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Travail d’édification entre pastorale et comptabilité

avril 6, 2015

Auteur: Andreas Rother

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Tous deux étaient des travailleurs infatigables : l’un plutôt en tant que pasteur d’âmes, l’autre plutôt dans les tâches organisationnelles. En ces jours-ci, leur anniversaire approche pour la 150e fois – Rétrospective de l’activité des apôtres de district Wilhelm Oehlmann et Martin Lax dans les régions qui font aujourd’hui partie de l’Allemagne de l’Est, de la Pologne et de la Russie.

Image datant de 1924 (première rangée à partir de la gauche) : L’apôtre de district Lax, l’apôtre-patriarche Niehaus, le couple Oehlmann et l’apôtre-patriarche adjoint Bischoff

Les deux apôtres de district avaient aussi le même prédécesseur dans le ministère : Ernst Traugott Hallmann. Cependant, dans différentes régions : Wilhelm Oehlmann a pris en charge la Prusse Orientale, lorsque l’apôtre de district Hallmann a été envoyé à Berlin, où Martin Lax exerçait le ministère de tutelle au décès de celui-ci.

Revers et nouveaux départs : Wilhelm Oehlmann

Wilhelm Oehlmann est né le 6 avril 1865 à Darlingerode/Harz (Allemagne) dans des conditions de pauvreté. Comme il était d’une constitution robuste, il a dû mettre la main à la pâte très jeune pour subvenir aux besoins d’une famille nombreuse. Sa créativité a subi un effondrement subit suite à un grave accident et un séjour de plusieurs mois à l’hôpital. Durant ce temps, il s’est certes intéressé de près à la foi néo-apostolique, qu’il avait connue à l’occasion de quelques services divins. Après sa guérison, cependant, la vie professionnelle a refoulé ces réflexions.

Le malheur s’est répété lorsqu’il est parti à Berlin pour rechercher du travail. De nouveau, il a été victime d’un grave accident, et, de nouveau, il a dû séjourner à l’hôpital pendant plusieurs mois. Or, cette fois-ci, ses préoccupations concernant la foi l’ont conduit au sein de la communauté néo-apostolique. En 1888, Wilhelm Oehlmann a été scellé, et, deux ans plus tard, il a reçu son premier ministère ecclésial en tant que sous-diacre. Il s’est mis à l’œuvre avec beaucoup d’engagement. En 1905, l’apôtre-patriarche Hermann Niehaus l’a ordonné dans le ministère d’apôtre de district pour le champ d’activité nouvellement créé de Königsberg.

Pasteur d’âmes et bon Samaritain

Là aussi, sa motivation à l’ouvrage a déployé son efficacité : Après trois ans, le nombre des communautés a plus que doublé. Puis, la Première Guerre mondiale a répandu sa misère sur la Prusse Orientale. De nombreux frères et sœurs ont perdu des proches ou ont fui les troupes ennemies. Des douzaines d’églises ont été détruites. C’est alors que Wilhelm Oehlmann a démontré sa force en tant que pasteur d’âmes et bon Samaritain. Il a hébergé et a pris soin de réfugiés et s’est occupé de prisonniers de guerre dans des camps éloignés. Et il commence la reconstruction.

En tant qu’apôtre de district, il avait repris la charge de moins de 2000 membres dans 18 communautés. Son champ d’activité comptait plus de 21.000 150 âmes et 8 communautés lors de son décès, le ? février 1937, après une brève et grave maladie. Avec sa nature douce et sa sollicitude, Wilhelm Oehlmann était considéré par les frères et sœurs comme l’incarnation de l’amour.

Enthousiaste et compétent : Martin Lax

Martin Lax est né le 7 avril 1865 à Drewitz, un petit village proche de la forêt de la Spree (Allemagne). Son enfance a aussi été marquée par la pauvreté et la misère. C’est aussi pour cette raison qu’il n’a pas pu exercer le métier de ses rêves, mais il a pu rattraper ce qu’il avait laissé passer après son temps en tant que soldat : Il a endossé une carrière commerciale à Berlin et a travaillé pour atteindre une position élevée. L’apôtre-patriarche Niehaus a utilisé ces compétences spécialisées pour mettre en place des structures administratives : Martin Lax a pris en charge la comptabilité des caisses et des registres pour le district d’apôtre de Berlin, puis, plus tard, le secrétariat au sein du collège international des apôtres.

Auparavant, Martin Lax était devenu néo-apostolique : Son épouse avait assisté à plusieurs services divins et était enthousiasmée. Lui, n’avait tout d’abord pas trop su quoi en penser, mais, pour faire plaisir à son épouse, il l’avait accompagnée à l’église à Noël 1889. C’était le début d’une vie de foi sincère. Quelques mois plus tard, il a été scellé, et, au cours de l’année 1890, le ministère de ous-diacre lui a été confié. Avec zèle, il a relaté à ses connaissances, ses voisins et collègues ce qu’il avait découvert pour lui-même.

Les débuts d’une chorale scolaire

En tant qu’apôtre adjoint, Martin Lax a d’abord soutenu l’apôtre Hallmann à partir de 1919, puis il a repris la charge d’apôtre de district après le décès de celui-ci en 1923. Au fil du temps, son champ d’activité ne comptait pas seulement la région de Berlin, mais également celle de Brandebourg, de Poméranie et certaines parties du Mecklembourg. Il a procédé à la restructuration de certains districts d’ancien, et il a permis que les services divins célébrés dans les arrière-cours puissent l’être dans des églises nouvellement construites. Il ne lui a pas été donné de vivre une longue période ministérielle : en 1934, il a rendu son mandat en raison d’une grave maladie, à laquelle il a succombé le 27 avril 1935.

Parmi ses héritages les plus durables,on compte la « chorale scolaire » de Berlin : Dans le but d’unifier le domaine de la musique, l’apôtre de district Lax a tout d’abord convoqué des réunions de chefs de chœur, d’où est née par la suite une chorale de répétition commune. 500 choristes ont pris part à la première répétition. Grâce au soutien du musicien professionnel Emanuel Gohle et du compositeur Max Hölting, ce travail a conduit à l’élaboration du « recueil unifié » et à la fête annuelle des choristes. La chorale d’étude de Berlin effectue aujourd’hui encore régulièrement des représentations.

avril 6, 2015

Auteur: Andreas Rother

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