« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. »

Le 10 décembre de chaque année, on célèbre la journée internationale des droits de l’homme. Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté un texte fondamental universel pour l’humanité avec la résolution 217 A-(III). Les deux premiers articles de la Déclaration décrivent les droits et les devoirs qui devraient s’appliquer à tous les hommes : « (1) Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. (2) Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. » Le droit à la vie, à la liberté, à la sûreté, à la liberté d’opinion et d’expression, à la liberté de pratiquer sa religion – et des objections à l’esclavage, la torture, la discrimination. « Tous sont égaux devant la loi », stipule le 7e article. La Déclaration est composée de 30 articles au total, comportant des mots pesés et appropriés, et dont le contenu est grave, important.

Des idéaux à la réalité

Et qu’en a fait l’homme ? Il existe des foyers sensibles internationaux. De nombreuses personnes ne vivent pas « sans distinction aucune,notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. » L’esclavage, la traite des esclaves, l’oppression, la torture – ce ne sont malheureusement pas des faits du passé, mais des situations toujours actuelles.

Et que disent les chrétiens ?

Du point de vue chrétien, les droits de l’homme sont un commandement de l’Évangile. Jésus-Christ associe les lignes directrices d’un vivre ensemble fructueux au salut par Dieu, notamment dans le sermon sur la montagne. Ce ne sont que quelques chapitres, mais qui touchent profondément, notamment les béatitudes en Matthieu 5 : « Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne ; et, après qu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit : Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux les affligés, car ils seront consolés ! Heureux les humbles de cœur, car ils hériteront la terre ! Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux serez–vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. » Ce ne sont là pas seulement des paroles fortes de non-violence, mais c’est un principe de vie chrétien. Et avant que des chrétiens ne s’irritent au sujet d’autrui, ils devraient d’abord respecter leurs propres principes.

La « règle d’or »

Le Catéchisme néo-apostolique y fait référence au chapitre 4.7.2 : « … agir conformément à la loi signifie avant tout rester fidèle à Dieu et ne pas adorer d’idoles. C’est par son obéissance envers Dieu que l’homme démontre son humilité. « Aimer la miséricorde », c’est, dans le domaine des relations interpersonnelles, respecter son prochain et lui témoigner de l’estime. Ce souci fondamental de la loi, Jésus l’évoque dans son Sermon sur la montagne : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes » (Matthieu 7 : 12).

Et au chapitre 5.2.2, le CÉNA dit ceci : « Aux yeux de l’apôtre Paul, les prescriptions qui s’appliquent à nos semblables sont résumées dans le commandement de l’amour du prochain (Romains 13 : 8-10). Cette connaissance s’appuie sur la déclaration du Seigneur, selon laquelle « toute la loi et les prophètes » dépendent de ce double commandement (Matthieu 22 : 37-40). La pratique, sous quelque forme que ce soit, de l’amour du prochain, mérite une grande reconnaissance. Plus elle a lieu, plus les détresses reculent et plus la société devient harmonieuse. »

Site internet des Nations Unies : Les droits de l’homme

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