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Quand l’attente devient une joie

novembre 29, 2021

Auteur: Peter Johanning

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Les parents qui peuvent se réjouir de la naissance de leur enfant l’attendent avec une intensité croissante. Ils savent que cet enfant va changer leur vie actuelle. Les semaines qui précèdent Noël sont entièrement sous le signe de l’attente de la naissance et du retour du Fils de Dieu.

Trois dimanches de l’Avent, un service divin de Noël, un service divin de fin d’année : le mois de décembre est la haute saison des rencontres cultuelles. Le thème qui relie tous ces services divins cette année est « L’attente ».

D’un point de vue liturgique, le thème de « l’attente » ne se limite pas au temps de l’Avent. Du point de vue de l’histoire salvifique, l’attente fait toujours partie de la vie chrétienne. L’état de chrétien et l’attente vont de pair comme le tableau et le cadre, et un chrétien qui cesse d’attendre perd l’espérance. L’attente fait naître également la confession : certes, le chrétien confesse aussi la foi historique telle qu’elle est rapportée dans les Saintes Écritures. La foi en l’incarnation de Dieu vaut toujours la peine d’être confessée. Cependant, l’aspiration au royaume de Dieu à venir est beaucoup plus intensive et vivante ! L’attente du retour de Christ doit être exprimée. Et c’est précisément ce qui se produira lors des services divins néo-apostoliques au mois de décembre.

Jésus est Dieu

Le premier dimanche du mois de décembre est également le deuxième dimanche de l’Avent. Le cœur de la prédication est la relation particulière du Fils de Dieu avec son Père. Nous, les chrétiens, tendons parfois à considérer le Père et le Fils séparément. Or, ce n’est pas le sens de la confession trinitaire. Au contraire, le Fils est égal au Père : tous deux sont le même Dieu. Il est « l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création », est-il écrit en Colossiens 1 : 15. « Cette doctrine de la nature double de Jésus dépasse ce que l’homme peut connaître par l’expérience et la pensée. C’est un mystère. » (CÉNA 3.4.3)

Une telle foi a-t-elle des conséquences ? Oui, certainement, car elle signifie pour les croyants que, même s’ils considèrent Jésus comme un ami et un frère, ils ne doivent pas négliger sa divinité et sa gloire. Un truisme ? Pas tout à fait, car, trop souvent, l’homme Jésus est réduit à sa nature humaine, comme il l’était de son vivant. Mais attention : comme le Père, le Fils est éternel, tout-puissant et omniscient. La création est l’œuvre de Dieu, le Père, le Fils et de Dieu, le Saint-Esprit. Pour les chrétiens aujourd’hui, cela signifie qu’ils peuvent considérer Jésus-Christ comme un ami fidèle, mais qu’ils ne doivent pas oublier qu’il est aussi et avant tout Dieu, le Fils, à qui revient gloire, honneur et louange !

Jésus est homme

Au tout début, il y avait la Parole, le logos, c’est ainsi que l’évangile selon Jean décrit le point de départ. Cette parole éternelle a été faite chair et a fait partie du monde, partie de tous les hommes de tous les temps. Jésus est né homme, pour que les hommes puissent comprendre ce que signifie pour eux le plan de Dieu. Car Jésus, qui est aussi Dieu, est venu afin de mourir pour le salut des hommes et de leur donner accès à la communion éternelle avec Dieu. Cette compréhension est à également une confession très ancienne de tous les chrétiens : sa mort est notre mort, sa résurrection notre résurrection, son ascension notre ascension. Ce qui est encore à venir, c’est son retour, que nous attendons pleins d’espoir.

Jésus est salut

« Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit. » (Romains 15 : 13) – quelle merveilleuse pensée : l’espérance apporte la joie et la paix dans la foi ! C’est le sujet qui sera abordé au cours du 4e dimanche de l’Avent, l’espérance en le retour de Christ. Les chrétiens néo-apostoliques vivent dans la certitude que la fin de l’histoire a déjà été décidée et peuvent être assurés qu’aucun événement historique ne peut remettre en question le retour de Christ.
L’espérance en le salut apporte la paix, car elle peut délivrer des inquiétudes concernant l’avenir. Le mal sera définitivement vaincu. Dans la nouvelle création, tout sera parfait et tous les hommes se conformeront à la volonté de Dieu. Cela apporte déjà aujourd’hui de la joie dans le cœur !

Photo : Natalia – stock.adobe.com

novembre 29, 2021

Auteur: Peter Johanning

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