-ce possible : une personne qui ressuscite des morts ?

Jésus n’était pas seulement un homme de chair et de sang. Il était également le Fils de Dieu. Vrai homme et vrai Dieu. L’homme doit faire preuve de foi s’il veut croire en le mystère de la résurrection. Les chrétiens connaissent cela : Ce que nous voyons et comprenons n’est de loin pas tout ce qui existe. La foi donne la force de regarder derrière le rideau.

Pourquoi la foi en la résurrection est-elle donc si importante ?

Parce qu’elle est l’origine, l’expérience originaire de la foi. Sans la résurrection, notre foi est vide. Vaine, comme le dit l’apôtre Paul. Le tombeau vide est le point de départ absolu de la foi chrétienne. La résurrection est un miracle de Dieu, transcendant, surnaturel, incompréhensible. Elle est l’événement salvifique central. La foi en un Jésus-Christ historique sans poursuivre la réflexion dans cette position centrale de la résurrection n’est pas chrétienne. Une théologie qui connaît certes le Jésus historique mais met entre parenthèses sa résurrection, est simpliste.

Nous citerons à nouveau le Catéchisme à ce sujet : « La profession de foi en Jésus comme étant le Christ et la foi en sa résurrection revêtent une importance fondamentale en vue du salut de l’homme. Cette foi en la résurrection de Christ comme prémices d’entre les morts constitue le fondement de la foi en la résurrection des morts en Christ et en la transformation des vivants lors de son retour. » (CÉNA 3.4.11.1).

Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts

L’apôtre Paul, qui a vu le Ressuscité plus tard que les autres, dit : « Or, si l’on prêche que Christ est ressuscité des morts, pourquoi quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’y a point de résurrection des morts ? S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l’égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu’il a ressuscité Christ, tandis qu’il ne l’aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Car si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus. Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.

Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts » (I Corinthiens 15 : 12-20).

Photo : Choat

avril 16, 2017

Auteur: Peter Johanning

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