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Prier, cela s’apprend !

octobre 7, 2020

Auteur: Peter Johanning

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À l’origine, le président international de l’Église avait prévu de célébrer le service divin du 13 septembre 2020 aux États-Unis, ce qui n’a néanmoins pas été possible en raison du coronavirus. Par conséquent, il s’est rendu dans la communauté de Thann (France). 26 participants au service divin se sont réjouis lorsque l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider s’est avancé vers l’autel en traversant l’allée centrale.

Quelle est la bonne manière de prier ? Quels sont les effets du dialogue avec Dieu ? C’est à cette question et à d’autres qu’a répondu la prédication. La parole biblique était la suivante : « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. » (Romains 8 : 26).

La prière est importante

La prière commune est une partie très importante du service divin, a souligné le président de l’Église au début de ses explications. Le Seigneur a promis d’être là où deux ou trois se réuniraient en son nom. « Par conséquent, lorsque nous nous réunissons dans la communion fraternelle pour faire la prière, nous pouvons être assurés que le Seigneur sera présent et qu’il priera avec nous. » Il partage les peines et les joies de l’Église qui prie, « il s’associe à ce que nous exprimons dans la prière ». C’est une expérience particulière.

Dieu répondra

Évidemment, Dieu ne nous donnera pas forcément ce que nous lui aurons demandé, « mais nous avons cette certitude : lorsque la communauté s’unit dans la prière, Dieu répond », d’une façon ou d’une autre. Cela ne dispense pas chacun de nous de prier aussi chez soi ; la prière individuelle est tout aussi importante. Aujourd’hui, en ces temps de pandémie de coronavirus, un chrétien néo-apostolique a beaucoup plus de temps libre. « Et je me pose moi-même la question : prions-nous aussi davantage qu’avant ? Il n’y a plus de rencontres de communauté, ni de répétitions de chorale – par conséquent, prenons-nous plus de temps pour prier ? » Il a rappelé à l’assemblée le dicton suivant : il ne faut pas prier quand on a le temps, mais il faut prendre le temps de prier.

Dieu intercède aussi pour nous

Une autre pensée intéressante de l’apôtre-patriarche : « Que nous priions ensemble ou individuellement, nous devons également être conscients que Dieu prie pour nous. Cela peut paraître étrange, mais c’est une promesse écrite dans la Bible, où il est dit que Jésus intercède pour nous. Il intercède en notre faveur. » Cela signifie que Jésus est toujours prêt à pardonner. Il a donné sa vie pour les hommes et il est disposé à pardonner. De plus, sa volonté déclarée est que ceux qui croient en lui soient sauvés ! Si Jésus est un intercesseur, cela signifie qu’il veut sauver ceux qui croient en lui.

L’aide du Saint-Esprit

Pour ses prières, l’homme a besoin de l’aide du Saint-Esprit, car la différence entre la faiblesse de l’homme et la toute-puissance de Dieu est trop grande. « Même lorsque nous ne pouvons pas prier parce que nous sommes faibles », le Saint-Esprit nous aide, a souligné l’apôtre-patriarche avec insistance. « Il y a ces moments d’extrême faiblesse, d’extrême tristesse, où l’on ne fait que soupirer parce qu’on n’a plus la force, qu’on n’a plus le souhait, plus l’énergie pour faire une prière. Et là, nous avons cette garantie : même ces soupirs, ces appels au secours, même cette « non-prière » est magnifiée par le Saint-Esprit et transformée pour atteindre Dieu. » C’est une grande consolation : « Lorsque je suis physiquement, moralement ou psychologiquement dans un état où je ne peux plus prier, mais que je ressens le besoin de me tourner vers Dieu, le Saint-Esprit fait en sorte que mes appels au secours, mes soupirs atteignent le trône de Dieu. »

Laisse ta prière être inspirée

C’est pourquoi il est important de laisser nos propres prières être inspirées par le Saint-Esprit : L’homme ne sait pas ce qu’il convient de demander dans sa prière, nous dit le texte biblique. L’apôtre-patriarche l’a expliqué ainsi : « Qu’est-ce que cela signifie ? Si nous laissons l’Esprit de Dieu agir en nous avant de prier, l’Esprit nous rappellera à qui nous parlons, à Dieu le Tout-Puissant, l’Infaillible, le Parfait, à Celui qui sait tout. » Vu sous cet angle, la parole biblique est également un avertissement à nous laisser guider par le Saint-Esprit dans nos prières.

Le Saint-Esprit, qui est aussi un Esprit de sagesse, révèle la volonté de Dieu : « Il nous permet de découvrir ce que Dieu veut réellement. Et nous savons ce qu’il veut : il veut notre salut. Il veut nous délivrer du mal, il veut nous conduire dans la communion avec lui. »

Et l’apôtre-patriarche a encore énuméré un autre point : le Saint-Esprit est aussi un esprit de persévérance. « N’abandonne pas ! Prie sans cesse avec persévérance jusqu’à la fin. » La persévérance dans la prière est une question de temps, et non de fréquence, de longueur ou de formulation de la prière – il s’agit de la nécessité de prier. « Et la persévérance dans la prière signifie que nos actions sont en harmonie avec nos prières. » À quoi bon prier pour notre propre salut si nous nous y opposons ?

En résumé, le message dominical de l’apôtre-patriarche était le suivant :

  • Le Saint-Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas toujours comment nous devons prier.
  • Le Saint-Esprit nous enseigne et nous dit ce que nous devons faire.
  • Plus nos prières sont inspirées par le Saint-Esprit, plus nous sommes assurés qu’elles seront exaucées.

octobre 7, 2020

Auteur: Peter Johanning

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