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Rencontre au sommet : ce que l’on ne voit pas d’habitude

juin 4, 2024

Author: Andreas Rother

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Écoutez-le

Un burin à la main, Manuela van Husen traverse le couloir de l’hôtel. Elle est en route pour une mission spéciale. Cela aussi fait partie de l’assemblée des apôtres de district (AAD) – tout ce qui se passe en arrière-plan.

Les apôtres de district se réunissent deux fois par an : une fois au siège de l’Église néo-apostolique internationale (ÉNAI) à Zurich (Suisse) et une autre fois chez des hôtes différents entre l’Europe et l’Afrique, entre l’Amérique, l’Asie et l’Australie.

Si Zurich est le lieu de rendez-vous, les préparatifs commencent un an avant, avec la réservation de l’hôtel. En effet, il n’est pas possible d’obtenir environ 25 chambres à court terme, surtout à des dates comme celle de la Pentecôte. Le lieu de réunion est décisif pour le choix de l’hébergement, explique Manuela van Husen, la secrétaire de l’apôtre-patriarche : central par rapport à l’aéroport, au bâtiment de l’ÉNAI et à l’endroit où se déroulera le service divin dominical concerné.

Et c’est là que commence la planification détaillée : Qui arrive où et par quel moyen de transport ? Où, quand et que manger ? Qui a besoin de quelles invitations pour obtenir son visa ?

Nettoyage de printemps à l’ÉNAI

Pentecôte à Zurich ? Pour Roger Mattenberger, cela signifie du travail supplémentaire. Il s’occupe par ailleurs de veiller à ce que les salles de réunion et de pause du siège de l’ÉNAI soient meublées de manière appropriée et remises en état.

Mais cette fois, c’est le printemps dans l’hémisphère nord. Il veut donc aussi que les abords extérieurs soient impeccables : désherber, nettoyer l’étang, frotter le carrelage. « Personne ne l’exige, personne ne le voit probablement, mais c’est important pour moi. »

Plus d’une session

Pour Simon Heiniger, il est temps de s’occuper du contenu des différents points de l’ordre du jour. Il dirige entre autres la gestion de projet de l’ÉNAI. L’ordre du jour provient de l’apôtre-patriarche ou de sessions précédentes. Souvent, le président international de l’Église lance un sujet, les apôtres de district délibèrent et il faut des informations ou des travaux préparatoires supplémentaires.

C’est ainsi qu’un même sujet revient plusieurs fois sur la table. « Il est bon et important que la direction de l’Église ait le temps et l’espace protégé pour discuter des choses – peut-être même de manière controversée – dans le calme. » C’est ainsi que Heiniger, qui est également responsable des services de communication, explique un effet qui ne concerne pas seulement les décideurs de l’Église.

Frank Stegmaier rédige également un ordre du jour. Il est directeur administratif et financier de l’ÉNAI. Son champ d’action est l’assemblée des délégués. Bien que celle-ci se recoupe avec l’assemblée des apôtres de district, les thèmes abordés ne sont pas d’ordre spirituel, mais plutôt d’ordre organisationnel.

En service en toutes situations

Lundi : les premiers apôtres de district et leurs adjoints arrivent. Les Américains et les Australiens ne sont pas les seuls à faire plus de douze heures de voyage. La plupart du temps, le chemin qui mène de l’Afrique du Sud à l’Europe passe par Dubaï.

C’est maintenant que commence la phase la plus affairée : à 9 heures, Roger Mattenberger va chercher le minibus à la société de location de voitures, car il doit être à l’aéroport à 9 h 30. Pendant ce temps, Manuela van Husen file dans les couloirs de l’hôtel. Quelqu’un a oublié son chargeur de téléphone portable ? Cela peut être résolu. La clé de la valise est restée à la maison ? La seule solution est le burin.

Unis en paroles et en actes

La séance bat son plein. Samuel Mueller est content d’avoir pu traduire à l’avance les documents nécessaires. Il préfère traduire un service divin plutôt qu’une assemblée d’apôtres de district ou même de délégués. En effet, l’anglais utilisé au sein de l’Église lui est plus familier que l’anglais des affaires.

Il est 15 heures, la condition physique diminue, la lourdeur de l’après-midi se fait ressentir. L’interprète se met à bâiller dans sa cabine – surpris, il met sa main devant la bouche. En effet, tous les apôtres de district et leurs adjoints reliés à son micro par des casques se mettent soudain à bâiller.

Avant, après, entre deux sessions

Simon Heiniger ne peut pas se permettre de montrer des signes de fatigue – pour l’instant. Aux alentours de minuit, il est assis avec Sam Mueller dans le hall de l’hôtel, devant son ordinateur portable, en train de rédiger. Les délibérations d’aujourd’hui se sont bien déroulées. Et maintenant, il faut une proposition de décision pour demain.

Il a encore quelques jours devant lui avant de pouvoir se jeter sur le canapé de la maison le dimanche après-midi – pour un petit moment de répit. Le lundi, il continue : rédiger le procès-verbal, exécuter les missions, préparer les documents pour la prochaine session.

En effet, et tous les acteurs sont d’accord sur ce point : après l’AAD, c’est aussi avant l’AAD.

juin 4, 2024

Author: Andreas Rother

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