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Spotlight 16 : La joie rend fort

septembre 2, 2015

Auteur: Michael Ehrich

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Dans la série « Spotlight », tous les apôtres de district s’expriment au sujet de la devise de l’année 2015 : « La joie en Christ ». Cette fois-ci, c’est au tour de l’apôtre de district Michael Ehrich (Allemagne méridionale).

Selon Néhémie 8 : 10, « la joie du Seigneur » est la force des croyants. Dans le raisonnement a contrario, cela signifie, si nous appliquons cette parole à nous-mêmes : Si cette joie diminue ou disparaît totalement, on devient faible. Or, qui ne voudrait pas être fort ?

« La joie du Seigneur » est une joie qui va au-delà de ce qui nous réjouit d’habitude – et c’est déjà différent au sein de la famille ou d’un groupe d’amis : ce qui met l’un de bonne humeur, parce qu’il se réjouit de cette situation, laisse peut-être l’autre complètement indifférent. Certaines personnes n’ont que rarement l’occasion de se réjouir. Cependant, nous pouvons tous avoir la joie du Seigneur.

Comment accédons-nous à la joie du Seigneur, qui rend fort ?

L’Évangile, « la bonne nouvelle » ou « l’heureux message », est aussi « la nouvelle de la joie » parce que le Sauveur est né, qu’il est mort et qu’il est ressuscité pour le salut des hommes. La joie du Seigneur est la joie parce que Dieu ne nous laisse pas seuls, qu’il nous aime et se tourne vers nous – ce que nous pouvons vivre de manière particulière au cours du service divin, dans la sainte cène. Le fait que nous puissions tout dire dans la prière et que nous puissions nous confier en lui nous procure de la joie. De même, nous pouvons nous réjouir du fait que Jésus-Christ reviendra.

Si nous prenons réellement conscience de ces « sources de joie », et d’autres encore, cela contribue à une atmosphère générale de l’âme positive et joyeuse. Celle-ci nous rend forts intérieurement.

Il y a une « poussée de croissance » lorsque nous arrivons à vaincre quelque chose qui n’est pas conciliable avec la volonté de Dieu ou avec ses commandements, lorsque nous sommes fidèles aux valeurs divines dans l’adversité, lorsque nous pratiquons le bien à l’égard de notre prochain et que nous lui venons en aide, lorsque nous nous investissons au sein de la communauté en rendant gloire à Dieu, lorsque nous prenons position pour l’Évangile et que nous professons aussi le Seigneur dans nos actes … Cela rend heureux et fort dans la foi.

Pouvons-nous faire quelque chose pour que notre joie reste préservée ? En effet, si nous établissons les bonnes priorités par exemple dans les ennuis de la vie quotidienne, dans les frictions et les malentendus en communauté, dans les soucis et sous la pression : c’est-à-dire lorsque nous voyons au-delà des choses terrestres – qui sont finalement insignifiantes – et vers le Seigneur et vers l’avenir auprès de lui.

Au contraire, ce qui pourrait affaiblir la joie, par exemple, ce serait si nous permettions, dans les situations problématiques au sein de la communauté, que des pensées négatives – peut-être tout-à-fait justifiées – s’installent, ou si nous cessions nos efforts de croissance vers la nature de Jésus lors de revers ou de déceptions. Cependant, même si nous sommes parfois secoués et affaiblis dans la joie, il y a des raisons de se réjouir : l’assurance selon laquelle le Seigneur nous accepte toujours dans son amour, si nous nous approchons de lui d’un cœur humble et croyant.

Photo: Jessica Krämer

septembre 2, 2015

Auteur: Michael Ehrich

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