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S’engager contre la maltraitance et les abus

novembre 11, 2020

Auteur: Andreas Rother

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Prévention, information, reconstruction – tels sont les piliers dans le combat contre les abus et les violences. L’Église néo-apostolique soutient également ses compagnons d’armes extérieurs à ses propres rangs. C’est ce qu’a démontré récemment l’Église territoriale d’Allemagne méridionale.

Le set porte le nom de « boîte pour enfants forts » (« Starke-Kinder-Kiste »). Celui-ci a été conçu pour aider les enfants d’âge préscolaire à « gérer de manière ludique leur propre corps, leurs sentiments et les limites », explique Jérôme Braun. Il est le directeur général de la fondation allemande de protection de l’enfance « Hänsel + Gretel », de Karlsruhe. Les enfants sont ainsi « fortifiés et apprennent à se protéger eux-mêmes. »

La fondation n’est pas seulement engagée dans les écoles maternelles, mais aussi au sein des écoles primaires : le programme porte le nom : « Vraiment super » (« Echt Klasse »), qui vise à familiariser les enfants, de manière précoce et ludique, à la façon de reconnaître les abus et de s’en protéger.

Sensibiliser toutes les catégories d’âge

« Hänsel + Gretel » a pu aider environ 25 000 enfants avec la « boîte pour enfants forts », et environ 60 000 avec « Vraiment super ». Et il y en aura encore beaucoup d’autres. Pour rendre cela possible, « human aktiv », l’organisation d’aide humanitaire de l’Église néo-apostolique d’Allemagne méridionale, a fait un don de 20 000 euros le mois dernier.

Il ne s’agit que d’une étape supplémentaire dans la coopération de longue date. Au fil des ans, plus de 150 000 euros de dons ont été versés. « Je considère qu’il est extrêmement important de sensibiliser les gens à la question des violations des limites et de la prévention, pour toutes les tranches d’âge », a souligné l’apôtre de district Michael Ehrich. Cependant, l’engagement de son Église territoriale ne s’arrête de loin pas là.

Engagement personnel et certificat de bonne conduite

Par exemple, l’Église néo-apostolique d’Allemagne méridionale désigne le principe de sensibiliser les responsables à tous les niveaux aux dangers existants sous la dénomination « Conception vigilance ». Parmi les mesures de prévention, il y a notamment, depuis près de quatre ans, l’engagement volontaire écrit ainsi que la présentation d’un extrait de casier judiciaire élargi. Ces mesures s’appliquent à tous les ministres ainsi qu’aux enseignant(e)s et aux personnes encadrant les enfants et les jeunes.

Un avocat externe recherche les mentions éventuelles sur la base de la loi d’aide à l’enfance et à la jeunesse dans les extraits de casier judiciaire. S’il y a une saisie relative à des agressions sexuelles, il en informe exclusivement l’apôtre de district. Celui-ci veille alors à ce que la personne concernée n’accomplisse plus de tâches au sein de l’Église qui la mette en contact avec des enfants et des jeunes.

La direction de l’Église fait preuve de zéro tolérance

De façon similaire, l’Église néo-apostolique d’Afrique australe a également présenté son programme de prévention lors de l’assemblée internationale des apôtres de district : la directive, en vigueur depuis le mois de mai, établit le cadre pour l’attitude à adopter « à l’encontre de toute forme de comportement sexuel abusif » de la part des personnes exerçant un ministère ou une fonction. Ce document définit les responsabilités, décrit les mesures de prévention, établit les procédures à appliquer dans les cas suspects et esquisse la pastorale à mettre en place pour les personnes concernées.

Ce faisant, l’Église territoriale travaille en étroite collaboration avec des spécialistes issus d’organisations universellement reconnues. Seules les victimes décident si une procédure judiciaire doit être engagée. Conformément au droit sud-africain, les cas de comportements sexuels abusifs sur mineurs sont toujours signalés à la police.

La culture de l’ignorance et du silence est malheureusement très répandue, avait constaté l’apôtre de district John Kriel à l’époque. « Nous ne devons pas seulement faire quelque chose, mais les gens doivent aussi savoir que nous faisons quelque chose contre ce phénomène ! », avait-il souligné. Et l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider avait confirmé : « Les gens, nos communautés et tous les frères et sœurs doivent entendre que l’Église néo-apostolique ne tolère pas les abus sexuels ! »

Photo : Prostock-studio – stock.adobe.com

novembre 11, 2020

Auteur: Andreas Rother

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