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Pleins feux sur … (20) : La joie anticipée – La joie éternelle

décembre 8, 2015

Auteur: Michael Deppner

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Nous connaissons la joie anticipée en particulier avant Noël. Dans le dernier article de la série « Les apôtres de district écrivent sur le thème de la devise de l’année 2015 », Michael Deppner (RD Congo) a expliqué à quelles joies anticipées Jésus faisait allusion.

« C’est bientôt Noël. » – « C’est ton anniversaire dans quelques jours. » – « Nous serons chez mamie pendant les fêtes. » – « Nous mangerons ton plat préféré demain » (qui est d’ailleurs le foufou). – En entendant ces quelques phrases, prononcées à la maison en l’espace de quelques minutes à la table du petit-déjeuner, le sourire de notre fils s’est fait de plus en plus large. La joie anticipée rayonnait sur tout son visage.

Durant la période de l’Avent, nous nous souvenons avec une grande joie de la promesse du retour de Christ. La pensée des noces à venir fait battre le cœur du fiancé ou de la fiancée plus fort. Une femme qui attend un enfant et sent déjà les mouvements sous son cœur se réjouit de la naissance à venir.

Cependant, lorsque Jésus a dit à ses disciples qu’ils ne le verraient plus pendant quelque temps, toute leur joie s’est envolée. Je suis persuadé que cette nouvelle les a attristés. Toutefois, il ne s’est pas arrêté là, et a ajouté : « … et puis encore un peu de temps, et vous me verrez » (Jean 16 : 16).

Ce « peu de temps » d’attente, avec ses difficultés et ses problèmes, nous semble souvent interminable. Christ a comparé ces problèmes, limités dans le temps, à une femme dans les douleurs de l’accouchement : « lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a » (Jean 16 : 21). Après ce temps, nous vivrons dans la joie éternelle, et nous ne penserons plus à ce qui était autrefois – toutes les difficultés et les problèmes.

Nous éprouvons aussi de la joie à la pensée de la perfection. Joseph Haydn a composé ce merveilleux passage choral, « Parfaite est cette grande Œuvre », dans lequel il loue la perfection de la création.

Notre Père céleste nous accorde dès aujourd’hui la joie, de temps en temps, à la pensée de la perfection : la joie de la belle prestation de la chorale, la joie pour une nouvelle église qui a pu être construite ou pour les nouvelles âmes qui ont pu s’ajouter à la communauté.

Les premiers disciples sont revenus emplis de joie, et ils ont rapporté au Seigneur comment ils avaient été couronnés de succès. Sa réponse était la suivante : « Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (Luc 10 : 17-20). Il leur a indiqué une autre sorte de joie, une joie durable.

Lorsque je me rends dans les différentes parties de mon champ d’activité, je suis souvent impressionné par la joie de nos frères et sœurs. Leurs conditions de vie ne sont pas idéales. Ils ne disposent certainement pas de tout ce qu’ils souhaitent. Bien au contraire ! Malgré cela, les communautés rayonnent toutes d’une grande joie lorsque nous sommes réunis. Il s’agit de la joie du fait que notre Père céleste nous a rassemblés et de la joie dans la perspective de ce qui nous attend.

Il nous gardera ensemble dans son amour, et nous y puisons continuellement la joie. Nous attendons le retour de Christ et la joie éternelle, qui ne finira jamais.

Photo: ENA DR Congo

décembre 8, 2015

Auteur: Michael Deppner

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