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« Seigneur, accorde-moi la patience, mais vite, s’il te plaît »

juillet 31, 2017

Auteur: Peter Johanning

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La patience, la fidélité, la bonté et la vérité – quatre dimanches, et quatre vertus. Toutes ont une chose en commun : elles sont des fruits du Saint-Esprit. Et c’est précisément ce dont il est question dans les services divins du mois d’août au sein des communautés néo-apostoliques : des fruits du Saint-Esprit.

Récemment, au cours d’un service divin : L’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider rappelle à l’assemblée le souvenir de Nelson Mandela, ce grand homme de l’histoire contemporaine récente, combattant pour la liberté et prix Nobel de la paix. Il était en prison pendant 27 ans, parce qu’il s’était investi pour la justice et la fraternité parmi les hommes. 27 ans d’obscurité, de solitude, de mépris de sa dignité humaine. Puis est venu le jour de sa libération. Il est devenu le président d’un pays qui s’est enfin retrouvé comme une nation, après de nombreuses années d’affrontements. Et Mandela, le libéré, répondait à ceux qui exigeaient désormais la vengeance et les représailles, au lieu de la réconciliation et de l’unité : « Lorsque je suis sorti de ma cellule par la porte vers la liberté, je savais que je devais laisser mon amertume et ma haine en arrière, car sinon, je resterais prisonnier durant toute ma vie. »

La patience est importante

Faire des choses surprenantes, inattendues, faire le bien et l’opposer au mal – tout le monde n’en est pas capable, et de loin. En particulier lorsque les temps sont difficiles, l’homme est souvent livré à lui-même et tend aux pensées égoïstes. Dans les temps difficiles et d’afflictions naît l’impatience. L’on mise tout sur une seule solution, l’on veut absolument remporter la victoire. La patience – un fruit du Saint-Esprit – est en danger. La foi chrétienne dit autre chose : Jésus-Christ ne nous laisse pas seuls ! Il nous aidera. Il connaît nos pensées. C’est désormais la patience qui est exigée, et celle-ci est issue de la foi. Jacques en a parlé, et il était l’un des apôtres qui devaient le savoir. Le fait de faire preuve de patience est un procédé très actif. Être patient dans les tentations ne signifie pas attendre simplement que la situation de détresse se termine. Les situations difficiles font plutôt appel à notre fermeté, à notre constance. Être patient dans les tentations signifie rester ferme dans la foi en le Seigneur malgré les difficultés. Rester patient justement quand surviennent les tentations, lorsque nous entrons en conflit avec notre prochain, lorsque les imperfections nous pèsent particulièrement – c’est cela, le fruit du Saint-Esprit.

La fidélité rend fort

La fidélité aussi est un effet du don du Saint-Esprit. Nous démontrons notre fidélité à l’égard de Dieu uniquement par notre attitude, et non par nos seules paroles. Le chrétien majeur se montre autoresponsable devant Dieu et les hommes par sa façon d’agir. Il est juste, loyal, pondéré, aimant, futuriste et humain, et tout cela d’un point de vue fixe. Il ne se contente pas de suivre le courant, il ne souffle pas dans la même trompette que les autres, et ne se laisse pas dégrader à être le jouet de n’importe quel intéressé. Ce n’est que lorsque la foi est une foi adulte qu’elle peut aussi développer un potentiel critique à l’égard de toutes les positions qui veulent la changer.

Ne soyons pas des juges, mais des frères

Être bon, faire preuve de miséricorde – ce sont de merveilleux fruits du Saint-Esprit. Les chrétiens affrontent résolument les agissements injustes, la violence ou les jugements irréfléchis. Par l’Esprit de Dieu, ils ont part à sa nature, par conséquent aussi à sa bonté et sa miséricorde. C’est là la meilleure condition requise pour traiter son prochain avec miséricorde et bonté. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit : « Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute. » (Romains 14 : 13). Finalement, l’homme ne voit toujours que ce qui se trouve devant ses yeuxÊtre bon, faire preuve de miséricorde – ce sont de merveilleux fruits du Saint-Esprit. Les chrétiens affrontent résolument les agissements injustes, la violence ou les jugements irréfléchis. Par l’Esprit de Dieu, ils ont part à sa nature, par conséquent aussi à sa bonté et sa miséricorde. C’est là la meilleure condition requise pour traiter son prochain avec miséricorde et bonté. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit : « Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute. » (Romains 14 : 13). Finalement, l’homme ne voit toujours que ce qui se trouve devant ses yeux.

Et, pour finir, c’est la vérité qui nous guide

Dans le dernier service divin dominical, il est finalement question de la vérité comme un effet du Saint-Esprit en nous. L’Esprit de Dieu conduit dans toutes les vérités. Il met en garde contre le péché, il nous enseigne que la seule participation au service divin ne suffit pas, mais qu’il importe bien plus d’accomplir nos devoirs au sein de la société et d’être une source de bénédiction pour autrui par nos prières et par notre agir. Il nous exhorte également à conformer notre vie à l’Évangile de Jésus-Christ, il est ainsi une orientation sur le chemin de la foi, nous aidant à opposer le bien au mal.

Photo : Africa Studio / Fotolia

juillet 31, 2017

Auteur: Peter Johanning

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