Vivre, travailler et vivre sa vie de foi en Malaisie : c’est ce que relate l’évangéliste Loganathan Ramaurty Lawrence (51 ans), le conducteur de la communauté de Kuala Lumpur. Et il nous dévoile ce qui lui donne les forces pour son engagement.
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La communauté de Kuala Lumpur (Malaisie) à l’issue du service divin d’actions de grâces 2019
Photo : privat
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L’évangéliste Lawrence (à dr.), conducteur de la communauté de Kuala Lumpur, accompagne l’apôtre-patriarche Schneider lors de son dernier voyage en Malaisie
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La famille Lawrence avec l’apôtre de district Leslie Latorcai à l’issue d’un service divin à Kuala Lumpur
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Vacances en Suisse : l’évangéliste Loganathan Ramaurty Lawrence avec son épouse Sabrina et leurs trois filles Jovan, Angeline et Sherilyn
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Jovan, Angeline et Sherilyn, les filles de l’évangéliste Lawrence, s’étaient réjouies de participer aux Journées internationales de la Jeunesse (JIJ) 2019
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Comment s’est déroulée votre enfance ?
Ma famille est d’obédience hindouiste. J’ai grandi dans des conditions modestes à Cheras, un quartier de la banlieue de Kuala Lumpur. À l’âge de douze ans, je me suis joint à des amis chinois et j’ai travaillé pour une entreprise de construction et de travaux de câblage pendant les vacances scolaires. J’ai également travaillé par exemple dans des restaurants ou dans des stations de lavage de voitures, ou je vendais des biscuits que ma mère avait préparés. Je pouvais ainsi gagner un peu d’argent pour la famille.
Vous possédez aujourd’hui votre propre entreprise. Quel a été votre parcours professionnel ?
J’ai commencé mes études à l’âge de 19 ans au sein d’une succursale d’une école technique allemande à Kuala Lumpur. Après avoir passé mon diplôme avec succès, j’ai commencé à travailler au sein d’une entreprise d’électricité. Quelques années plus tard, j’ai érigé une entreprise qui agissait en tant que partenaire de cette entreprise d’électricité. En 2001, j’ai créé ma propre entreprise.
Quand avez-vous découvert l’Église néo-apostolique ?
L’un de mes amis proches m’avait invité à un service divin au sein de l’Église néo-apostolique. J’ai assisté régulièrement aux services divins, puis, le 31 août 1988, j’ai reçu le sacrement du saint baptême d’eau. La même année, le 22 novembre, l’apôtre Leslie Latorcai m’a dispensé le sacrement du saint-scellé. À ma grande surprise, j’ai été ordonné le même jour dans le ministère de sous-diacre.
Qu’est-ce qui vous fascine dans la foi néo-apostolique ?
C’est ici que j’ai trouvé Christ ; j’ai répondu à son appel. L’activité de l’apôtre me fortifie dans ma foi. Je peux ressentir et expérimenter l’amour de Dieu et sa conduite. C’est la source de ma force.
Comment vit-on en Malaisie en tant que chrétien dans une minorité religieuse ?
La Malaisie est un pays démocratique, dans lequel les chrétiens peuvent vivre librement leur foi. Nous n’avons aucun désavantage dans la vie quotidienne, car la société nous accepte. Dans notre cercle d’ami et familial, aussi, nous sommes respectés en tant que chrétiens néo-apostoliques.
Vous êtes le conducteur de la communauté de Kuala Lumpur depuis 2000. Parlez-nous de votre communauté.
La communauté néo-apostolique de Kuala Lumpur a été fondée en l’an 2000. À l’époque, nous nous réunissions encore dans une salle à l’arrière d’une boutique. En juillet 2012, nous avons pu emménager dans une autre salle de réunion d’un nouvel immeuble de bureaux. Aujourd’hui, la communauté compte près de 110 membres. Trois prêtres me soutiennent pour la pastorale. Tout le monde est le bienvenu dans notre communauté. Les services divins sont célébrés le dimanche à 10 heures en tamil et en anglais.
Quelle est la mission dévolue à un conducteur que vous préférez ?
J’aime organiser des activités pour les enfants de l’école du dimanche et aussi pour les jeunes. Grâce à mon travail auprès des enfants et des jeunes, j’apprends beaucoup de choses, en particulier lorsque je reprends leur façon de penser. Cela m’enrichit.
En outre, la pastorale de tous les frères et sœurs me tient beaucoup à cœur. J’essaie d’avoir une oreille attentive pour chacun. Cela nous rapproche, ce qui à mon avis est très important pour notre vie de communauté.
Que signifie pour vous le ministère ?
J’ai appris l’importance de la prière quotidienne, le dialogue avec Dieu. Le ministère m’a appris à être discipliné et engagé.
De quelle manière expérimentez-vous Dieu ?
Dieu est souverain, il a le contrôle parfait de toute chose. J’en suis convaincu. Mes filles étaient encore petites, à l’époque, lorsque je me suis trouvé face à certains défis au moment de créer mon entreprise. Tout ce que je pouvais faire était de beaucoup travailler, et je continuais à servir Dieu en lui faisant confiance de tout mon cœur. Aujourd’hui, mon entreprise tourne bien. Je suis reconnaissant pour la grâce et la bénédiction de Dieu. Dieu n’est pas seulement souverain, il est également éternellement sage. Je recommande toujours à mes enfants de mettre Dieu à la première place dans tout ce qu’ils font, et il les guidera en conséquence.