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Quatre étapes vers l’unité

juillet 27, 2015

Auteur: Andreas Rother

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Être un – c’est sans aucun doute bien davantage que juste l’absence de conflit. Or, que faut-il pour y parvenir ? La Trinité divine comme modèle absolu d’un plan en quatre points. En voici le guide, extrait d’un service divin de l’apôtre-patriarche.

C’était une communauté internationale qu’a servie l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider le 25 juin 2015 à Singapour : « Avec autant de frères et sœurs issus de tant de pays et régions différents, je n’ai pas pu résister au besoin de prêcher sur le thème de l’unité », s’est-il exprimé. C’est ainsi qu’il a choisi la parole biblique en Jean 17 : 21-22 : « … afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un. »

La Trinité comme modèle

L’apôtre-patriarche a cité la Trinité divine comme modèle ultime de l’unité : « Dieu s’est lui-même révélé en tant que Père, en tant que Fils et en tant que Saint-Esprit. Ce sont trois personnes différentes, mais elles forment une unité. Ils sont en accord parfait. Et, de la même manière, nous devons nous aussi être un. »

« Qu’est-ce que cela signifie, lorsque Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un ? », a-t-il demandé, et il a cité quatre points en guise de réponse :

  • Ils veulent la même chose.
  • Ils partagent tout.
  • Ils ne parlent pas beaucoup d’eux-mêmes, mais rendent témoignage d’autrui.
  • Ils suivent et travaillent au même but.

La cause : La séparation de Dieu

« Notre compréhension de l’unité est assez limitée », a déclaré l’apôtre-patriarche en dirigeant le regard vers les hommes : « Lorsqu’il n’y a pas de conflits ni d’altercation, et que nous acceptons mutuellement, nous voyons déjà cela comme l’unité. Le Seigneur, lui, est bien plus ambitieux. Il veut que nous soyons un comme lui et le Père le sont. Et, avec Jésus-Christ, c’est possible. »

« Observons donc les causes d’une unité manquante », a-t-il poursuivi : « Adam et Ève étaient en communion parfaite avec Dieu. Puis, ils ont donné leur accord pour le péché, et ont vécu la séparation avec Dieu. Cela s’est poursuivi pour leurs fils. Il existait des conflits entre eux. Depuis cette époque, l’homme cherche en vain à créer l’unité. »

Le fondement : L’unité avec Dieu

« L’homme ne peut être uni qu’en Dieu. » Jésus a fait le premier pas pour cela : « Il a été incarné pour partager la nature d’homme avec nous, pour ressentir et pour souffrir comme nous. Il a apporté son sacrifice et nous a offert sa vie. Au travers du baptême d’eau et d’Esprit, Dieu vit en nous. Il nous offre la sainte cène, afin que cette vie divine puisse s’épanouir en nous. »

« C’est le premier pas : Dieu en l’homme », a mis en évidence l’apôtre-patriarche : « Le reste est notre devoir. Nous voulons être un avec Jésus-Christ. » Pour y parvenir, il est nécessaire de suivre l’exemple de la Trinité. Par conséquent, être un avec Christ signifie :

  • Que nous voulons la même chose que lui : « Il veut que nous entrions dans la communion éternelle avec lui. »
  • Que nous partagions tout avec lui : « Ses pensées sont nos pensées, ses sentiments nos sentiments. Ses amis sont nos amis. Son ennemi est notre ennemi. »
  • Que nous rendions témoignage de Jésus-Christ : « Si nous sommes un avec lui, nous ne parlons plus tant de notre propres actes, mais nous parlons de ses actes, de son amour et de son sacrifice. »
  • Que nous collaborions à son but : «Engageons-nous ensemble, avec lui, pour son Œuvre. »

« Nous avons besoin les uns des autres »

« Être un ne signifie pas que nous devions tous devenir semblables. Nous ne devons abandonner ni notre personnalité ni nos traditions ou notre culture », a souligné l’apôtre-patriarche Schneider : « Nous sommes différents, mais nous avons une seule et même volonté. Et celui qui décide cela, c’est Jésus-Christ. Nous suivons sa volonté. »

« De nombreux problèmes pourraient être résolus, je pense, si chacun avait conscience de sa mission : c’est-à-dire de glorifier le nom de Dieu, au lieu d’imposer toujours à tous les autres leurs idées et leurs pensées », a-t-il mis en garde : « Dieu veut que nous y travaillions ensemble, et que nous montrions le bon exemple, afin que la mission de l’Église s’accomplisse : annoncer l’Évangile à tous et permettre l’accès au salut de Christ. Nous avons besoin les uns des autres pour accomplir cette mission. »

juillet 27, 2015

Auteur: Andreas Rother

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