La « joie en Christ » peut être une source de force à plus d’un titre. C’est ce que démontre l’apôtre de district Tshitshi Tshisekedi (République démocratique du Congo – Sud-Est) dans son article sur la devise de l’année.
En Néhémie 8 : 10, il est dit : « Car la joie de l’Eternel sera votre force. » Si donc la joie, ce fruit du Saint-Esprit, émane de la foi, elle est une source de forces pour l’âme.
Nos rencontres avec Dieu pendant les services divins sont une source de force, car la parole qui y est prêchée et les sacrements qui y sont dispensés procurent de la joie à l’âme, joie qui renouvelle en nous des forces spirituelles pour nous permettre de continuer à avancer à pas sûrs vers le but de notre foi.
L’Esprit d’unité et de communion fraternelle que nous sommes tous appelés à développer dans l’œuvre de Dieu, plus particulièrement chacun au sein de sa communauté, est une source de force : la puissance qui procède de l’échange de nos expériences de la foi et de l’exaucement de nos prières nous rend joyeux.
Le sacrifice consenti par le Seigneur nous a ouvert les portes de la victoire sur le mal. Cette force spirituelle, liée à la résurrection du Seigneur, nous réjouit et nous rappelle cette parole de l’Écriture sainte : « Celui qui vaincra héritera ces choses, je serai son Dieu et il sera mon fils. » La joie emplit alors nos âmes par le seul désir de vouloir rester son enfant, son « fils », et nous pousse à développer en nous des forces spirituelles, afin de remporter des victoires au quotidien sur le mal.
Si nous sondons notre être intérieur et nous souvenons de notre élection, la joie envahit automatiquement notre âme par le simple souvenir de la grâce qui nous a été faite. Cette joie suscite en nous les forces spirituelles reçues sous forme de dons divins lors de notre saint-scellé, afin qu’elles contribuent au développement de l’Œuvre de Dieu en nous.