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Renoncer et profiter

décembre 16, 2020

Auteur: Oliver Rütten

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Laisser de côté quand cela n’est pas sain, se servir lorsque c’est pour notre bien … Ce qui a fait ses preuves dans la vie quotidienne semble également être raisonnable sur le plan spirituel. Voici quelques pensées de l’apôtre-patriarche Schneider concernant le rejet et l’acceptation.

Le dimanche 22 novembre, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a célébré un service divin à Esch-sur-Alzette (Luxembourg), qui a été diffusé dans le Grand-Duché et en Belgique. Les fidèles en France, où les églises étaient alors fermées en raison de la pandémie liée au coronavirus, ont pu le suivre par Internet.

L’apôtre-patriarche a basé sa prédication sur la parole biblique en I Pierre 2 : 2-3 : « désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon. »

L’auteur de l’épître de Pierre est inconnu, a expliqué l’apôtre-patriarche en guise d’introduction. Il est néanmoins indéniable que l’épître était adressée à une communauté chrétienne qui subissait déjà des persécutions : l’Empire romain considérait les chrétiens comme des sujets infidèles et les persécutait. L’épître était censée les réconforter, les fortifier et les orienter vers l’essentiel.

Dieu offre la vie spirituelle

Les chrétiens portent en eux une vie nouvelle et éternelle – c’est ce que confirme l’auteur de l’épître, et c’est aussi ainsi que les croyants sont enseignés aujourd’hui : « Nous aussi, nous avons reçu cette vie éternelle. Et il nous est désormais recommandé de préserver cette vie éternelle, de la nourrir. »

Les croyants renoncent à ce qui est préjudiciable

« Si nous voulons que la vie éternelle subsiste, qu’elle prenne le dessus en nous, nous devons nourrir la vie éternelle et rejeter toute nourriture qui pourrait lui nuire », s’est exprimé le président de l’Église. Concrètement, cela signifie : « Posons-nous toujours la question : si je suis cette pensée, va-t-elle me rapprocher de Jésus ou m’en éloigner ? » ¬– Auparavant, l’apôtre-patriarche avait expliqué que les croyants ne devaient pas écouter tout ce qu’ils entendaient, qu’ils ne devaient pas répéter tout ce qu’ils lisaient sur les écrans et dans les journaux. Tout n’est pas forcément vrai et bon, simplement parce que cela a été publié ou que 500 000 personnes disent que c’est vrai.

Les croyants sont avides de ce qui fait du bien

L’Évangile de Jésus-Christ nourrit la vie éternelle. Et, en la comparant à du lait spirituel, l’apôtre-patriarche Schneider a expliqué : « Ce lait doit être pur. Il ne doit par conséquent pas être mélangé à autre chose. » L’Évangile doit toujours rester notre référence. Cela reste toujours valable : « Nous respectons certes le droit de chacun de penser ce qu’il veut et de penser comme il le veut. » Cependant : « pour être sauvé, nous devons croire en Jésus-Christ. C’est une condition incontournable, et nous n’acceptons pas que cet enseignement soit dilué. » Cela inclut également la pensée selon laquelle Dieu, dans son amour, sauvera tous les hommes à la fin. « Nous n’y croyons pas. Le chemin tracé par Jésus est le chemin de la conversion. » Et cela signifie : « S’il n’y a pas de repentir, si une personne ne regrette pas ses péchés, s’il ne reconnaît pas Jésus, s’il ne s’adresse pas à Jésus, il ne peut pas avoir de grâce et sera sous le coup du jugement de Dieu. »

Dieu est bon

Dieu soutient la vie spirituelle, a poursuivi le président de l’Église.

  • Dieu ne veut pas nous asservir, mais nous délivrer du mal : « Tout ce que Dieu veut, c’est le salut de mon âme. Il veut que j’aille bien. »
  • Dieu nous procure consolation, force et paix : « Chacun de nous peut au moins raconter une expérience : ‘Oui, cette parole de Dieu m’a fait du bien.’ On ne nous l’a pas raconté, nous en avons nous-mêmes fait l’expérience. Et c’est pour cela que nous souhaitons cette parole de Dieu, parce que nous savons par expérience qu’elle nous fait du bien. »
  • Dieu nous montre le bon chemin : « La parole de Dieu nous donne la certitude que nous sommes en sécurité. Et cette parole sera encore valable lorsque le monde entier s’effondrera. »

Les croyants souhaitent croître en Christ

En comparaison avec l’Évangile, le croyant reconnaît qu’il y a encore des manquements. « Nous voulons recevoir la parole de Dieu, accepter son enseignement, parce que nous voulons grandir », s’est exprimé le président de l’Église.

  • Nous voulons résister à la tentation. « Je dois devenir encore plus fort pour pouvoir résister au mal. »
  • Nous voulons ressembler à Jésus-Christ : « Parce que nous nous sommes fixés cet objectif de vouloir ressembler au Seigneur Jésus, nous devons grandir. C’est pourquoi nous voulons accepter la parole de Dieu. »
  • Nous aimerions contribuer au salut du prochain : « Il y a tant d’hommes qui sont perdus, parce qu’ils ont perdu Dieu. » C’est la mission des chrétiens de leur montrer la voie du salut.

décembre 16, 2020

Auteur: Oliver Rütten

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