Spotlight 18 : Ressentir de la joie issue de la reconnaissance
Qu’est-ce que la « joie en Christ » a à voir avec les facteurs clé que sont la reconnaissance et la prière ? Voici quelques pensées de l’apôtre de district Charles S. Ndandula (Zambie, Malawi, Zimbabwe) au sujet de la devise de l’année 2015.
La reconnaissance et la prière sont deux facteurs clé dont nous ne faisons pas souvent usage. On dit souvent : « La reconnaissance est la clé vers le cœur du bienfaiteur. » Nonobstant ce que nous n’avons peut-être pas, nous avons néanmoins de nombreuses raisons d’être reconnaissants à notre Père céleste.
Parfois, nous sommes tellement aigris de ce qui se passe autour de nous, que nous oublions d’être reconnaissants à Dieu pour ce qu’il nous a déjà donné. Parfois, nous nous comparons à ceux qui ont davantage que nous, et nous oublions ainsi notre reconnaissance vis-à-vis de Dieu. Or, une telle disposition est un frein à ce que les bonnes choses arrivent dans notre vie. Certes, même si nous sommes reconnaissants à l’égard de Dieu, souvent, rien ne change à notre situation actuelle. Peut-être avons-nous fait du bien à quelqu’un, mais rien ne vient en retour. Arrêtons-nous alors d’être reconnaissants ? Non, nous sommes et restons reconnaissants pour ce que nous avons.
Nous avons un but magnifique devant nous : la vie éternelle avec Dieu. C’est là une raison de reconnaissance éternelle. Si nous gardons la foi, nous ne vivrons pas seulement éternellement, mais « nous serons semblables à lui [Dieu], parce que nous le verrons tel qu’il est. » (I Jean 3 : 2). Si nous poursuivons résolument ce but, cette attitude sera agréable à Dieu. Car : « il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » (Jean 8 : 29).
La reconnaissance et la prière ouvrent de nombreuses portes
Un cœur reconnaissant sait d’où viennent tous les dons excellents et parfaits : de notre Dieu. « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières. » (Jacques 1 : 17).
Un ancien de district a demandé à son employeur s’il pouvait quitter son poste de travail plus tôt parce qu’il avait quelque chose à régler au sein de son district religieux. Cette demande s’est répétée plusieurs fois, et l’employeur lui a demandé : « Votre Dieu vous rémunère-t-il aussi à la fin du mois ? N’êtes-vous pas payé par moi ? »L’ancien de district a répondu ceci : « Mon Dieu me rémunère très bien chaque mois, par votre intermédiaire. » Et il a obtenu l’autorisation.
Nous prions chaque jour. Parfois, Dieu répond immédiatement à nos prières, mais, la plupart du temps, ce n’est pas le cas. N’abandonnons jamais, mais prions sans relâche. Le Seigneur répond à sa manière et au moment où il le juge opportun. Quiconque prie sera béni. Daniel a même encore prié vers son Dieu après que le roi avait émis un décret qui punissait cette attitude. Mais Dieu a protégé Daniel. Un ange a tenu la gueule des lions fermée.
Photo : Oliver Rütten