Partout chez soi : Communier par la pensée et l’intercession

Glissement de terrain en Sierra Leone

Le site web de l’Église néo-apostolique en Sierra Leone parle des « catastrophes jumelles » qui frappent actuellement le pays. Des pluies diluviennes s’y sont abattues, faisant, selon les médias, 30 000 sans-abri. Et à cela s’est ajouté, à Regent, près de Freetown, la capitale, un grand glissement de terrain.

Près de 500 morts ont été retrouvés, et plus de 600 personnes sont encore portées disparues, rapporte l’OCHA, le bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies. Les puits et les nappes phréatiques ayant été pollués à grande échelle, les autorités redoutent des épidémies de choléra et de typhus.

Épidémie de choléra en RD Congo

Selon des informations de l’OCHA, les habitants de l’Est de la République démocratique du Congo sont confrontés à des malheurs semblables : après celle de Nord-Kivu, la province du Sud-Kivu vient de déclarer officiellement la survenue d’une épidémie de choléra. Et la situation empire à vue d’oeil dans le Tanganyika limitrophe au sud. En 2017, près de 500 personnes sont mortes du choléra jusqu’à présent, soit plus que tout au long de l’année 2016.

Pendaznt ce temps, un glissement de terrain survenu dans la province de l’Ituri, dans le Nord-Est du pays, a fait plus de 150 morts. Environ 280 enfants ont ainsi perdu leurs parents. Les groupes de recherche et d’intervention ont stoppé leur travail, car, sur place, ni l’État ni les organisations d’aide n’ont les moyens de récupérer les corps.

Fuite massive de personnes en Irak

Telafar comptait près de 40 000 habitants. Cette ville et son district éponyme se situent dans le Nord-Ouest de l’Irak, à la frontière syrienne. Plus de 30 000 personnes ont fui leurs foyers. Selon les Nations Unies, elles fuient une opération militaire imminente visant à reconquérir la ville aux milices terroristes de l’État islamique (IS).

L’OCHA est confronté à un double problème : l’armée peut seulement transporter de 500 à 3 000 réfugiés par jour. S’ils sont trop nombreux, ils risquent de se battre entre eux. DE surcroît, l’eau et les denrées alimentaires s’épuisent dans les zones contrôlées par l’IS.

L’intercession ne suffit pas

« Ce que vivent actuellement ces gens est gravissime, déclare Peter Johanning, le porte-parole de l’Église néo-apostolique internationale, nous leur exprimons toute notre compassion. Nos pensées sont auprès de tous ceux qui luttent ainsi pour sauver leur vie ou qui ont perdu leurs proches. Et nous prions pour eux. »

Et cela paraît à l’évidence au cours des services divins de l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider. Il n’oublie jamais de prier expressément pour tous ceux qui sont confrontés à la souffrance. Il l’a fait notamment à Barcelone, à la fin du mois de juillet : « Nous ne sommes pas en mesure d’énumérer toutes ces situations, parce que nous ne savons pas tout et que personne d’entre nous n’est en mesure d’évaluer le fardeau que porte son prochain. Mais toi, ô Dieu, tu sais et tu connais toutes choses, et tu es en mesure de venir en aide à tous, toujours et partout, c’est là la conviction que nous procure notre foi. Nous, tes enfants, nous t’en supplions : Viens en aide à notre prochain, accorde ta consolation là où c’est possible, soulage la misère et instaure la paix. »

A l’occasion de la « Journée mondiale de l’aide humanitaire », nac.today a rendu compte du fait que l’Église néo-apostolique ne se contente pas de faire monter des prières à Dieu, mais qu’elle effectue aussi un travail d’aide humanitaire.