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Transmettre davantage de valeurs

octobre 5, 2015

Auteur: Andreas Rother

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« Servez le Seigneur avec joie » – L’appel en lui-même n’est pas nouveau, mais toute une série d’exigences et d’aides sur lesquelles l’apôtre-patriarche attire l’attention sont, elles, nouvelles. Voici quelques extraits du dernier service divin à l’attention des frères du ministère en Europe.

Près de 8800 frères et sœurs étaient présents à Düsseldorf ou reliés par vidéotransmission lors de la prédication de l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider, le 27 septembre 2015. Le service divin, basé sur la parole biblique connue en Psaumes 100 : 2, a été célébré en allemand,puis traduit vers les nombreuses langues nationales des pays de réception.

Des travailleurs, mais pas des dignitaires

« En tant que frères du ministère, nous sommes des serviteurs de Dieu », a souligné l’apôtre-patriarche. « Servir, cela signifie tout d’abord travailler. Nous ne sommes pas des dignitaires, nous sommes des travailleurs. » Et en quoi consiste ce travail ? « Nous devons rendre le salut accessible. » Cela comporte plusieurs tâches : célébrer les services divins, assurer la pastorale, et, pour certains aussi, exercer une fonction dirigeante. « Nous ne pouvons accomplir ce travail que dans la force du Saint-Esprit. Cela signifie : Nous devons sans cesse nous sanctifier. Et cela nécessite beaucoup de prières. »

« Le frère du ministère ne peut accomplir son travail que s’il est en relation avec l’apostolat », a déclaré l’apôtre-patriarche Schneider en mettant en évidence l’importance de l’unité au sein de l’Église. « Et cela n’a rien à voir avec la relation personnelle que nous entretenons avec l’apôtre. Le frère du ministère ne peut accomplir son travail que s’il s’en tient à la confession de foi, aux dix articles de la confession de foi, telle est la relation avec l’apostolat. »

L’humilité et la confiance en Dieu

« Nous servons le Seigneur. » Tout ce qu’accomplissent les frères du ministère doit profiter à la cause du Seigneur – « pas à notre propre personne, ni à notre propre bien-être ». Un serviteur est simplement un exécutant. « Nous devons annoncer l’Évangile ; cependant, nous ne pouvons pas disposer de l’Évangile. » Cela implique aussi d’accepter les changements au sein de l’Église, a-t-il expliqué en s’adressant explicitement aux retraités : « Le Saint-Esprit a fait avancer notre connaissance. »

« Je nous lance un appel à l’humilité. En tant qu’êtres humains, nous ne pouvons pas comprendre Dieu », a dit l’apôtre-patriarche : « Rappelez-vous le Seigneur Jésus à la croix. » D’un point de vue humain, c’était une défaite à nulle autre pareille. « Jésus avait été abandonné de tous, il était cloué à la croix et était sur le point de mourir. Et le Seigneur a dit : C’est accompli, c’est accompli, tout est bien. C’est là le signe que l’homme ne peut mesurer le succès divin. »

« Nous ne sommes pas aveugles, nous voyons les communautés », a-t-il dit en faisant référence à la situation actuelle. « Nous voyons que le nombre de fidèles diminue ici et là. Cela me fait mal, très mal même. Mais nous devons rester humbles et nous dire : Nous ne pouvons pas comprendre Dieu. Nous ne pouvons faire qu’une seule chose : Nous pouvons faire confiance à Dieu. »

Les pleins pouvoirs uniquement pour la transmission du salut

« En tant que frères du ministère, nous sommes au service de la communauté. Nous devons aider les frères et sœurs à atteindre le salut. Pour cela, nous avons reçu les pleins pouvoirs lors de notre ordination  », a expliqué l’apôtre-patriarche Schneider : « En tant qu’apôtre-patriarche, je n’ai pas reçu les pleins pouvoirs pour construire une église, ni pour diriger une chorale. Ce serait une catastrophe. Les pleins pouvoirs ne m’aident que lorsqu’il s’agit de la transmission du salut. Pour tout le reste, nous devons travailler avec les compétences humaines, la connaissance et le savoir-faire humains. »

« Comment devons-nous transmettre ce salut ? », a-t-il demandé, et il a répondu : De nos jours, les hommes pourraient aussi être heureux sur terre sans Dieu. Toutefois, la société a besoin plus que jamais d’un système de valeurs. Cela a des répercussions sur le service des frères du ministère. Au lieu de directives et de conseils, les hommes ont besoin d’une orientation sur ce qui est bien : « C’est mon souhait : que nous transmettions moins de directives et davantage de valeurs. – Le bien, c’est Jésus-Christ. C’est cela que nous devons transmettre, être sans cesse concentrés sur Jésus-Christ. »

La joie issue de la certitude

« Comment puis-je donc me réjouir dans ma mission ? », était l’une des autres questions centrales. La réponse se base sur la déclaration de Jésus : « Réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. » (cf. Luc 10 : 17-20). « C’est un mot-clé pour notre temps et pour notre activité ministérielle », a dit l’apôtre-patriarche. « Nous nous réjouissons de notre propre salut, parce que Jésus-Christ nous a offert le salut. Et cette joie est notre mobile, notre force pour servir. »

En outre : « Une joie sur laquelle le Seigneur Jésus a aussi attiré l’attention à plusieurs reprises, est celle disant que le ciel se réjouit au sujet de chaque pécheur qui s’est converti. – À côté de nous, dans le monde entier, nous avons encore de nombreux frères et sœurs, qui sont fidèles ! Et je vais même encore un peu plus loin : Nous avons dans le monde encore de nombreux chrértiens qui sont fidèles, qui croient en Jésus-Christ. Que cela soit aussi une raison de notre joie et nous aide ainsi à continuer à servir le Seigneur dans la joie. »

octobre 5, 2015

Auteur: Andreas Rother

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